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Gaston Berger (1896-1960), un Saint-Louisien, un philosophe franco-sénégalais humaniste et père de la prospective. Par M. Amadou Bal BA

Dimanche 23 Juillet 2017

Une université, créée à Saint-Louis, dont SENGHOR avait posé la première pierre le 14 janvier 1975, et inaugurée en 1990 par le président Abdou DIOUF, porte le nom de Gaston BERGER. Ce philosophe, industriel et administrateur, peu connu du grand public, réunissait pourtant en lui des qualités antinomiques : «l’action et la réflexion, les affaires et la philosophie, l’idéalisme et le pragmatisme, le mysticisme et la raison» dit Paul LOMBARD dans son dictionnaire des amoureux de Marseille. Homme d’action de très haute culture, curieux et humaniste, Gaston BERGER était attaché à construction d’un monde meilleur. Les études qu’il a menées attestent un intérêt vif pour tout ce qui touche à la connaissance de l’être humain. La riche expérience accumulée l’avait convaincu de l’urgente nécessité de solutions neuves aux problèmes humains de son temps. La réalité de demain dépend de nous : «Regarder un atome le change, regarder un homme le transforme, regarder l’avenir le bouleverse» écrit-il dans «Phénoménologie du temps et de la prospective». Face à la crise philosophique et historique que traverse la première moitié du XXème siècle, Gaston BERGER envisage de restaurer la conduite de la raison humaine. Il éprouve la nécessité de redonner du sens aux choses et aux trajectoires humaines dans leur rapport au monde. En humaniste, Gaston BERGER a pour souci d’améliorer l’esprit humain, pour un monde meilleur. D’une part, son œuvre étudie les fondements de la connaissance dans la philosophie et dans la science. Gaston BERGER pense que la philosophie doit être à même de mettre en perspective les connaissances issues de la science et notamment de la science appliquée, dont le développement récent accroît la puissance entre les mains des hommes. D’autre part, son action administrative se concentre principalement sur l’amélioration de l’éducation dans l’enseignement supérieur et de façon complémentaire sur la culture.


Gaston Berger (1896-1960), un Saint-Louisien, un philosophe franco-sénégalais humaniste et père de la prospective. Par M. Amadou Bal BA
Gaston BERGER est un métis né le 1er octobre 1896 à Saint-Louis du Sénégal, centre de l’élégance et du bon goût, ville également d’Aminata SOW FALL et d’Ousmane Socé DIOP, écrivains sénégalais. Il était, dès son enfance, placé sous le signe de la coopération des races et de l’universalité de la culture. Son père, Etienne BERGER, était officier de tirailleurs sénégalais et vivait avec Emilie ROUSSEAU «Amélie, ma grand-mère paternelle (..), avait reporté tout son amour sur son fils unique et ses petits-enfants, ma sœur Claude et moi. Elle avait un côté sacrificiel. Sans métier ni ressources, elle dépendait de nous. Amélie était née à Nantes dans une famille de petits employés des postes, des Rousseau. Jeune, elle avait suivi ses parents en Indochine. (…). Je n’ai jamais compris comment elle était arrivée au Sénégal pour épouser un militaire mulâtre. Elle ne parlait pas de cet homme dont elle avait divorcé. Mais elle évoquait l’Afrique» écrit Maurice BEJART. Etienne BERGER était né lui-même d’un sous-officier qui avait épousé une femme sénégalaise, originaire de Gorée, Fatou DIAGNE. «Mon grand-père paternel, Etienne Michel Félix Berger, était un mulâtre. Il était né d’un militaire français et d’une Sénégalaise de culture portugaise, Fatou Diagne. Voilà l’origine de mon ascendance africaine. Quand mon père riait, quand il chantait, son côté africain était évident» écrit Maurice BEJART. Gaston BERGER «n’a jamais renié son héritage sénégalais, et c’est en venant à un pèlerinage aux sources, qu’il a révélé aux étudiants sénégalais médusés, qui étaient en grève : ma grand-mère Fatou DIAGNE était une négresse de Gorée. Il a fait plus : il nous a tracé le chemin, en nous rappelant, par sa vie et par son œuvre, que toute civilisation est un métissage biologique et culturelle» dit SENGHOR dans une interview à la Revue des Deux Mondes.
