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Commentaire sur le continent Africain

Samedi 31 Mai 2014

Les véritables obstacles pour le développement du continent Africain consistent en l'ineffectivité de son indépendance et le retard par rapport à son intégration. Ces obstacles, contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, trouvent leur origine dans la conspiration orchestrée par les puissances étrangères, conspiration face à laquelle les élites africaines ont cédé et encouragé. Ainsi le peuple Africain fait erreur de confier à ces élites la noble mission d'intégrer ainsi que de développer le continent. Il est temps que les populations Africains reprennent les choses en main via une citoyenneté active gage d'une veille rigoureuse, d'un contrôle et d'un suivi par rapport à la gestion des choses pour enfin réussir ensemble ce que nos élites ont échoué: l'intégration et l'émergence du continent Africain..


Je viens, par ce billet, vous livrer mon opinion sur l'état du contient Africain après 64 bonnes années d'indépendance. Tout d’abord précisons que Loin est de chez nous l'idée de vouloir faire un état des lieux de tous les obstacles qui bloquent le développement et l’unité du continent Africain : Chose qui serait d’ailleurs fastidieuse. Toutefois cela ne me donnera pas raison, en traitant du contient africain, d'occulter certains éléments-maîtres dans l'explication des choses. En effet, Acceptons qu’il y ait vraiment beaucoup à dire sur le sort du continent Africain mais personne ne peut tout dire quoi que tout mérite d’être dit. C’est ainsi j’ai choisi de mettre la focale sur deux axes qui sont essentiellement englobant et qui, selon moi, permettront d’avoir ne serait-ce qu’une petite lueur sur la situation : Ces deux axes sont la question de l’indépendance et la question de l’intégration du continent Africain. Elles constituent, à mon avis, les obstacles majeurs pour le développement du continent Africain. Donc je les traiterai avant de contribuer personnellement à la réflexion.
Avant de dire quoi que ce puisse être, permettez-moi de vous connecter d’abord à mon horizon de perception des choses afin que vous puissiez comprendre ma position par rapport à ces questions tout au long de mon argumentaire. Ainsi le contenu de cet article transpirera de ces convictions suivantes :
D’abord je crois personnellement que l’Afrique est toujours colonisée.
Ensuite je crois que l’intégration Africaine a été systématiquement empêchée par les puissances occidentales via la colonisation, la balkanisation puis le Néocolonialisme.
Enfin je conçois qu’aussi longtemps que l’Afrique reste dans cette forme de mondialisation qui ne prend véritablement pas en compte ses réelles préoccupations, le développement restera pour elle un vœu cher ou une idée mais ne sera jamais une réalité.
Maintenant que savez comment je perçois les choses, attaquons le sujet à vif.
SUR L’INDEPENDANCE DU CONTINENT AFRICAIN
Pour moi la situation du continent Africain est très interpellatrice sur la question de son indépendance. Les interminables tâtonnements des chefs d’états Africains, le manque de vision, la dépendance déguisée sous forme de coopération et le « suivisme » illimité que le les Etats d’Afrique font montre sont autant d’éléments qui témoignent inéluctablement de l’ineffectivité de l’indépendance des états Africains. Nul ne peut justifier autrement la présence des bases militaires Européennes si ce n’est reconnaitre que c’est là la preuve la plus plausible que l’Afrique est toujours colonisée. Sinon comment expliquer le fait que l’Union Africaine fait appel à l’OTAN pour une certaine logistique au DAREFOUR ?
Comme expliquer le fait que l’Afrique, après 64 ans d’indépendance, n’arrive toujours pas à gagner sa place dans les hautes instances de représentation des sociétés du monde ; où sa voix peine toujours à être entendue? Comment expliquer le fait que la plupart des pays africains survivent du « Food-Assiting » (Sénégal, le Mali, le Niger, le Tchad et la Centrafrique importent quasiment 45 % de leur propre nourriture de l'étranger) ? S’engager à vouloir répondre à ces interrogations, c’est s’engager à accepter qu’il y a un malaise véritable dans l’indépendance Africaine. Malaise qu’il faut oser, de façon endogène, regarder en face.
Aujourd’hui, il ne s’agit plus d’une nouvelle pour les intellectuels africains avisés, ni pour la plupart des membres de la société civile africaine que l’Afrique n’est pas véritablement indépendante. Tout le monde sait très bien, qu’au de là des grands discours, « les maitres d’autrefois sont toujours les maitres d’aujourd’hui ».
Malheureusement l’histoire ne rapporte pas tout, Sinon nombreux seraient les africains qui auraient compris que la décolonisation obéissait exclusivement à une logique de préparation d’un terrain de domination plus colossale. En réalité, les anciennes puissances colonisatrices savaient qu’elles devaient bientôt devoir quitter l’Afrique car des mouvements ayant l’ambition d’atteindre vaille que vaille les indépendances commençaient peu à peu à émerger au niveau du continent. Alors elles présentaient la menace que cela pouvait présenter à l’égard des intérêts qu’elles avaient sur le sol africain ; intérêts qu’il n’était hors de question d’abandonner !
Donc tout naturellement ont-elles pensé à élaborer une stratégie beaucoup plus sécurisée de contrôle et de domination. C’est ainsi que la décolonisation fut entreprise après qu’elles se soient assurées qu’elles ne tarderaient pas à opérationnaliser la nouvelle forme de colonisation communément appelé le Néocolonialisme que nous vivons de nos jours. A ce niveau, ces puissances colonisatrices ont fait exprès de léguer aux Africains des institutions et des œuvres que ces derniers ne seraient capables de manier que grâce à leur assistance. Ainsi justifieraient-elles leur présence dans les hautes instances Africaines. Par exemple la France a laissé à ses anciennes colonies une monnaie : Le Franc CFA. Aujourd’hui, la France justifie sa présence au Conseil d’Administration de l’UEMOA par le fait qu’elle assure la convertibilité du Franc CFA et ainsi siège pour le continent, sur les questions économiques et monétaires, à l’ONU où l’Afrique n’a pas son mot à dire.
