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CRISE ALIMENTAIRE AU NORD SENEGAL: l'insécurité alimentaire menace 3 millions de personnes.

Jeudi 22 Janvier 2015

Près de 3 millions de personnes feront face à l’insécurité alimentaire, desquelles 927 000 seront en situation de crise, entre janvier et mars 2015. L’information est contenue dans un rapport récent d’Ocha, nous apprend un communiqué du Centre d’étude et de coopération internationale (Ceci) reçu lundi à notre rédaction. Le Ceci, grâce au soutien de l’Usaid en partenariat avec la Fédération des Associations du Fouta pour le Développement (FAFD), met en œuvre depuis 2012 le projet d’urgence et de sécurité alimentaire au Nord Sénégal afin de soutenir les populations les plus vulnérables. «Le projet, qui est maintenant dans sa troisième phase, se déroule dans une zone en proie aux sécheresses et à l’insécurité alimentaire. Il assure une aide d’urgence à plus de 100 villages et hameaux de la région de Matam et du département de Podor. Depuis ses débuts, le projet a permis de mettre sur pied plus de 70 jardins maraîchers », nous apprend le communiqué. « Cette troisième phase devrait toucher directement 18 000 bénéficiaires, et 72 000 de façon indirecte, dans des villages et hameaux des régions de Saint-Louis et de Matam », a signalé Mouhamadou Lèye, Directeur pays du Ceci au Sénégal. Selon lui, il y a « actuellement un coordonnateur, trois spécialistes en agriculture, sept animateurs et une spécialiste Efh pour intégrer la dimension genre au sein du projet » Il est également rappelé dans le même communiqué que « la première phase du projet, allant d’août 2012 à juin 2013, avait permis aux populations les plus vulnérables de neuf villages de bénéficier d’une aide d’urgence pour la mise en place de jardins maraîchers, des formations sur les techniques culturales pour l’agriculture sous pluie, les jardins (pépinières), l’achat de semences de céréales et pour les outils agricoles ». Par conséquent, précise le texte, « plus de 15 780 bénéficiaires avaient alors été directement atteints et 31 560 indirectement ». La deuxième phase, de juillet 2013 à juin 2014, avait permis de faire creuser « cinq nouveaux puits et d’en réhabiliter sept afin d’alimenter des villages où les femmes devaient auparavant parcourir de très longues distances pour avoir accès à l’eau ». Par conséquent, « l’alimentation de la population s’est ainsi améliorée » après que « plus de 150 femmes ont reçu des formations sur la production de céréales et sur la mise en place de jardins maraîchers ». Sudonline.sn


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