Inventeur de la prospective, il est aussi le père du célèbre danseur et chorégraphe marseillais, Maurice-Jean BERGER, alias Maurice BEJART (1927-2007). «Mon sang noir est de plus en plus important pour moi. Quand on vieillit on retombe en enfance» dit Maurice BEJART qui a crée un Mudra-Afrique à Dakar. «Je suis né sept ans après le mariage de mes parents, en 1927. Avant de fonder une famille, mon père, Gaston Berger, voulait sortir de sa condition d’ouvrier. Jusque-là, il n’avait eu ni le temps, ni les moyens d’étudier. A 18 ans, en 1914, il s’était porté volontaire et avait fait la guerre. C’est donc à 25 ans qu’il a passé son bac. Puis, il a fait ses études de philosophie avant de fonder la Société de Philosophie du Sud-Est. Il était devenu philosophe, mais pendant toute mon enfance, il a travaillé dans une usine d’engrais, à deux pas de chez nous, rue Ferrari, à Marseille. Il allait vendre des engrais en campagne, dans sa camionnette» dit Maurice BEJART.
Etienne BERGER prit sa retraite à Perpignan. Le divorce de ses parents obligea le jeune Gaston à quitter le lycée au moment d’entrer en classe de première. C’est alors que sa mère et sa tante s’installèrent à Marseille, et que devant les nécessités de la vie, le jeune Gaston dut trouver un emploi dans une fabrique d’huile.
La première guerre mondiale arrive, Gaston s’engage le 1er octobre 1914. Il reste cinq sous l’armée et revient avec la Croix de guerre. Démobilisé, il reprend sa place dans l’entreprise où il avait débuté, laquelle est devenue une fabrique d’engrais. Son patron reconnaît ses mérites et admire le courage de ce jeune homme qui décide de ré-entreprendre seul, des études difficiles ; il lui laisse volontiers du temps pour son travail personnel ; un jour viendra où il lui proposera de devenir son associé dans l’affaire. Entre temps, Gaston se marie avec Germaine CAPPELLIERES, une marseillaise. Devenu père de famille, il accepte l’association. Mais son rêve est de devenir professeur de philosophie et décide de préparer deux baccalauréats. Le baccalauréat en poche à 23 ans, il s’inscrivit à la Faculté d’Aix pour approfondir son vif intérêt pour la philosophie. En 1924, il obtint successivement un certificat d’études supérieures en philosophie et une licence qui récompensait une étude sur le thème «Liberté individuelle et solidarité sociale». Il continua ses études de philosophie en soutenant un mémoire en 1925 sur la question de la contingence, «Les conditions de l’intelligibilité et le problème de la contingence», et valida parallèlement un diplôme d’études supérieures de physiologie à la Faculté des Sciences de Marseille. Tenté un moment par des études de médecine, il resta fidèle à la philosophie et créa l’année suivante la première Société d’études philosophiques à son domicile de la rue Ferrari à Marseille. Au cours des années 1930, Gaston BERGER étudia la philosophie auprès de maîtres idéalistes, René LE SENNE (1882-1954), Maurice BLONDEL (1861-1949), qui «parièrent» sur BERGER pour en faire leur continuateur. Puis auprès de Léon BRUNSCHVICG (1869-1944) qui fut le directeur de sa thèse soutenue le 23 mai 1941 à la Faculté des Lettres d’Aix, sous le titre «Recherches sur les conditions de la connaissance. Essai d’une théorétique pure». La thèse complémentaire, Le cogito dans la philosophie de Husserl, fut dirigée par Emile BREHIER (1876-1952), qui qualifia son auteur de la manière suivante : «La solidité du style, la fermeté et la cohérence de la pensée, la nouveauté de la méthode font de cette thèse une œuvre distinguée, qui classe son auteur parmi les penseurs de valeur».
Gaston BERGER est successivement chargé de cours en 1941, maître de conférences (1945), professeur dès 1946 à la faculté des Lettres à Aix et Visiting professor à Buffalo, au Etats-Unis de 1948 à 1949. Alors qu’il était directeur général adjoint de l’Enseignement supérieur, Gaston BERGER mit en place l’Institut National des Sciences Appliquées (I.N.S.A.) qui porte maintenant son nom. Ce projet de formation répondait à une forte demande : la France manquait d’ingénieurs et avait besoin de techniciens pour reconstruire le pays. Il existe des INSA à Rennes, Strasbourg Toulouse et Rouen. Membre de l’Institut en 1955, il a été Directeur de l’Enseignement supérieur de 1953 à 1960.
