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Arrêtez la spirale de la violence dans nos Universités !

Samedi 24 Mai 2014

Nos Universités à Dakar, St Louis et Ziguinchor ont été, ces jours –ci le théâtre de violences jamais égalées, avec à Dakar 20 blessés dans les hôpitaux et 72 étudiants interpelés !

Le Ministre de l’Enseignement supérieur a cru bon d’indexer la responsabilité des étudiants dans cette nouvelle crise, en évoquant l’existence « d’ étudiants de longue durée », et de « fraudes des étudiants sur les bourses », pour faire de leur « malveillance » ainsi établie, la cause des violences dans ces Universités.
Mais alors, qui a accepté à l'université ces "étudiants de longue durée?" Les étudiants eux mêmes ou l'incurie des autorités du ministère chargé de l'Enseignement supérieur et des autorités universitaires.

Le gouvernement ne peut pas se prévaloir de sa propre turpitude!
Se plaindre aujourd’hui pour mettre les bénéficiaires de cette incurie à l’index, c’est une manière peu intelligente de déplacer les problèmes qui minent notre système d’enseignement supérieur, et de dédouaner les principaux responsables et les politiques qu’ils ont mises en œuvre dans ce secteur.
De même, c’est encore la même protection des véritables responsables, quand le Ministre dénonce l’existence de plus de 2700 étudiants qui reçoivent des bourses dont ils n’ont pas droit, tenant ainsi de faire encore à la faute des étudiants, accusés de percevoir frauduleusement une bourse, comme s’ils les avaient « volées à la « Nation » !
Il faudrait arrêter cette culpabilisation sans fondement pour justifier les répressions policières dont ils sont régulièrement l’objet, dès qu’ils se manifestent pour protester contre leur sort.

Ce sont ,surtout, les organisations des parents d’élèves qui ont laissé ces étudiants à leur sort, en les mettant dans le dilemme de choisir entre la résignation, ou le recours à des actions désespérées pour se faire entendre.
Jamais une organisation de parents d’élèves n’a pris fait et cause, pour les étudiants, pour leur donner des moyens alternatifs, dans la défense de leurs intérêts.

Au contraire, elles se complaisent dans des actions de médiation entre gouvernement et étudiants en lutte, comme s’il ne s’agissait pas de l’avenir de leurs propres enfants qui est en jeu.
Donc, tant que l’on occultera la responsabilité de ceux dont l’incurie dans la gestion de ce secteur est la cause principale de la crise dans l’Enseignement supérieur, pour culpabiliser les étudiants afin de justifier la répression de leurs luttes, et, tant que les organisations des parents d’élèves démissionnent dans leur mission de défendre l’Ecole et des apprenants, pour servir de médiateur » ou autre « modérateur, les étudiants n’auront que des « actions suicidaires », comme recours pour se faire entendre.
Cette démission des organisations des parents d’élèves laisse le champ libre à différents lobbys pour manipuler le désarroi des étudiants à des fins politiciennes, ou carrément mafieuses dans la drogue et la prostitution.
Une pareille situation dans le contexte économique difficile actuel de notre pays, couplé d’une exacerbation de la tension politique en perspective des Locales du 29 juin, est une aubaine pour les activistes de l’opposition qui rêvent, à cette occasion, d’un « troisième tour des Présidentielles de 2012 », pour prendre leur revanche sur le Président Macky Sall, et soustraire les siens des procédures judiciaires dont ils ont l’objet pour « enrichissement illicite ».
Donc, le Président Macky Sall et ses alliés de BBY devraient se ressaisir, pour créer les conditions d’apaisement de la situation universitaire, en libérant les interpelés, en soignant les blessés, en payant à temps les bourses, et en sanctionnant ceux qui sont coupables d’incurie dans leur gestion, dans la perspective d’une véritable « Concertation Nationale sur l’Ecole et l’Université » pour forger un large consensus national dans le secteur de l’Education, que les parodies de concertation ,comme la CNAES, ne peuvent produire.
Les organisations des parents d’élèves devraient se concerter le plus tôt possible pour rencontrer les dirigeants des organisations d’étudiants, pour prendre le relais de leurs luttes, afin de prendre en charge, au près des autorités, les maux dont ils souffrent.
Les étudiants ne devront plus se sentir seuls, ou livrés à des lobbys politiques et mafieux, dans leur quête de conditions de vie et d’étude décentes, pour faire éclore leurs aptitudes dont la Nation a besoin.
Le pourrissement de cette crise est porteuse d’une grande instabilité en perspectives des Locales, dont notre peuple pourrait bien se passer.
Il est temps de mettre fin à ce cercle infernal de « négociations – luttes- répressions » qui est devenu la marque de fabrique de nos Universités.

Ibrahima SENE PIT/SENEGAL
Fait à Dakar le 23 Mai 2014


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1.Posté par Gaspillage le 25/05/2014 03:07
http://dakar-echo.com/economie/item/4315-financement-du-programme-%C3%A9conomique.html

Université entre violence et impunité
lundi, 23 décembre 2013 01:05

"L'injustice est une mère qui n'est jamais stérile et qui produit des enfants dignes d'elle."
Adolphe Thiers.

