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Installation du futur Edile de Podor : le verdict ou la délégation spéciale?

Lundi 18 Août 2014

La bataille pour le contrôle de la mairie de Podor est loin de connaitre son épilogue entre Maitre Aissata Tall SALL et Mamadou Racine SY. L’installation de Madame le Maire Aissata Tall SALL fait par le Préfet du département de Podor, après le décompte de la commission départementale de recensement des votes dont les résultats provisoires suivants, ont donné vainqueur à la liste Benno Ak Aïssata, avec 2.111 voix, contre 2.095 pour la coalition And Ligueyel Podor, de Mamadou Racine Sy, a respecté toutes les procédures édictées par l’arsenal juridique conçu à cet effet : à savoir la loi et le code électorale. Cependant, cette même loi donne la possibilité au candidat perdant de faire un recours en annulation à la Cour d’Appel en cas de contestation.

C’est ce que fit le candidat malheureux. Ainsi le 12 Août 2014, la sentence est dite rétablissant ainsi Mamadou Racine SY dans ses droits comme Maire élu provisoirement avec 1 977 voix, contre 1 967 pour Aissata Tall Sall, après l'invalidation des résultats provisoires du bureau de vote No 1 du CPRS objet du litige dont voici les résultats, (144 voix contre 118, avec une différence de 26 voix favorable à Aissata). Cependant il convient de relever un fait troublant à savoir le boycott de certains magistrats. Malgré les péripéties du procès, le droit est dit par les professionnels de la chose du droit. Bien dit ou mal dit en tous les cas c’est à eux qu’il incombe de juger.

Non content de ce jugement, Madame le Maire donne la réplique et met en scelle la Cour Suprême, qui en dernier ressort, doit départager les protagonistes. C’est dire jusque-là, que toutes les procédures sont respectées et qu’en fin de compte seule la justice, et elle seule aura le dernier mot.

Aux magistrats de la Cour Suprême, l’histoire retiendra la décision qui sera assortie du recours porté à leur jugement. Comme l’ont fait leurs collègues devanciers sur ce dossier, il leurs appartiendra en dernier ressort de donner une fin à cette affaire. En tant que professionnels, et soucieux de la respectabilité de notre justice; ils devront dire le droit et rien que le droit. Ils devront trancher en leur intime conviction, conformément à leur serment. Ils devront enfin juger dans cette justice des hommes, tout en sachant que DIEU soit le plus juste des juges et que toute décision de justice humaine sera rejugée à l’aune de la justice divine. Souhaitons qu’à cet instant fatidique, que nos braves magistrats puissent être quittes devant le JUGE suprême, JUGE des juges.

Quant aux deux protagonistes, ils ont préféré se tourner vers la justice de notre pays, en qui ils ont confiance, sinon, ils ne l’auraient pas fait. Malgré les enjeux, aussi énormes pour chacun d’entre eux, ils ont choisi la voie légale en exploitant tous les recours. Il leurs appartiendra, au-delà de la passion de chacun à vouloir servir ses concitoyens, de savoir raison gardée et continuer à garder la sérénité, contrairement à d’autres acteurs politiques, qui auraient privilégié la force et la violence. Ils doivent continuer à prêcher la paix et le concorde ; Le monde les regarde. De leur attitude découleront beaucoup d’enseignements. Il faut poursuivre la logique de la légalité jusqu’au bout et en accepté le verdict final ; « dura lex ced lex » (dure est la loi mais c’est la loi).

Toute attitude autre que celle-là n’aura que des conséquences fâcheuses pour notre si chère commune de Podor.

A la population de Podor il leur appartiendra d’accepter ou de rejeter le verdict étant donné que cette loi en question est dite au nom du peuple souverain. Elle a voté conformément aux lois électorales ; comme du reste partout au Sénégal. Elle a donc droit de voir son vote désigné le vainqueur. Malheureusement des mains inexpertes ont jeté le discrédit sur ce qui était censé être banal. Ainsi les suffrages valablement exprimés d’environ, plus de 250 électeurs risquent de tomber à l’eau. Et pourtant au vu des résultats annoncés ça et là, l’on comprend bien aisément que le cœur de la population de Podor est en train de balancer tantôt pour l’une tantôt pour l’autre : 16 voix pour Aissata après le décompte des résultats et 10 voix pour Racine après invalidation du bureau 1 du CPRS. Au finish n’allons-nous pas aboutir à une situation ou Podor aura deux maires? Un Maire de cœur et ou un Maire raison ?

Si l’on est arrivée à cette situation, il convient de situer les responsabilités : d’abord de l’Etat dans sa fonction d’organisateur des élections à travers, la désignation des membres des bureaux de vote, la détermination du circuit de collecte des résultats. Ensuite des partis et coalitions de partis politiques qui négligent la question des représentants dans les bureaux de vote, qui parfois sont analphabètes ne sachant même pas remplir le procès-verbal à plus forte raison de porter des mentions sur celui-ci. Enfin de la Commission Electorale Départementale Autonome (CEDA), qui n’est même pas en mesure en pareil cas d’apporter la bonne version des faits pour éclairer la lanterne du juge.

Enfin au vu de l’évolution de la situation, s’il n’y’aura pas de dépassement de soi de part et d’autre, l’on serait tenté de voir les choses évoluer vers l’installation d’une délégation spéciale ; ce qui serait dommage pour la démocratie locale et la décentralisation.

Demba BA dit Vieux Ndiouga Agent de développement local
Tel : 77 630 76 94 E.mail : dembaditvieuxba@gmail.com


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1.Posté par DG le 19/08/2014 12:19
J'ai constaté sur nombreux écrits certaines fautes grammaticales et orthographiques. C'est la raison pour laquelle je vous rappelle cette règle élémentaire: Devant un verbe le mot leur ne prend jamais s. exemple : il leur apprendra ( Dans ce texte ci-dessus leur remplace les juges).
Mes chers il est nécessaire de procéder à cette correction avant la publication de tout texte. Merci et pardon.