I – Gaston BERGER, un philosophe humaniste, inspiré par la clarté
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Si l’on cherche à embrasser d’ensemble la carrière, l’œuvre, la personnalité de Gaston BERGER, on peut dire qu’avant tout il fut un humaniste. Eveilleur d’idées, organisateur, administrateur méthodique, il l’a été. Mais on doit préciser que cet industriel-philosophe fut autre chose qu’un technicien supérieur. A travers les questions d’organisation, d’administration, il voyait l’homme. Il pensait même que la plupart des difficultés qui surgissent dans la marche d’une affaire, dans la conduite d’une institution, sont des problèmes de relations humaines. Il excellait à les résoudre parce qu’il se préoccupait d’abord de saisir la psychologie des autres.
Philosophe, Gaston BERGER s’est attaché à méditer un seul mystère : celui de la clarté. Si l’angoisse des profonds est parfois supérieure, disait-il, à la trahison des clairs, la joie la plus pure est de comprendre et la question qui mérite le plus de fixer l’attention est : «Qu’est-ce que comprendre ?».
Gaston BERGER a introduit «la théorétique», conçue comme une science de la compréhension. L’objectif de cette philosophie qui s’appuyait notamment sur les travaux d’Husserl et de Descartes était de fournir des «outils» susceptibles d’aider à la compréhension du monde. Dans sa démarche du connaître, Gaston BERGER avait deux maîtres pour cela : un maître allemand, Edmund HUSSERL, qui fut surtout un logicien de la perception ; un maître français, René DESCARTES, qu’il cite abondamment et pour qui il éprouvait une véritable ferveur. S’il pense souvent comme Edmund HUSSERL, il s’exprime à la manière cartésienne. Il n’accueille que des idées claires et distinctes. Et il a la chance, ou le mérite, de les traduire dans des formules simples, parfois chaleureuses, toujours nettes. Constamment, il donne une leçon de précision, d’ordre, d’élégance, qui font de lui un maître à écrire autant qu’un maître à penser.
Gaston BERGER condamne la manière traditionnelle de poser le problème de la connaissance : c’est un problème sans signification puisque, pour pouvoir juger de la valeur, des limites et des conditions de la connaissance, il faut savoir ce qu’elle est. Mais s’il est impossible de l’analyser directement, on peut l’étudier indirectement grâce à la manière dont elle répond à l’appel de tout ce qui s’offre à elle. Or la théorétique est une possibilité de la connaissance ; il convient donc de l’interroger en recourant à des symboles et à des relations intérieures au monde pour exprimer ce qui dépasse le monde.
Sa recherche philosophique est restée centrée sur les grandes réalités de la conscience. Ses thèmes préférés sont la valeur de la connaissance, la présence de l’être, l’appel de l’art et de la poésie, la situation du moi, l’engagement, le dialogue, l’amour, le temps, le courage. Mais la phénoménologie ne l’a pas détourné de la métaphysique. Il et demeuré fidèle à la mémoire de Maurice BLONDEL, dont il fut l’un des familiers, ainsi qu’à l’enseignement de Jacques PALIARD, dont il fut l’élève et l’ami. Ses convictions spiritualistes, son goût pour les études mystiques où il retrouvait une clarté supérieure, car à ses yeux le mysticisme n’était pas une expérience sans structure, sa fidélité au théisme chrétien où il voyait une exigence permanente de conversion, il les doit sans conteste à ce qu’il appelait l’Ecole d’Aix.
Comme philosophe, il a été le principal introducteur de la philosophie husserlienne en France ; il a secondé René Le SENNE dans l’approfondissement théorique et la mise en application pédagogique de la caractérologie de l’École hollandaise ; il a esquissé une phénoménologie de la mémoire, dans laquelle le devenir est une donnée concrète et le temps une notion construite, voire un mythe collectif, une illusion, qui permet aux hommes «de s’unir, d’espérer ensemble, de trembler ensemble, d’aimer ensemble, de travailler ensemble» dit-il.
