Cette semaine, si les trois pécheurs du quartier de Goxumbacc de Saint-Louis ne seront pas retrouvés, la famille fera le deuil. Depuis le 21 janvier 2010, 21 pécheurs de la langue de barbarie ont disparu. On est sans nouvelle des trois derniers qui étaient à Mbour, depuis 16 jours. Plusieurs recherches, effectuées par la famille, aussi bien à Mbour qu’à Saint-Louis, n’ont rien donné.
Mauvaise nouvelle pour la population saint-louisienne de la langue de barbarie. Trois d’entre eux qui étaient en marée d’un jour ont disparu dans la mer. «Nous sommes vraiment inquiets. Depuis quelques jours, nous sommes à leur recherche. Ils avaient quitté Mbour pour aller en haute mer. Mais, malheureusement, ils ont eu des problèmes», confesse un des membres de la famille Diakhaté de Saint-Louis. Et notre interlocuteur de poursuivre: «nous sommes convaincus d’avoir peu de chance de retrouver les pécheurs disparus. Si d’ici demain (aujourd’hui lundi 2 janvier), nous n’avons aucune nouvelle d’eux, nous allons faire le deuil». La disparition des pécheurs saint-Louisiens est aujourd’hui une question très sensible. Les pécheurs exigent à l’Etat Sénégalais un dispositif de recherche plus efficace.
Le 21 janvier 2010, six pécheurs de la langue de barbarie avaient disparu. Trois semaines après, la famille a organisé le deuil. Le 20 février 2011 également, 12 pécheurs d’une même famille ne donnent aucune nouvelle. Après 16 jours de recherche, la famille a décidé d’organiser le deuil. Entre le 21 janvier 2010 et aujourd’hui, 21 pécheurs de la langue de barbarie ont disparu, dans des conditions inquiétantes. La recherche des 18 pécheurs s’est terminée par des funérailles. La famille des trois derniers pécheurs disparus compte faire le deuil, cette semaine.
Ousseynou Diop
Mauvaise nouvelle pour la population saint-louisienne de la langue de barbarie. Trois d’entre eux qui étaient en marée d’un jour ont disparu dans la mer. «Nous sommes vraiment inquiets. Depuis quelques jours, nous sommes à leur recherche. Ils avaient quitté Mbour pour aller en haute mer. Mais, malheureusement, ils ont eu des problèmes», confesse un des membres de la famille Diakhaté de Saint-Louis. Et notre interlocuteur de poursuivre: «nous sommes convaincus d’avoir peu de chance de retrouver les pécheurs disparus. Si d’ici demain (aujourd’hui lundi 2 janvier), nous n’avons aucune nouvelle d’eux, nous allons faire le deuil». La disparition des pécheurs saint-Louisiens est aujourd’hui une question très sensible. Les pécheurs exigent à l’Etat Sénégalais un dispositif de recherche plus efficace.
Le 21 janvier 2010, six pécheurs de la langue de barbarie avaient disparu. Trois semaines après, la famille a organisé le deuil. Le 20 février 2011 également, 12 pécheurs d’une même famille ne donnent aucune nouvelle. Après 16 jours de recherche, la famille a décidé d’organiser le deuil. Entre le 21 janvier 2010 et aujourd’hui, 21 pécheurs de la langue de barbarie ont disparu, dans des conditions inquiétantes. La recherche des 18 pécheurs s’est terminée par des funérailles. La famille des trois derniers pécheurs disparus compte faire le deuil, cette semaine.
Ousseynou Diop