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Le maintien de Mary Teuw Niane : une nécessité pour la poursuite des réformes

Mercredi 3 Septembre 2014

Une lapalissade : plus qu’une crise, la situation que traverse le temple du savoir frise l’hécatombe. Le meurtre perpétré sur l’étudiant Bassirou Faye lors d’échauffourées entre étudiants réclamant le paiement de leurs bourses et forces de l’ordre en est la parfaite illustration. Cet événement malheureux qui devait être une véritable occasion pour la communauté universitaire de taire momentanément ses divergences pour se mettre autour de l’essentiel afin de faire retrouver à l’université, notre université, son dynamisme, sa vitalité et sa cohésion d’antan, a été plutôt une aubaine pour certains politiciens en perte de vitesse et de véreux syndicalistes en mal d’audience de tirer à boulets rouges sur le ministre de l’enseignement supérieur.

Certaines mauvaises langues n’ont pas hésité à l’affubler de tous les péchés d’Israël. Se lançant dans des diatribes tout aussi virulentes qu’insolentes, ils se sont livrés à un déballage intempestif, dénué de toute preuve tangible. Ces syndicalistes que j’ai toujours considérés comme de gens libères et bien formés, n’étaient nullement capables à moins d’être atteints subitement d’un délirium tremens de proclamer de si grosses billevesées. Leur argumentaire filandreux et peu crédible, et leur comportement récusable ont fini par lasser et dégouter toute personne jouissant d’une once de vertu.

Se croyant indispensables, ils se sont complus à finasser, vociférant urbi et orbi leur ferme détermination à faire quitter l’éminent professeur à la tête du ministère de l’enseignement supérieur, arguant ne plus pouvoir travailler avec celui qui, qu’on le veuille ou non, fait non seulement la fierté du Sénégal mais de toute l’Afrique pour peu qu’on s’attarde sur parcours académique. Orfèvres en la matière, ils ont inventé un stratagème astucieux qui n’a trompé personne. Ils ont, en effet, prétendu, faute d’arguments pertinents, qu’ayant eu à détourner les fonds de l’Université Gaston Berger du temps où il en était le recteur, il devait être demis et ce au nom de la bonne gouvernance. Cet argument spécieux aurait fait rire aux éclats si la mort tragique de Bassirou ne s’était pas invitée au débat. Comble de ridicule, profitant de cette situation on ne peut plus pathétique, ils ont exigé le départ de l’actuel ministre de l’enseignement supérieur du gouvernement. Et pour montrer qu’ils ne badinaient pas, ils ont, dans la foulée, décrété une grève illimitée. Une telle attitude dénote une fois de plus que ces syndicalistes ne sont mus que des intérêts bassement matériels et animés d’une mauvaise foi.

Cette exigence est grave non pas qu’elle émane de personnes censées comprendre que le problème de l’Université est moins qu’une question de personne que de système mais surtout qu’elle risque de créer un précédent dangereux. Voudraient-ils montrer leur indifférence à l’avenir de ces innocents étudiants issus pour la plupart, pour ne pas dire la totalité, de familles défavorisées qu’ils ne s’y prendraient autrement. Seraient-ils soucieux de l’avenir de l’université, ils auraient, eu égard à leur posture, proposé d’alternatives susceptibles de sortir le temple de l’ornière. En lieu et place de solutions pertinentes, ils exigent le départ du ministre comme si la démission de ce dernier serait la solution de la question universitaire. Vision ne saurait être plus simpliste. A dire vrai, il y a de quoi désespérer de ces universitaires friands d’alternatives à la petite semaine.
Héritant d’une institution à maints égards en parfaite déconfiture, le Professeur était chargé d’une mission qui, pour exaltante qu’elle soit n’en est pas moins rude, ardue et ingrate. Bien sûr, il n’était guère question pour ce dernier, de trouver ici et maintenant la panacée susceptible de guérir la kyrielle de maux dont souffre l’université.

Il restait cependant possible de concocter une panoplie de réformes qui, tout en apportant une solution idoine aux brulants problèmes de l’heure pourront, à coup sûr, améliorer le quotidien des étudiants. C’est ainsi que rejoignant l’idée chère à Concordet qui, dans son livre « Le Progrès » proclame que « l’homme ne doit plus se considérer comme un être borné à une existence passagère et isolée mais plutôt comme une partie active du Grand Tout et le coopérateur d’un ouvrage eternel », le ministre a initié en parfaite adéquation avec la vision du Chef de l’Etat et mis au point des mesures allant dans le sens de faire bénéficier aux étudiants une éducation de qualité. Laquelle ne pouvant passer que par la mise en place d’un système éducatif préservant leur liberté et assurant leur épanouissement.

