Cheikhou GAYE, l’adjoint au chef de village de NGAYE, surpris par les travaux de terrassement de la zone par un privé, s’interpose. Une plainte sera déposée par le titulaire de cette nouvelle délibération et l’homme sera arrêté puis relâché par la gendarmerie. Comme une trainée de poudre, la nouvelle s’empare du village qui fait bloc derrière son fils.
En mobilisation, ce matin sur la zone affectée, les dignitaires du village ont fustigé « la démarche cavalière » de la Commune de GANDON qui, disent-ils, « fait fi du consensus en matière de gestion foncière ». Après le constat d’un huissier, hier, les populations qui soupçonnent un gros scandale financier autour de cette affaire, vont déposer une plainte.
« C'est incroyable. Ils ont délibéré sur une surface déjà délibérée et qui sert de forêt naturelle et de parcours pour le bétail », crie M. GAYE. « Ils ne savaient même pas qu’une délibération a été faite en 2005 et n’ont demandé aucun renseignement relatif à ce dossier auprès du chef de village avant de procéder à l’affectation de ces terres », a-t-il ajouté.
Alors qu’ils exigent une réparation de l’affront et de l’injustice commise au grand dam de la cité sainte de NGAYE, les populations, elles, constatent avec amertume la destruction des grands arbres qui longeaient ces sols. « Il faudrait qu’ils marchent sur nos cadavres pour pouvoir continuer ces travaux », avertit Vieux BOYE, le mandataire du Khalif de NGAYE.
Interrogé par nos soins, Kalidou BÂ, l’adjoint au maire de GANDON, soutient que la délibération a été faite sans irrégularités. « Ces surfaces ont été confiées à un opérateur parce que la zone concernée n’a pas été exploitée par les populations », souligne M. BÂ.
►►► Suivez la réaction des populations ...
En mobilisation, ce matin sur la zone affectée, les dignitaires du village ont fustigé « la démarche cavalière » de la Commune de GANDON qui, disent-ils, « fait fi du consensus en matière de gestion foncière ». Après le constat d’un huissier, hier, les populations qui soupçonnent un gros scandale financier autour de cette affaire, vont déposer une plainte.
« C'est incroyable. Ils ont délibéré sur une surface déjà délibérée et qui sert de forêt naturelle et de parcours pour le bétail », crie M. GAYE. « Ils ne savaient même pas qu’une délibération a été faite en 2005 et n’ont demandé aucun renseignement relatif à ce dossier auprès du chef de village avant de procéder à l’affectation de ces terres », a-t-il ajouté.
Alors qu’ils exigent une réparation de l’affront et de l’injustice commise au grand dam de la cité sainte de NGAYE, les populations, elles, constatent avec amertume la destruction des grands arbres qui longeaient ces sols. « Il faudrait qu’ils marchent sur nos cadavres pour pouvoir continuer ces travaux », avertit Vieux BOYE, le mandataire du Khalif de NGAYE.
Interrogé par nos soins, Kalidou BÂ, l’adjoint au maire de GANDON, soutient que la délibération a été faite sans irrégularités. « Ces surfaces ont été confiées à un opérateur parce que la zone concernée n’a pas été exploitée par les populations », souligne M. BÂ.
►►► Suivez la réaction des populations ...
NDARINFO.COM