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Alerte - un cas ébola au Sénégal? un guinéen isolé à Colobane, le ministère sur le qui-vive

Jeudi 12 Juin 2014

On ne peut pas parler exactement de la fameuse fièvre Ebola. Mais les spéculations vont bon train autour d’un ressortissant guinéen interné depuis hier au centre de santé de Colobane. Des prélèvements ont été effectués et envoyés à l’Institut Pasteur de Dakar. Les résultats seront connus dans l’après-midi. Mais pour plus de prudence le malade a été isolé et ses vêtements brûlés. Les agents du service d’hygiène ont même désinfecté les lieux. Le malade a été admis hier vers les coups de 18 heures. Du côté du ministère de la Santé et de l’Action sociale sous la houlette d’Eva Marie Coll Seck, le Directeur de la Prévention de dire que le cas a été signalé. D’où la mise en branle selon Mamadou Ndiaye d’un système d’investigations mais les résultats ne sont pas encore formulés.


Alerte - un cas ébola au Sénégal? un guinéen isolé à Colobane, le ministère sur le qui-vive
Selon le médecin chef, le patient pourrait être victime d’une indigestion et qu’il se porte mieux mais n’empêche les prélèvements ont été faits et les résultats sont attendus ce jeudi même. En attendant, les autorités de la santé ont déployés les grands moyens pour parer à toute éventualité. Sur ce point, le Directeur de la Prévention au niveau du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Mamadou Ndiaye de préciser : « Tout cas évocateur d’une maladie contagieuse à potentielle épidémique est immédiatement répertoriée par notre système de surveillance à l’échelle du territoire national ». Et c’est le cas, selon lui, dans le cadre du cas décelé hier à Colobane. Pour Mamadou Ndiaye, il n’y pas seulement que l’Ebola mais « toutes les autres maladies qui lui ressemblent ».


Le cas leur a été signalé. En ce sens, « nous avons mis en branle un système d’investigation qui est actuellement en cours », assure-t-il tout en indiquant toutefois que les résultats ne sont pas encore formulés. « Dans tous les cas, ce n’est pas la première fois qu’on a des genres d’affections, c’est pratiquement quotidien. Donc, ce n’est pas inquiétant par rapport au fait que ça soit rapporté mais ça serait inquiétant au cas où ça serait ce qu’on craint… dans ce contexte où nous avons un pays frontalier qui présente une épidémie », prévient-il.

Dié BA