La nouvelle publication du Professeur DIOP, à l’instar de la précédente qui était un Manuel pratique de Grammaire Française, explore une piste à notre connaissance encore vierge au Sénégal : celle de l’histoire locale qui est un genre éditorial difficile à alimenter à cause de la rareté des sources historiques y afférentes d’une part, à cause du risque de susciter le désintérêt de la plus grande frange du public d’autre part.
Mais rien qu’à lire son titre, la nouvelle parution évite manifestement ces écueils. C’est une histoire du Gandiol inséparable à la fois de celle de la colonie du Sénégal, de celle des royaumes traditionnels du Cayor et du Baol, de celle des empires du Grand-Djolof et du Tékrour ; l’histoire locale du Gandiol touche même à celle du Trarza des Arabo-berbères almoravides et à celle du Wagadou, premier grand Etat noir de l’Afrique soudano-sahélienne.
La perspective de l’histoire locale du Gandiol, élargie à l’échelle nationale voire sur supranationale, relève moins d’une artificielle stratégie d’écriture que d’une donnée historique objective imposée par la situation historique de la province du Gandiol située à l’embouchure du fleuve Sénégal, point de convergence des routes du Soudan et du Sahara, porte d’entrée des vaisseaux transatlantiques venant d’Europe.
En effet, c’est du Gandiol, depuis les îles du Delta, que s’étaient refugiés les Almoravides avant de lancer, en compagnie de leurs alliés tékrouriens, leur chevauchée triomphante jusqu’à Valence, au-delà de la Méditerranée ; c’est aussi dans le Gandiol que les élites politiques du Tékrour déclinant se regroupèrent avant d’entamer le patient processus de constitution du futur Etat central du Grand-Djolof ; c’est encore par le Gandiol que les colonisateurs français ont commencé la conquête des territoires longeant la vallée du fleuve Sénégal.
L’auteur Sidy Fakha Diop tente, par cet ouvrage, de réconcilier l’historiographie avec les origines classiques du genre en restituant à la narration explicative ses lettres de noblesse grâce à l’écriture d’une histoire épurée de ses conjectures théoriques et de ses oripeaux académiques. Dans un style accessible qui ne concède rien à la facilité paresseuse, l’auteur s’engage à restituer à ses compatriotes, le plus fidèlement possible, une part de leur patrimoine oublié.
NDARINFO.COM
Mais rien qu’à lire son titre, la nouvelle parution évite manifestement ces écueils. C’est une histoire du Gandiol inséparable à la fois de celle de la colonie du Sénégal, de celle des royaumes traditionnels du Cayor et du Baol, de celle des empires du Grand-Djolof et du Tékrour ; l’histoire locale du Gandiol touche même à celle du Trarza des Arabo-berbères almoravides et à celle du Wagadou, premier grand Etat noir de l’Afrique soudano-sahélienne.
La perspective de l’histoire locale du Gandiol, élargie à l’échelle nationale voire sur supranationale, relève moins d’une artificielle stratégie d’écriture que d’une donnée historique objective imposée par la situation historique de la province du Gandiol située à l’embouchure du fleuve Sénégal, point de convergence des routes du Soudan et du Sahara, porte d’entrée des vaisseaux transatlantiques venant d’Europe.
En effet, c’est du Gandiol, depuis les îles du Delta, que s’étaient refugiés les Almoravides avant de lancer, en compagnie de leurs alliés tékrouriens, leur chevauchée triomphante jusqu’à Valence, au-delà de la Méditerranée ; c’est aussi dans le Gandiol que les élites politiques du Tékrour déclinant se regroupèrent avant d’entamer le patient processus de constitution du futur Etat central du Grand-Djolof ; c’est encore par le Gandiol que les colonisateurs français ont commencé la conquête des territoires longeant la vallée du fleuve Sénégal.
L’auteur Sidy Fakha Diop tente, par cet ouvrage, de réconcilier l’historiographie avec les origines classiques du genre en restituant à la narration explicative ses lettres de noblesse grâce à l’écriture d’une histoire épurée de ses conjectures théoriques et de ses oripeaux académiques. Dans un style accessible qui ne concède rien à la facilité paresseuse, l’auteur s’engage à restituer à ses compatriotes, le plus fidèlement possible, une part de leur patrimoine oublié.
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