LE RAPPORT D’AUDIT QUI MET À NU LA GESTION DE MARY TEUW NIANE
(rapport commandité conjointement par les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et de l’Économie et des Finances, sur financement de la Banque mondiale)
sur ndarinfo
UGB-de-Saint-Louis-Le-rapport-d-audit-qui-met-a-nu-la-gestion-de-Mary-Teuw-Niane
__________

"Chaque fois qu'un homme défend un idéal, ou une action pour améliorer le sort des autres ou s'élever contre une injustice, il envoie dès lors une petite vague d'espoir." Robert Fitzgerald Kennedy

«LA JUSTICE DOIT FAIRE LA LUMIERE SUR L’ARGENT INJECTE DANS L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR»
BIRAHIM SECK DU FORUM CIVIL
sur seneplus
la-justice-doit-faire-la-lumiere-sur-l%E2%80%99argent-injecte-dans-l%E2%80%99enseignement-superieur
Publication 16/09/2013

Actuellement, la polémique fait rage entre le Saes et ministère de l’Enseignement Supérieur sur l’utilisation des milliards injectés dans l’enseignement privé pour l’orientation des bacheliers. Qu’est ce que cela vous inspire ?

Le Saes a tout à fait raison de demander des comptes au gouvernement sur l’argent injecté dans l’enseignement supérieur pour la prise en charge des bacheliers orientés dans les universités privées. Les dirigeant du Saes n’ont usé que des dispositions des articles 14 et 15 de la Déclaration des droits de l’Homme et des peuples qui fait partie intégrante du préambule de notre constitution qui prône la bonne gouvernance et la transparence. Il ne devrait y avoir même pas de polémique. Les autorités devraient même rendre compte avant que le Saes ne le demande. Les étudiants également doivent demander des comptes parce que les services sont pour eux.

De plus, mon étonnement est plus grand sur le silence affiché par le gouvernement par rapport aux différents audits publiés sur l’enseignement supérieur qui intéressent les autorités de l’enseignement supérieur et au plus haut niveau. C’est grave et inquiétant au moment où nous dit que l’Etat veut injecter 302 milliards dans le domaine de l’enseignement supérieur.

La justice traque des citoyens sénégalais et quand on produit des audits qui intéressent les membres du gouvernement ou des administrateurs, l’Etat ferme les yeux. Ce sont ces pratiques que les Sénégalais ont combattues. La justice sénégalaise doit également faire la lumière sur l’argent injecté dans l’enseignement supérieur. Les rapports d’audit sont là.

Cependant la Banque mondiale est également interpellée car il ne sera logique ni acceptable que de l’argent soit à nouveau injecté sans que la vérité ne soit connu sur les faits invoqués dans ces rapports d’audit sur l’enseignement supérieur.

Le Saes est bien dans son rôle et il appartient à l’Etat d’éclairer les Sénégalais si on veut avoir un enseignement supérieur de qualité dans un espace de sérénité et de lumière.
_________

"Ne l'oubliez jamais : celui qui laisse commettre une injustice ouvre la voie à d'autres injustices." Willy Brandt

«MARY TEUW NIANE MENE LE PRESIDENT DROIT AU MUR»
SEYDI ABABACAR NDIAYE, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU SAES
Oumar KANDE | Publication 23/08/2013
sur seneplus «mary-teuw-niane-mene-le-president-droit-au-mur »

« Seydi Ababacar Ndiaye, continuant son interpellation, demande quelle suite sera donnée à l’audit des universités où il a été noté une mauvaise gestion généralisée, «y compris la gestion du ministre actuel quand il était recteur de l’Ugb».

«Est-ce qu’on peut continuer à faire confiance à des dirigeants qui ont été épinglés par différents rapports ? IL Y A AUSSI UN AUTRE DOCUMENT COMMANDITÉ PAR L’ACTUEL RECTEUR DE L’UGB AU NIVEAU DE LA DÉLÉGATION POUR LA RÉFORME DE L’ETAT ET DE L’ASSISTANAT TECHNIQUE (DREAT), QUI ÉPINGLE LE MÊME MINISTRE.

Ce document à montré que l’actuel ministre de l’Enseignement supérieur, quand il était recteur à l’Ugb, son jeu favori c’était de créer des postes de responsabilité, de direction. Il en avait créé dix-neuf dans une petite université comme l’Ugb et il y avait des conséquences sur la masse salariale car tous ces directeurs avaient l’équivalent d’un million d’indemnité.

Ces manquements devraient édifier qu’il faut faire les bonnes enquêtes et prendre les individus qu’il faut pour les missions importantes.

Quelqu’un qui dirige une simple université et qui a ces types de comportement, on lui confie le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Il y a lieu de se poser des questions», a dit Seydi Ababacar Ndiaye. »

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