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La mémoire balafrée par les énormités de Mbagnick Ndiaye : Macky Sall interdit aux militants d’assister désormais aux cérémonies de passation de servic

Jeudi 24 Juillet 2014

Côté pile, le Président de la République a réaffirmé, en Conseil des ministres du 23 juillet 2014, sa confiance à toute épreuve au ministre de la Culture et de la Communication, Mbagnick Ndiaye, coupable d’une bourde monumentale, lors de sa passation de service avec son successeur aux Sports, Matar Bâ.


Mais côté face, Macky Sall a la mémoire tout aussi balafrée par la récente sortie du ministre reconduit dans le Gouvernement, grâce à la Première Dame Marième Faye Sall. En effet, le locataire du Palais, visiblement marqué par l’énormité des propos de Mbagnick Ndiaye, a instruit, en réunion du Conseil des ministres de ce mercredi, de faire de sorte que, désormais, il n’y ait plus aucune connotation politicienne aux cérémonies de passation de service.

En d’autres termes, Macky Sall a demandé au Chef du Gouvernement que, dorénavant, seuls les deux ministres concernés par la passation de service et l’Inspecteur général d’Etat puissent assister aux cérémonies de passations de service. C’est du moins ce qu’a affirmé le Secrétaire d’Etat à la Communication, Yakham Mbaye, invité à l’édition spéciale de 20 heures sur la Rts, reprise par Actusen.com.

Ce que le Chef de l’Etat n’a pas ajouté dans son argumentaire, c’est que c’est la meilleure façon d’empêcher des ministres comme Mbagnick Ndiaye à raconter des énormités, fussent-elles connues de tout le monde. Pour rappel, le ministre de la Culture et de la Communication a récemment affirmé que si lui et son collègue des Sports Matar Bâ siègent au Conseil des ministres, c’est grâce à l’épouse de Macky Sall. Qui les a nommés, quoi !

Actusen.com


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1.Posté par Abdoukhadre SOW le 25/07/2014 12:08 | Alerter
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Emprunté à Mané Moussa publié le 22 juillet 2014 à 21 h 31 min afriquepresse.net
"Quand on introduit des saltimbanques dans un Etat, on ne peut aboutir qu’aux dérapages.
Au temps de Jules Souleymane Diop, de Latif Coulibaly et de Dansokho avec leurs dérapages dans la calomnie et le grand mensonge, ces individus ont fait des émules, puisqu’il s’agit d’affirmer, de jurer pour être cru et sanctifié comme personnage important au Sénégal.
Quelques balivernes en wolof et le tour est joué.
La faute revient aux intellectuels qui n’ont pas su ou pu occuper leur place dans l’espace politique Sénégalais.
A l’image de ces personnages, chacun va à présent de ses affirmations sans preuves comme il devient de coutume de se faire une notoriété, un nom, un couronnement qui ne tiennent plus compte de la vraie politique qui nous interpelle en matière de programmes de santé, d’éducation, d’investissements ou d’éducation, tout tourne autour du « gassanté ».
Il est dommage que le Sénégal qui connait une démocratie avancée puisse se résoudre à considérer des balivernes pour de la politique.
Le Président a voulu faire du Sénégal, un pays modèle de démocratie, de la prise de pouvoir économique des nationaux un créneau de réussite de développement mais il a été mal compris, tout en ignorant que le pays n’était pas encore prêt à assumer le rôle qu’il voudrait lui donner.
Aucun pays, aucune fortune ne s’est constituée ou développé avec l’argent étranger.
Il faut à chaque nation une élite riche qui puisse rivaliser avec les investisseurs étrangers dans son propre pays.
En Occident, chaque gouvernement cherche à enrichir des hommes et des femmes qui le soutiennent ou qui lui sont fidèles.
Et à chaque gouvernement suivant d’en faire autant; mais les Sénégalais ou encore ceux qui prennent le pouvoir ont mal compris ces enjeux élémentaires qui concourent au développement de tout pays.
Avec la chasse aux biens supposés mal acquis, si l’on introduit cette notion dans notre vie économique et politique, que deviendront nos investisseurs face aux capitalistes internationaux quand la concurrence s’installera pour convoiter un marché? Sans armes financières, nous ne saurons que ramasser les miettes d’une économie, la nôtre par le désarmement de nos citoyens riches. Qui se pose la question de savoir si l’argent des concurrents de nos hommes riches est propre?
Personne évidemment, car nous sommes trop occupés à nous autodétruire, quitte à devenir plus pauvres.
Comment faut-il faire comprendre aux concitoyens que nous avons besoin d’une bourgeoisie locale et nationale forte pour faire face à la concurrence internationale et à l’économie de marché globalisée?
Difficile de le faire admettre sauf à demander aux investisseurs à s’allier de force au capital étranger pour qu’ils ne puissent pas être tancés d’enrichissements illicites.
Chers Sénégalais, admettons qu’aucune grande fortune ne peut se prévaloir d’une propreté sans faille.
En Occident, nous retrouverons toujours les traces d’un enrichissement fait parfois par notre sueur nègre (esclavage, colonisation et autres) mais personne ne s’en offusque point par cette idée selon laquelle, seuls les Occidents peuvent se prévaloir de détenir de l’argent propre et que les nègres sont toujours des tricheurs.
Quel complexe et naïveté de notre part.
Il est plus que temps de nous instruire et nous cultiver en délaissant nos balivernes que nous prenons pour des discours sérieux qui nous maintiendront dans un sous-développement perpétuel.
Vive le Sénégal, vive la démocratie et vive l’Etat de droit sans l’égoïsme qui détruit le monde noir".

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