Ces puissances coloniales savaient que les Etats Africains nouvellement indépendants, après une année de manœuvre solitaire ou d’exercice gouvernemental, se révéleront improductifs et retourneront chez elles pour demander de l’aide. C’est ce dont Le Professeur Cheikh Anta DIOP parlait lorsqu’il disait que « l’Africain ressemble à cet esclave du 19ème siècle qui, libéré par son maitre, va à un pas de la porte puis revient au cours de la maison parce qu’il ne sait plus où aller ». C’est exactement comme elles l’avaient planifié que les choses se sont passées.
Et cela poursuit toujours dans la mesure où on est nombreux à constater ces copies pales et ce mimétisme infantilisant que les états Africains continuent de faire preuve. Toutes les institutions africaines ont été créées à l’image des institutions de Breton Wood. A l’aune de toutes ces considérations dégagées, force est pour nous de reconnaitre enfin que l’Afrique est gravement dépendante. Et tant que cette dépendance ne sera pas atténuée ou du moins allégée, elle ne connaitra jamais le développement et la prospérité.
SUR L’INTEGRATION AFRICAINE
On nous rapporta qu’après les indépendances, les chefs d’états africains pères fondateurs de l’OUA se sont retrouvés au Pays de Kwameh Nkrumah pour bâtir ensemble « l’ambition de faire de telle sorte que le découpage de l’Afrique qui a été saucissonnée en son temps puisse sauter et que les Africains puissent à termes se retrouver» Aziz SOW, Ancien Ministre du Sénégal Chargé du NEPAD, de la Bonne Gouvernance et de l’Intégration Economique Africaine. En ce sens, leur objectif principal était d’avoir les Etats-Unis d’Afrique. Mais tout le débat, lors de cette rencontre était marqué par une divergence de conception sur l’Unité Africaine.
Ainsi il y avait le groupe de Monrovia et celui de Casablanca. L’un défendant l’unité immédiate avec la réalisation d’un Etat Fédéral Africain, d’une Armée Fédérale Africaine et d’une Monnaie Commune Africaine etc. Tandis que l’autre privilégiait l’intégration de manière progressive en passant par des unités sous-régionales et régionales avant d’arriver à l’Etat Fédéral Africain ; laquelle a fini par être privilégiée !
Par la suite il y a eu un certain nombre de tentative de regroupement à vocation sous-régionale, dans le cadre de l’Afrique de l’Ouest on a la CEDEAO l’UEMOA, l’OHADA etc., dans le but de rompre d’avec cette césure qui a fait que des pays comme le Sénégal et le Mali se regardent aujourd’hui comme des étrangers alors qu’avant la colonisation ils vivaient sous le même empire et pendant la colonisation sous la même administration. En effet l’idée était que la somme de la réussite de toutes unités régionales et sous-régionales devait permettre la création des Etats-Unis d’Afrique à un moment T.
Mais malheureusement tout ceci n’était et ne restait que de la théorie ! Aujourd’hui, après 61 années d’exercice de l’OUA devenue UA en Juillet 2002 et des années d’exercice pour les autres communautés d’intégration africaine, pour certains l’intégration Africaine c’est la consécration d’un vieux rêve panafricain et pour d’autre le concept est tout simplement une utopie voire une diversion face à la paralysie de ces communautés d’intégration.
Moi par contre je vous en propose une autre version explicative de cette situation.
L’organisation de l’Unité Africaine (OUA) a été créée par les lobbyistes étrangers pour neutraliser les véritables tentatives d’unités proprement africaines et ainsi maintenir la colonisation et le pillage des ressources du continent Africain. Certains d’entre vous peuvent se permettre de dire mais de quoi est-il entrain de parler comme ça ? Mais je pense qu’après avoir suivi ce documentaire d’Alex Jones sous titré Illuminati et Gouvernance Mondiale : End Game, vous serez tenté de penser comme moi ou du moins de relativiser votre conception des choses.
Je vous avez dit que la décolonisation a été programmée pour préparer le terrain à la recolonisation. Et cette recolonisation n’est plus une question de brutalité ou de rapport de force, mais elle est plutôt une question d’intelligence, de stratégie et de préparation. Les anciennes puissances coloniales ont récupéré les plus brillants parmi les Africains pour les emmener en Europe, laver leurs cerveaux, leur inculquer de nouvelles valeurs et idéologies et en faire des vassaux !
Ainsi elles se seront stratégiquement lavées la peau de toute accusation en tant qu’ennemis officiels du continent en le décolonisant tout en s’assurant de l’autre coté que les vassaux africains, « ready-to-work », perpétueront par eux même la mission. En effet ce sont les propres fils de l’Afrique qui deviennent désormais les ennemis de l’Afrique. Ce beau travail d’anticipation des puissances étrangères a porté des fruits succulents car on réalise que les chefs d’Etats Africains sont des exécuteurs, des complices serviles pour la cause du Nouvel Ordre Mondial.
Ce que je dis est tellement vrai qu’aujourd’hui on sait que beaucoup de chefs d’état Africain ont été poussé à adhérer à ces communautés d’intégration sans même trop y croire. La preuve c’est le fait que ces organismes d’intégration sont perfusés par le financement des institutions de Breton Wood alors que ce sont les chefs d’états membres qui devaient se charger de le faire. Ensuite on note cette défectuosité dans le fonctionnement de ces communautés d’intégration qui s’explique par la rétention des chefs d’états membres à opérer les transferts de souveraineté qui feraient que ces outils puissent être véritablement opérationnels.
Ce qui me désole le plus c’est le fait de remarquer que la plupart des organismes d’intégration comme l’Union Africaine n’existent que sur le papier, mais qu’à la réalité du terrain et de l’action, les limites sont vite atteintes » comme le dit Babacar Justin Ndiaye Politologue Sénégalais.
En outre il ya le fait que « les états Africains, bien qu’ayant, par leur appartenance à des communautés d’intégration, souscrits à des mécanismes et à des traités relatifs à la libéralisation des échanges n’ont ni intégré leur marché, ni élaboré des zones de libre échange ni constitué d’unions douanières. » disait Le professeur Aly SYLLA de l’Université de Bouaké. Aussi le plus grand catastrophe c’est l’insécurité juridique du contient africain qui s’explique essentiellement par l’ineffectivité du caractère supranational des actes normatifs des communautés d’intégration due au vide juridique dans les pays membres, et ce, malgré l’existence de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA) crée en 1993 à l’île Maurice.