Gaston BERGER est un philosophe, haut-fonctionnaire et entrepreneur français. Gaston BERGER, le fondateur des Études philosophiques en 1925, a joué un rôle décisif dans l’introduction intellectuelle, mais aussi matérielle et institutionnelle, de la phénoménologie d’Edmond HUSSERL (1859-1938) en France. «J’existe, c’est bien évident. Mais qui suis-je ? Je dirai que je suis un homme, et plus précisément cet homme-ci, engagé dans une situation unique ; ou du moins je suis cette intimité secrète et douce qui échappe au regard d’autrui et n’existe que pour soi… De ceux qui sourient des longues dissertations husserliennes sur l’ego, combien en est-il qui se sont distingués de leur vie intérieure ?» écrit Gaston BERGER dans son ouvrage «Les thèmes principaux de la phénoménologie».
En 1925, Gaston BERGER avait fondé la Société d’études philosophiques et la revue Etudes Philosophiques. Cette société savante lui permit alors d’entrer en contact avec un grand nombre de philosophes et d’organiser dès 1938 le premier congrès des Sociétés de philosophie de langue française. «Études philosophiques» est une revue d’abord publiée à Marseille, la revue fut initialement le Bulletin d’une société philosophique régionale, et maintenant diffusée par les Presses Universitaires de France. Il s’agissait de rendre compte des travaux locaux tout en assurant la communication des orientations et des résultats de la recherche au plan international. La revue s’est attachée à maintenir cette double vocation, ancrage dans la tradition philosophique et ouverture sur l’actualité de la philosophie en train de se faire. Elle est un lieu d’élaboration et d’échange de la recherche philosophique ; elle donne un état de la recherche française et internationale, en publiant des études d’histoire de la philosophique mais aussi bien des articles de percée rédigés par de jeunes chercheurs ou des philosophes de réputation internationale.
II – Gaston BERGER, l’inventeur de la prospective ou avoir un coup d’avance.
Si Gaston BERGER souhaitait comprendre le monde dans lequel il vivait, il voulait aussi pouvoir en connaître l’avenir. C’est pour cette raison, qu’il fonda en complément à la théorétique, le mouvement «Prospective. Gaston BERGER défendra formellement dès 1955 la naissance d’une science de «l’homme à venir», d’une «anthropologie prospective» qui serait chargée d’étudier les différentes situations dans lesquelles l’homme pourrait se trouver dans l’avenir. Le philosophe appelle ainsi à anticiper les circonstances qui existeront lorsque se développeront les actions préparées au moment de leur détermination, pour ne pas «manquer demain les buts que nous poursuivons, plus sûrement encore que nous n’avons manqué aujourd’hui ceux que nous nous proposions hier». Cette idée de prospective s’est construite à partir de deux mondes, celui de la pensée et celui de l’action, celui du «voir» et celui du «faire». La prospective s’est inspirée de nombreux engagements et de nombreux philosophes, parmi lesquels René Le SENNE, Léon BRUNSCHVICG, Edmund HUSSERL. Mais, elle est surtout étroitement associée à la pensée de Maurice BLONDEL, et plus particulièrement à sa philosophie de l’action. «Gaston Berger, c’était un métis franco-sénégalais. (…) C’est précisément sa situation de métis, la nécessité pour lui de faire la symbiose entre ses différents héritages qui l’a poussé à scruter l’avenir et à créer la science de la prospective» dit SENGHOR. Gaston BERGER est l’un des rares philosophes à s’intéresser à l’avenir. Comme tous les agents économiques, l’Etat a du mal à prévoir l’avenir. Gaston BERGER s’intéresse à la capacité des savants à faire comprendre leurs recherches et à celle des hommes à prévoir de façon rationnelle leur avenir et à utiliser cette prévision pour orienter leurs décisions, notamment économiques. Son projet sur la prospective, «épuré par la philosophie, et précisé dans l’action, habitait ce noble esprit, préoccupé du temps et épris de l’éternité» écrit François PERROUX.
