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Alioune Badara Cissé : « il n'y a rien de pire que de perdre un fils »

Samedi 26 Octobre 2019

Alioune Badara Cissé : « il n'y a rien de pire que de perdre un fils »
Il y avait foule à la morgue de l’hôpital Principal de Dakar, ce vendredi, 25 octobre 2019. La République est venue rendre un dernier hommage à Abdoulaye Néné Cissé, fils d’Alioune Badara Cissé, tué, le 16 octobre aux États-Unis.


Autorités politiques, religieuses, coutumières, parents, amis et collègues ont été tous présents pour des adieux au défunt avant son inhumation au cimetière Bakhia de Touba. Le gouvernement était représenté par l’ancien Premier ministre et Secrétaire général de la Présidence, Mahammad Boun Abdallah Dionne. Il était accompagné de la présidente du CESE, Mimi Touré, du ministre Zahra Iyane Thiam, de Pape Abdoulaye Seck entre autres. Du côté de l’opposition, Idrissa Seck, Malick Gackou, Pape Diop, Madicke Niang, etc, étaient là pour témoigner leur compassion.


Visiblement très affecté, Alioune Badara Cissé qui s’en est remis à Dieu a pris la parole pour remercier toute l’assistance mais également pour faire des témoignages poignants sur son fils, atrocement arraché à leur affection, à la fleur de l’âge. « Il est né quand j’étais en mission en Amérique. Il a séjourné pendant trois ans chez Alioune Sall, frère de Macky Sall, aux Usa. Par la suite, il a rejoint les rangs de l’armée américaine pour m’alléger les charges de la famille », a rappelé Alioune Badara Cissé.

Il poursuit : « Malheureusement, par une rencontre malencontreuse avec un individu égaré, il a reçu un coup de tournevis au niveau du cœur. Un coup qui lui a été fatal. J’en suis sûr que si c’était un corps à corps avec l’individu, on n’en arriverait pas là car c’est un garçon courageux qui a appris les techniques de combat. Hélas, il avait rendez-vous avec la mort. Le bon Dieu a décidé qu’à son retour à Dakar, il sera embarqué dans un cercueil. Et, il est mort le jour même de son anniversaire. Il n’y a pas pire peine que de voir son enfant partir. »


Le Médiateur de la république a évoqué, aussi, les conditions de rapatriement de la dépouille de son fils. « Les Américains ne pouvaient pas concevoir qu’on enterre un soldat américain dans un pays où il n’ y a pas de sécurité. Mais, la paix règne au Sénégal », a-t-il déclaré, triste.



DAKARMATIN
 


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1.Posté par Le saint-louisien le 27/10/2019 23:47
ABC, tu as été très grand dans l'épreuve, eh ouï "l'homme est un apprenti, la douleur est son maître et nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert" Tu es resté stoïque malgré cette douleur profonde
PAIX à l'âme de notre enfant arraché brutalement à notre affection

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