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Le Burkina Faso veut l’extradition de son ex président Compaore

Vendredi 28 Novembre 2014

Les nouvelles autorités burkinabè vont demander au Maroc d’extrader Blaise Compaoré. et rouvrir le dossier de l’assassinat en 1987 de Thomas Sankara, icône du pays. La transition continue, et un journaliste a été élu président de l’Assemblée nationale



■ Extradition. Le Burkina va demander au Maroc l’extradition du président déchu Blaise Compaoré, a annoncé jeudi le premier ministre intérimaire Isaac Zida, quand les autorités de transition ont déjà menacé à plusieurs reprises l’ancien régime de sanctions.

«Si au niveau de la justice, une plainte est déposée contre le président Compaoré, je pense que nous allons demander au Maroc, bien qu’il n’y ait pas d’accord de justice (...) de mettre le président Compaoré à la disposition de la justice burkinabé», a déclaré M. Zida lors d’une rencontre avec la presse nationale dans son bureau dans la capitale du Burkina.

Blaise Compaoré a fui son pays le 31 octobre pour se réfugier en Côte d’Ivoire avant de rejoindre le Maroc le 20 novembre. Fer de lance du soulèvement contre l’ex-chef de l’Etat, la société civile appelle à des poursuites judiciaires contre Compaoré.

■ Le dossier Sankara. Le lieutenant-colonel Zida a par ailleurs annoncé que le dossier du président Thomas Sankara serait «entièrement rouvert» et que la «justice» serait «rendue».

Le capitaine Thomas Sankara a été assassiné le 15 octobre 1987 lors d’un coup d’Etat qui a porté au pouvoir son ami et frère d’armes Blaise Compaoré.

Lors de sa prise de fonction, le président de la transition Michel Kafando a annoncé que des investigations seraient menées pour identifier la dépouille présumée du capitaine Sankara, considéré comme le «Che africain».

La famille Sankara demande depuis 1997 l’exhumation du corps de ce héros national, icône du panafricanisme qualifiée de «Che africain», pour vérifier que le corps enterré est bien le sien, ce que la justice burkinabè n’a jamais accepté.

■ Nominations et malaise dans l’armée. Le président de la transition au Burkina, Michel Kafando a par ailleurs destitué le chef d’état-major particulier du président déchu Blaise Compaoré, considéré comme son plus fidèle compagnon d’armes, Gilbert Diendéré. Aucune explication n’a été donnée à ce limogeage.

Le président Kafando a également nommé le général de brigade Pingrenoma Zagré «chef d’état-major général des armées», selon un décret officiel. Le général Zagré, qui était jusqu’à présent chef d’état-major adjoint, remplace le général de division Nabéré Honoré Traoré, qui lui a été nommé «conseiller spécial» de M. Kafando.

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