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Selon lui, l’avenir a été oublié par les philosophes. Les décisions s’inspirent trop du passé, qui pourtant ne contient ni ne préfigure l’avenir. L’idée de départ est la suivante : «L’avenir n’est pas ce qui vient après le présent, mais ce qui est différent de lui». En cela, Gaston BERGER s’éloigne de la prévision en en soulignant les limites, avertissement qui résonne étrangement bien à notre époque. La «prospective» ainsi pensée par Gaston BERGER était une science du «comprendre en avant», avoir un coup d’avance et plus exactement «une science de la compréhension de l’avenir pour participer à sa réalisation». Ce projet se concrétisa par la création du Centre international de Prospective et par des réflexions interdisciplinaires qui avaient comme objectif principal de prévoir les besoins de demain tant d’un point culturel et moral que philosophique ou matériel. La prospective demandait une «imagination créatrice». En conséquence, cet avenir doit être construit, d’où la célèbre citation de Gaston BERGER : «Demain ne sera pas comme hier. Il sera nouveau et dépendra de nous. Il est moins à découvrir qu’à inventer». Gaston BERGER, qui comptait naturellement beaucoup sur l’enseignement pour inventer cet avenir aime à citer Paul VALERY qui écrit, à propos de l’enseignement : «Il s’agit de faire de vous des hommes prêts à affronter ce qui n’a jamais été». Pour lui, agir à long terme suppose « de comprendre l’avenir et non pas de l’imaginer ».
Le 13 novembre 1960, Gaston BERGER a trouvé la mort dans un accident de voiture sur l’autoroute du Sud, à Longjumeau, à quelque 20 kilomètres de Paris. En 1949, avant de partir pour l’Amérique du Sud en avion, il avait écrit un testament remis Mme BERGER. On y retrouve son amour pour sa famille, son désir de l’harmonie entre ceux qui l’avaient entouré : «Je ne regretterai de la vie terrestre ni la puissance, qui est méprisable, ni les plaisirs, qui sont fragiles. Je ne puis m’empêcher de songer avec regret aux êtres. Il n’y a sur terre que deux choses précieuses : la Première, c’est l’amour. La seconde, bien loin derrière, c’est l’intelligence. Amour et intelligence ne se séparent d’ailleurs pas à qui en entend bien le sens. En dehors de cela, il n’y a rien».
Bibliographie
1 – Contributions de Gaston Berger
BERGER (Gaston), BEJART (Maurice) La mort subite, journal intime, Paris, Séguier, 1990, 240 pages ;
BERGER (Gaston), Caractère et personnalité, Paris, PUF, 1956, 111 pages ;
BERGER (Gaston), CHEVALIER (Jean-Jacques), DURAND (Charles) Le fédéralisme, Paris, P.U.F. 1956, 411 pages ;
BERGER (Gaston), DARCET (Jean), Prospective : rapport de l’Occident avec le reste du monde, avant-propos de Marcel Demonque, Paris, P.U.F. 1959, 99 pages ;
BERGER (Gaston), Etapes de la prospective, préface Jean Darcet, Paris, P.U.F. 1967, 343 pages ;
BERGER (Gaston), L’homme moderne et son éducation, préface de Edouard Morot-Sir, Paris, P.U.F. 1962, 368 pages ;
BERGER (Gaston), L’idée d’avenir et la pensée de Teilhard de Chardin, Paris, P.U.F. 1961, 131 pages ;
BERGER (Gaston), Le cogito dans la philosophie de Husserl, Paris, Aubier, éditions Montaigne, 1941, 156 pages ;
BERGER (Gaston), MOROT-SIR (Edouard) Phénoménologie du temps et prospective, Paris, P.U.F. 1964, 278 pages ;
BERGER (Gaston), OPPENHEIMER (Robert), LEVY (Maurice), Le progrès technique et scientifique et la condition de l’homme, Paris, P.U.F. 1960, 135 pages ;
BERGER (Gaston), Phénoménologie du temps et prospective, préface Edouard Morot-Sir, Paris, PUF, 1964, 278 pages ;
BERGER (Gaston), Questionnaire caractérologique, Paris, P.U.F. 1973, 16 pages ;
BERGER (Gaston), Recherches sur les conditions de la connaissance ; essai d’une théorétique pure, Aix-en-Provence, Faculté des Lettres et Sciences humaines, 1941, 193 pages ;
BERGER (Gaston), Traité pratique et d’analyse du caractère, Paris, P.U.F. 1955, 251 pages.