Les pays Africains ne sont pas convergeant sur le plan économique et l’environnement économique du continent n’est pas viable. Ceci produit comme résultat la réticence des investisseurs face à ce désordre et favorise le cloisonnement économique du contient. Pire encore « l’Afrique commerce avec l’Europe et avec les autres continents mais ne commerce pas avec elle-même, or l’Afrique est appelée à commercer avec elle-même » disait Le Professeur ivoirien Nicholas Agbohou. Et on sait, à ce niveau, que ce qui explique cette situation c’est le fait de la diversité des monnaies au sein du continent, rendant, par ailleurs l’activité économique quasi-impossible.
Je pense que le tableau des réalités du continent Africain est tellement contrasté par ces nationalismes exacerbés, ces conflits et tensions interminables et ces diversités de monnaies et de régimes politiques au point que prononcer le mot d’unité ou d’intégration aujourd’hui relève d’une hérésie. D’ailleurs en 2007 le politologue Sénégalais se posait ces questions suivantes :
« Qu’est-ce qu’il ya de commun entre l’île Maurice qui est un mini-dragon économique, un havre de paix et de prospérité et le Kaffurnum de la République Démocratique du Congo? Qu’est-ce qu’il ya de commun entre la Tunisie où l’Etat est convalescent et l’Algérie ou la vigueur de l’Etat est telle que l’Etat lui-même a dégénéré en Etat-Policier? Allons-nous associer des états en situation de dégradation institutionnel très avancé à d’autres états qui fonctionnent le plus normalement du monde » ? Ainsi concluait-il qu’on ne peut plus se permettre de parler de fusion organique des états Africains, donc pas des Etats-Unis d’Afrique.
En effet, il faudrait accepter que l’Idée des Etats-Unis d’ Afrique ne soit plus plausible dans la tête des gens dans ce contexte actuel où on observe ces différences flagrantes entre les pays du continent Africain. Et laissez moi vous dire que toutes ces réalités au sein du contient ont été accentuées par les élites africaines en parfaite complicité avec les Bilderberg Group, la Commission trilatérale, le Council on Foreign Relationship (CFR) et autres multinationales.

