Connectez-vous
NDARINFO.COM
NDARINFO.COM NDARINFO.COM
NDARINFO.COM
Accueil
Envoyer à un ami
Version imprimable
Augmenter la taille du texte
Diminuer la taille du texte

DIABÈTE : une situation « catastrophique » à Saint-Louis.

Lundi 14 Novembre 2016

Doudou DIOP, président de l'Association des personnes diabétiques de Saint-Louis
Doudou DIOP, président de l'Association des personnes diabétiques de Saint-Louis
La maladie suit, encore, sa forte propension à Saint-Louis, nourri par plusieurs facteurs aggravants, dont la sédentarité, la malbouffe, le refus pour certains de changer leurs habitudes alimentaires.

Saint-Louis s’offre un taux de 10,4% sur la moyenne nationale qui est de 2,1%. Une dernière étude dénombre 25.000 atteintes par cette pathologie. « Une situation catastrophique », a signalé, ce matin, Doudou DIOP, le président de l’Association des personnes diabétiques à la commémoration   de la journée mondiale dédiée à la lutte contre cette maladie, au Centre Keur Mame Fatim KONTE.

En plus des actions habituelles de sensibilisation et d'informations, un dépistage a été fait, au profit des populations démunies.

Chose étonnante, malgré cette forte prévalence et la persistance du danger, il n’existe par d’unité diabétique dans la capitale du nord. « Thiès, Dakar, Ziguinchor et les autres régions en disposent, mais Saint-Louis se voit privée de cette nécessité », a déploré le président DIOP qui interpelle le ministre de la santé et de l’action sociale Éva Marie Col SECK sur ce manquement inexplicable.

Ce centre devrait notamment mettre les diabétiques à l’abri de complications et réduire le fardeau des périples incessants qu’ils sont tenus d’effectuer pour se faire traiter à Dakar.

Les diabétiques de Saint-Louis réclament, par ailleurs, et vivement, la mise en œuvre diligente de loi de règlementation de la médecine traditionnelle. «  Les tradipraticiens assaillent les médias au détriment des diabétiques », dénonce M. DIOP. «  Les guérisseurs aggravant la maladie », a-t-il fustigé, en réitérant l’engagement de son association à œuvrer pour une meilleure prise en charge sanitaire de ses membres.


NDARINFO.COM

 


Réagissez ! Vos commentaires nous intéressent. Cliquez ici !

1.Posté par Xam sa bop le 14/11/2016 18:35
Commençons par arrêter les sodas à la moindre visite ou repas de fête...buvons de l'eau! Attention aux cubes, qui, rappelons-le,servent normalement à faire un bouillon de plusieurs litres et ne devraient donc pas être utilisés comme du sel et du poivre...Limitons les bouillies de mil sucrées comme le lakh ou le tiakri, mangeons des légumes et des crudités, mettons 200mL d'huile là où nous en utilisons 1L!!! N'oublions pas que le riz contient du sucre...

2.Posté par paracétamol le 14/11/2016 22:09
sans oublier le sucre dans le thé et le café.
pour la majorité, je ne crois pas trop à l'impact des sodas.
le nombre bu lors des visites et cérémonies est quand même réduit ramené au total des jours.
buvons du vin lors des cérémonies...... je plaisante..... quoique.
revenir aux légumes traditionnels : mil, manioc, etc.

3.Posté par Tintin le 14/11/2016 22:28
Depuis le temps qu'on répète que l'on mange trop gras trop sucré au Sénégal ça devrait rentrer dans les têtes .....mais le poids des traditions est tel que rien ne bouge ! tous les jours c'est le sempiternel Thiebooudienne , faire manger une simple salade composée est bien dure à faire avaler à beaucoup de Sénégalais

4.Posté par paracétamol le 15/11/2016 03:14
l'alimentation est quand même un gros problème dans beaucoup de pays, quelqu'y soit, non?

5.Posté par Tintin le 15/11/2016 07:36
En dehors des USA ou la mal bouffe est catastrophique dans beaucoup d'autres pays la nourriture est mieux équilibrée ,

6.Posté par paracétamol le 15/11/2016 09:18
il faut actualiser vos connaissances!
mais je ne remets pas en cause les mauvaises habitudes alimentaires au Sénégal.
aux mauvaises habitudes domestiques, se rajoutent les nouvelles habitudes comme les fastfood, hamburger......

7.Posté par Tintin le 15/11/2016 12:36
la mal bouffe , dans les pays riches s'attaquent aux classes pauvres et fragiles ......mais au Sénégal et à St Louis avec un peu d'effort la population pourrait manger un peu plus de légumes (tomates , courgettes , carottes , courgettes , haricots verts) sachant tres bien que les budgets sont serrés pour trop de familles

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter

Merci d'éviter les injures, les insultes et les attaques personnelles. Soyons courtois et respectueux et posons un dialogue positif, franc et fructueux. Les commentaires injurieux seront automatiquement bloqués. Merci d'éviter les trafics d'identité. Les messages des faiseurs de fraude sont immédiatement supprimés.