2 – Critiques de Gaston Berger
BAYEN (Maurice), «Gaston Berger, 1896-1960», Revue de l’Enseignement supérieur, n°4, octobre-décembre 1960, pages 5-10 ;
BRAUDEL Fernand, «Gaston Berger 1896-1960», Annales. Économies, Sociétés, Civilisations, 1961, 16ème année, n°1, pages 210-211 ;
BOISDEFFRE (Pierre), «Avec Léopold Sédar Senghor», La Nouvelle Revue des Deux Mondes, mars 1981, pages 513-529, spéc. page 524 ;
D’HOMBRES (Emmanuel), DURANCE (Philippe), GABELLIERI (Emmanuel), sous la direction de, Gaston Berger : humanisme et philosophie de l’action, Paris, L’Harmattan, collection prospective, 2012, 108 pages ;
DURANCE (Philippe), «Aux origines de la prospective : l’influence de Maurice Blondel sur la pensée initiale de Gaston Berger», novembre 2010, 14 pages ;
ESCUDIE (Marie-Pierre), Gaston Berger, les sciences humaines et les sciences de l’ingénieur. Un projet de réforme de la société, Thèse en science politique, sous la direction de Jacques Michel Faucheux, Université Lumière, Lyon II, 6 décembre 2013, 414 pages ;
GINISTI (Bernard), Conversion spirituelle et engagement prospectif pour une relecture de Gaston Berger, préface Georges Bastid, Paris, éditions Ouvrières, collection Points d’appui, 1966, 264 pages ;
GOUHIER (Henri), Notice sur la vie et les travaux de Gaston Berger (1896-1960), Paris, Firmin Didot, 1962, 29 pages ;
JAUVIN (Raymonde, soeur), Gaston Berger, philosophe et éducateur, Thèse de doctorat, Grenoble, Université des sciences sociales de Grenoble, 1971, 355 pages ;
LIVIO (Antonio), Béjart, Lausanne, Paris, 1970, réédition 2004, éditions L’âge d’homme, 280 pages ;
LOMBARD (Paul), Dictionnaire des amoureux de Marseille, Paris, EDI 18, 2013, 365 pages ;
MONSEU (Nicolas), «Gaston Berger, lecteur de Husserl, l’élégance française», Etudes philosophiques, 2002 (62) 2, pages 293-315 ;
SENGHOR (Léopold, Sédar), préface de, Hommage à Gaston Berger, Dakar, Université de Dakar, 1962, 51 pages ;
Hommage à Gaston Berger : colloque du 17 février 1962, Aix-Marseille, Faculté des Lettres et Sciences Humaines, éditions Ophrys, 1964, 134 pages ;
MESNARD (Pierre), «Gaston Berger, 1896-1960» Cahiers de civilisations médiévales, 1960, n°3, vol 12, pages 430-432 ;
PERROUX (François), «Gaston Berger, 1896-1960», Revue du Tiers-Monde, 1960, t1, n°4, pages 397-398 ;
TOURNIER (Gilbert), Le coeur des hommes. Essai sur le monde actuel et la prospective de Gaston Berger, Paris, A. Fayard, 1965, 278 pages ;
VARET (Gilbert), La Philosophie française 1958-1961. Hommage à la mémoire de Gaston Berger, Paris, Jean Vrin, 1961, 290 pages ;
VIRIEUX-REYMOND (Antoinette), «Hommage à Gaston Berger», Revue de théologie et de philosophie, 1961, 1, pages 60-63 ;
WENIN (Christian), «In Memoriam, Gaston Berger», Revue Philosophique de Louvain, 1960, 58, n°60, 652-653.
Paris, le 9 août 2017 par M. Amadou Bal BA – http://baamadou.over-blog.fr/


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1.Posté par yagar-yagar le 23/07/2017 21:53 | Alerter
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Paris le 9 août 2017! C'est de la science-fiction ou quoi? Ou M. Bal Bâ a été emporté par l'élan de la prospective qui est la science de l'anticipation si j'ai bien compris!

2.Posté par wasanar le 24/07/2017 11:16 | Alerter
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Bonjour M. Ba, juste pour apporter quelques correctifs. L'université de Saint-louis a été créée par la loi N° 90-03 du 02 janvier 1990 et régie par le décret N° 90-054 du 19 janvier 1990. Comme tu l'as dit, elle a ouvert ses portes en décembre 1990. Elle est dénommée « Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis » six ans plus tard par le décret 96-1016 du 04 décembre 1996. Pour son inauguration c'est en 1997 par le Président Abdou Diouf et non en 1990 comme annoncé.

3.Posté par Tintin le 24/07/2017 15:07 | Alerter
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Les INSA crées par Mr Gaston Berger en France étaient les 1eres écoles d'ingénieurs qui recrutaient sur dossiers , aucun concours d'entrée

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