CONTRIBUTION.

En fait même si l’idée des Etats-Unis d’Afrique n’est plus plausible aujourd’hui, ce n’est cependant pas une raison de penser que l’Unité Africaine serait impossible. En effet si certains se basent sur ces guerres et ses diversités au sein du continent Africain pour dire que l’unification du gouvernement africain n’est plus possible, ne devraient-ils pas aussi laisser de la marge pour penser que c’est justement à cause de cette désintégration qu’il ya tous ces problèmes dans le continent? Mais là n’est pas le débat car aujourd’hui, quoi qu’on dise, le contient n’est pas uni.
Moi je pense personnellement que même si on ne parvient pas à cette unification du gouvernement africain avec un Etat Fédéral Africain, une armée et une monnaie communes africaines etc, on peut tout de même parvenir à établir une liste de critères de convergence sur les plans politiques, économiques, sociaux et culturels que les pays africains s’appliqueront à respecter.
Comme l’avait si bien proposé Aziz SOW Ancien Ministre Sénégalais « Il serait alors question de chercher à fédérer un certain nombre de secteurs et de travailler ensemble autour de ces secteurs pour élaborer une politique africaine commune ». Il serait aussi question d’avoir une structure suffisamment forte pour peser au niveau de toutes les instances du haut de sa légitimité.

