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Cour d'assises de SAINT-LOUIS - Meurtre d’un boutiquier : Travaux forcés à perpétuité pour Alioune Sarr

Dimanche 24 Novembre 2013

Les espoirs de Alioune Sarr, qui avait interjeté appel, ont été déçus. La Cour d'Appel de Saint-Louis a conformé sa peine initiale : travaux forcés à perpétuité. Le meurtrier du boutiquier du village de Saré Fodé, en 2007, retourne en prison pour le restant de sa vie.

Une confirmation de peine a été opposée à la requête formulée par Alioune Sarr qui trouvait qu'une première condamnation de la Cour d'assises de Kaolack en 2012 était excessive par rapport aux faits qui lui étaient reprochés. Pendant la procédure et les interrogatoires, l'accusé a toujours reconnu avoir donné la mort, mais a catégoriquement nié toute tentative de vol. Après une cavale de quatre ans, réussissant à chaque fois à passer entre les mailles du filet des forces de sécurité, Sarr avait déjoué toutes les stratégies qui étaient mises en place pour l'arrêter.

Les faits qui lui sont reprochés remontent au 9 août 2007. Venu du village de Ngagass (communauté rurale de Ndiaganiao, département de Mbour), le berger Alioune Sarr se retrouve au village de Saré Fodé (communauté rurale de Malèm-Niani) après plusieurs mois de transhumance. Là-bas, il se rend à la boutique du nommé Alassane Sow pour acquérir quelques produits de consommation. « Alassane m'a alors interpellé et m'a accusé de vol ».

Tabassé par le boutiquier, Alioune Sarr lui porte trois coups fatals au thorax. Après avoir commis son forfait, Sarr prend la fuite, laissant sur place son fusil de chasse, une cartouche. Interrogée, la femme de la victime décline l'identité de l'auteur du crime. Ses aveux seront corroborés par Mamadou Diab Dieng, son employeur, qui livre aux enquêteurs la filiation complète de Sarr.

Le défenseur d’Alioune Sarr, maître Bamar Faye, a demandé l'infirmation de la peine de condamnation. Il a sollicité de la cour le bénéfice d'une large circonstance atténuante, car, dit-il, les coups ayant entraîné la mort d’Alassane Sow sont involontaires. L'avocat général a, quant à lui, rejeté toutes les circonstances atténuantes. Selon lui, Sarr n'a été nullement provoqué. Et sur la base de ces observations, il a requis une confirmation de peine. Après délibéré, la cour a finalement confirmé la peine des travaux forcés à perpétuité.

Le Soleil et Ndarinfo.com


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