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À la rencontre de Diary SOW, une élève hors norme

Jeudi 1 Août 2019

Diary Sow a imprimé de manière indélébile son nom sur l’histoire du Concours général. La désormais ex élève du Lycée scientifique d’excellence de Diourbel a réussi l’exploit d’être consacrée deux fois consécutivement, meilleure élève du Sénégal.


Si on était dans le domaine du sport, on aurait dit que Diary Sow a battu un record. Cette jeune demoiselle, Hal-Pulaar pur jus, désormais ex élève du lycée scientifique de Diourbel, est « double championne » de l’école sénégalaise. 
Consacrée meilleure élève au Concours général en 2018, elle conserve son titre, en 2019. Un exploit jusque là inégalé, qui place la barre, désormais, haut…très haut. « Être la meilleure élève du Sénégal, et ceci deux fois de suite, c’est quelque chose de grandiose. J’éprouve un immense plaisir d’avoir réussi cela », se réjouit-elle.

Cette position au sommet de l’excellence ne l’a surprend guère. Chez Diary, il n’y a pas de hasard. Seul le travail paie. Elle y a cru, s’est donné les moyens et y est arrivée. « Je me suis retrouvée au bout du chemin avec ce statut de titre honorable de meilleure élève. Il n’y a aucun secret. Pour moi, les êtres humains ont toujours cette possibilité d’atteindre leur objectif s’ils le veulent », croit-elle.

Depuis l’école élémentaire Diary garde le même rythme de performances. La jeune fille ne se souvient pas d’avoir été classée 2ème. De l’école primaire à Saint-Eugène de Mazenod, aux Parcelles Assainies, au Lycée scientifique d’excellence de Diourbel en passant par le collège du Complexe International Keur Madior de Mbour, Diary a été toujours première de sa classe. Une performance constante qui lui a valu le respect, mais aussi l’admiration de tous les professeurs qui ont lui ont enseigné.

 
D’ailleurs, la nouvelle bachelière se veut reconnaissante. Pour elle, ses professeurs ont beaucoup contribué à son succès. « Mes professeurs ont toujours considéré que j’étais une élève hors du commun. Ils avaient foi en moi. Ce sont eux qui ont réveillé le potentiel que j’avais », témoignage Diary qui n’a, pourtant, aucune référence dans le domaine académique, au sein de son entourage direct.

Née à Mbour en septembre 2000, cette jeune fille, éloquente, à l’allure d’un mannequin, dégage un vrai charisme. À la limite bluffant ! Diary Sow est l’ainée d’une fratrie de deux filles et trois garçons. Elle doit tout à ses parents. « Je ne saurais leur exprimer ma gratitude. C’est à eux que je dois ma réussite. Je sais qu’ils ont consenti à des sacrifices énormes pour pouvoir me faire accéder au niveau où je suis. Mes parents ont toujours veillé à ce que mon éducation soit complète », témoigne-t-elle. Sa maman confirme : « Diary peut avoir plus, parce qu’elle a toujours eu la volonté de bien travailler. C’est pourquoi, son papa et moi, l’avons toujours accompagné ».

« L’amour des livres »

Scientifique dans l’âme, le potache de Diourbel, qui a eu une moyenne de 18,5/20 cette année, damne le pion aux littéraires. Trois romans dont l’un en cours de publication sont à son actif. Au temps de collège, Diary Sow et son groupe avaient réussi, au moins, une vingtaine d’exposés sur des matières littéraires telles que le Français, l’Histoire ou encore l’Anglais. Cet amour des livres a permis, à l’élève en Série S1, de remporter le premier prix en Géographie et le troisième prix en Philosophie au concours général. « On se prête des livres depuis qu’on se connaît. Et elle ne m’en a rendu que très peu. Et honnêtement, moi non plus je ne lui rendais pas ses bouquins malgré les menaces et les chantages émotionnels. On a fini par carrément échanger nos bibliothèques », témoigne, son amie d’enfance, Aminata.

Avec ses nouvelles distinctions, Diary Sow est partie pour une belle carrière dans le domaine des sciences. Toutefois, la scientifique en herbe ne compte pas se cantonner à un domaine. Elle conseille aux jeunes de sa génération d’œuvrer pour l’interdisciplinarité. « J’ai toujours été contre la spécialisation. Mes principes ne permettent pas de parler de spécialisation. Aujourd’hui, les jeunes, dans un pays en voie de construction, devaient être dans une dynamique de faire un peu de tout. Ils ne doivent pas être limités dans un domaine précis », prône Diary Sow.

EMEDIA.SN
 


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