Je pense, tout comme Aziz SOW, qu’il est possible de s’entendre autour d’un certain nombre de secteurs autour desquels ou peut élaborer un consensus ou une sorte de fédération. Par exemple dans le cadre des Affaires Etrangères trouver un consensus sur un certain nombre de domaines et celui qui aurait la charge de ce secteur n’aurait pas toute liberté de décider sur toute la politique étrangère du continent mais sur des questions autour desquels il ya consensus il sera habilité à aller les défendre, se faisant aider en cela par ses pairs.
Il faudrait alors réfléchir, sous ce rapport, sur tout ce qui peut ne peut pas constituer d’entraves aux questions dites de souveraineté pour élaborer des consensus. Si cette réflexion est engagée de manière rigoureuse, elle aura produit l’évidence que même si cette fusion organique des états n’est pas envisageable, il est quand même possible de s’entendre sur une politique éducationnelle commune pour tous les africains, une politique agricole commune, une politique des infrastructures qui soit commune etc. C’est autour de ces axes là qu’il faudrait essayer de voir comment déterminer un minima qui ferait l’objet de démarche concertée et désigner des représentants pour défendre les intérêts du continent Africain.
Dans ce registre-ci, on n’est plus dans le cadre de l’intégration Africaine mais plutôt dans celui de l’interdépendance Africaine qui se trouve être jusque là, la meilleure formule pour résoudre les problèmes du continent Africain. Babacar Justin NDIAYE parle de concert harmonieux des états et précise, dans ce sens, qu’ « Il faut que les africains osent, de façon endogène, prendre en charge leurs problèmes, sans injonction ni influence extérieure, mais procéder à une autocritique essentiellement africaine pour mieux réajuster le dire panafricain ».

En définitive ce qui explique l’état de l’intégration, à mon avis, c’est que les africains y ont été conduit involontairement. Cela se traduit par le fait qu’ils n’ont pas procédé étape par étape, c'est-à-dire par groupe de pays qui ont des critères de convergence avec d’autres qui s’y accrochent petit à petit.
Les Africains n’ont même pas eu le choix de définir un panafricanisme institutionnel vers lequel ils aimeraient tendre. Essé Amouzou dit dans ce sens, dans son livre intitulé « l’Impact de la culture occidentale sur les cultures africaines », que « l’Europe, sous couvert ou sous-couleur de culture, a embarqué l’Afrique dans son aventure sans prendre ni même attendre son avis ».
Ainsi les choses qui sont à faire:
- Pour nos dirigeants il s’agit de rompre d’avec cette dépendance et arracher la liberté du continent qui se trouve être confisquée par les puissances occidentales. Il s’agit aussi de miser sur le capital humain du continent africain en ayant confiance aux jeunes et en les confiant les plus grandes responsabilités et missions du continent en lieu et place de ces soi-disant experts venus des pays occidentaux sans aucune véritable expertise et qui nous bloquent davantage. Il faudrait que les dirigeants se saisissent et comprennent qu’il est temps d’oser faire face aux réalités et de les assumer.

- Pour les populations africaines il s’agit d’encourager l’intégration par le bas telle que développée par le Professeur Aly SYLLA de l’Université de Bouaké. C'est-à-dire procéder par l’amour, le respect, le soutien et la considération de l’autrui. Il faut enterrer ces stéréotypes, et ces jugements de valeurs qui ne font qu’accentuer les tensions et finalement la désintégration. On a confié à nos élites et nos dirigeants la noble tâche d’intégrer notre continent, et aujourd’hui vous voyez là où on en est après 64 années d’indépendance. Il faudrait que les Africains, de manière générale, comprennent qu’ils ont le même destin, malgré les barrières artificielles que les colons les ont léguées. Ainsi il nous faudrait, nous populations africaines, soucieuses de l’avenir et du destin du continent, opposer à cette situation une CITOYENNETE AFRICAINE ACTIVE pour réussir ensemble, dans ce continent, ce que nos dirigeants ont échoué.

VIVE L’AFRIQUE, VIVE L’INDEPENDANCE, VIVE L’INTEGRATION !!!


Usman TUREY
Communicant/UGB/Saint-Louis




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1.Posté par Samuel Guebo le 10/10/2016 17:33
Ton analyse, très clairevoyante, se fonde sur des sources de notoriété et je m'en rejouis énormément Usmane. Si je ne partage pas l'idée qu'on devrait ranger aux oubliettes les Etats Unis d'Afrique, concept un peu présompteux je l'avoue, c'est par ce que je concois cela comme un aboutissement de plusieurs étapes liées.

L'union à l'échelle continentale passe nécessairement par une collaboration régionale faites d'échanges commerciaux plus massifs et d'un cardre juridique conçu en faveur de tels échanges. La gblobalisation telle qu'on la connait enseigne une chose: ceux qui réuissent sont ceux qui s'unissent au niveau régional. Il ny'a qu'a regarder du côté de l'amérique latine et son MERCOSUR ou vers l'Asie avec ASEAN.

Alors viendrait l'union monétaire. Etape possible uniquement à la condition d'une intégration réelle des marchés régionaux, l'union monétaire est un processus de longue halèine. Les "Etats Unis d'Amérique ont du attendre plus de cent ans avant de se doter d'une monaie commune" aiment à le rappeler l'Economiste Sanou Mbaye dans son livre l'Afrique au secours de l'Afrique.

En fin de parcours, viendrait alors l'unité politique sous une forme fédérale par exemple ou non. C'est un concept qui ne relève absolument pas de l'imaginaire.

Toutefois ton approche souligne un point d'une rédoutable efficacité : l'implication citoyenne dans le processus d'intégration. J'en suis convaincu, le citoyen, échelle réduite de la nation peut combler les insuffisances des élites. Les initiatives citoyennes et la mouvance associative se posent en alternatives viables face aux défis sociaux en Afrique.

2.Posté par Samuel Guebo le 10/10/2016 17:35
Ton analyse, très clairevoyante, se fonde sur des sources de notoriété et je m'en rejouis énormément Usmane. Si je ne partage pas l'idée qu'on devrait ranger aux oubliettes les Etats Unis d'Afrique, concept un peu présompteux je l'avoue, c'est par ce que je concois cela comme un aboutissement de plusieurs étapes liées.

L'union à l'échelle continentale passe nécessairement par une collaboration régionale faites d'échanges commerciaux plus massifs et d'un cardre juridique conçu en faveur de tels échanges. La gblobalisation telle qu'on la connait enseigne une chose: ceux qui réuissent sont ceux qui s'unissent au niveau régional. Il ny'a qu'a regarder du côté de l'amérique latine et son MERCOSUR ou vers l'Asie avec ASEAN.

Alors viendrait l'union monétaire. Etape possible uniquement à la condition d'une intégration réelle des marchés régionaux, l'union monétaire est un processus de longue halèine. Les "Etats Unis d'Amérique ont du attendre plus de cent ans avant de se doter d'une monaie commune" aiment à le rappeler l'Economiste Sanou Mbaye dans son livre l'Afrique au secours de l'Afrique.

En fin de parcours, viendrait alors l'unité politique sous une forme fédérale par exemple ou non. C'est un concept qui ne relève absolument pas de l'imaginaire.

Toutefois ton approche souligne un point d'une rédoutable efficacité : l'implication citoyenne dans le processus d'intégration. J'en suis convaincu, le citoyen, échelle réduite de la nation peut combler les insuffisances des élites. Les initiatives citoyennes et la mouvance associative se posent en alternatives viables face aux défis sociaux en Afrique.

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