Il s’agissait, pour le ministre et ses collaborateurs, de s’inscrire dans un système apte à former un étudiant fier de soi-même, n’ayant aucun complexe, ni d’infériorité ni de supériorité à l’égard de qui que ce soit, ayant une ouverture d’esprit suffisant large pour s’inspirer des autres sans risque de se faire assimiler. C’est dire que l’objectif visé dans un court terme est de former un étudiant capable de se muer et de s’adapter aux impératifs socio-éducatifs de son époque et qui grâce à son savoir faire est à même de transformer son environnement et partant dominer la nature afin de la mettre à son service. Comme on le voit, le système éducatif proposé qu’on le veuille ou non, est un système qui, tout s’adaptant aux conditions de notre époque, reste fidèle aux grandes traditions de notre humanisme et assure désormais une parfaite adéquation entre les producteurs scolaires et les besoins réels du monde du travail. Evidemment cette volonté du Chef de l’Etat que le ministre Mary Teuw s’est engagé à traduire en actes ne pouvait manquer d’attirer la haine viscérale de tous ceux qui, habitués à vivre aux dépens des autres, sont en passe de perdre leurs privilèges.


En un mot comme en mille, ces réformes, en tant qu’elles invitent au travail productif et condamnent les paresseux et les nostalgiques d’un passé à jamais révolu, méritent le soutien de tous les universitaires soucieux de l’avenir de notre université car appliquées, elles assureront de meilleurs conditions de vie des étudiants jusqu’à présent englués dans la misère et la promiscuité. Au plus, elles visent à faire de l’université non seulement un lieu du savoir mais aussi et surtout celui du savoir faire. Et ce n’est pas par hasard que Charles Brunold nous enseigne que « la culture ne saurait répondre exclusivement au besoin de connaitre et de comprendre.

Elle devient chaque jour un instrument d’action. Ce passage du savoir au pouvoir, de l’axis à la praxis ou tout simplement du rationnel à l’opérationnel est l’un des caractères fondamentaux de la pensée moderne ». Cela étant dit, que ces syndicalistes aux moyens de lutte moyenâgeux et à ce chef de parti irrespectueux de nos institutions aux propos malveillants dont l’acerbité n’a d’égale que la jalousie qu’il nourrit à l’égard du Chef de l’Etat se le tiennent pour dit : le ministre continuera son travail conformément à la volonté du Président Macky Sall.

En ce qui nous concerne : que le ministre soit assuré. Aujourd’hui plus qu’hier, demain plus qu’aujourd’hui, nous sommes ad vitam aeternam, résolument engagés à lutter à ses cotés, résolument engagés à soutenir dans la mesure de nos modestes moyens le dur et noble combat que le ministre Mary Teuw Niane mène quotidiennement pour le bonheur, la prospérité et le bien-être de tous les étudiants.

Papa Aly Sow, Juriste,
Coordonnateur du Rassemblement des Etudiants Derrière Mansour Faye (REDEM)
Rapporteur de la Commission Formation et Stratégie de l’APR/ Saint-Louis




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1.Posté par APR. ndar le 03/09/2014 20:28
Il partira ton ministre. Si c'est pas cette fois, ce sera la prochaine et bientôt

2.Posté par madieyna le 03/09/2014 21:19
SVP JE VOUDRAI CONNAITRE LE REPRESENTANT DU SYNDICAT LA C.N.T.S AU NIVEAU DE LA REGION DU FLEUVE.C'EST URGENT.MERCI BEAUCOUP

3.Posté par Djibson le 04/09/2014 13:13
Cher ami, apparemment beaucoup de choses vous échappent et c'est dommage. Soyez moins politique la prochaine fois si vous êtes toujours étudiant bien sûr. Car les reformes sont faites pour donner plus de performance mais celles de l'enseignement supérieur ainsi que des autres domaines retardent gravement le Sénégal. Mais ça ne me surprend guère car depuis quelques temps LA CULTURE DE LA MÉDIOCRITÉ a envahi le pays.

4.Posté par HADY BA le 04/09/2014 15:11
D’abord je condamne les actes de violences perpétrés dans le campus, comme tout bon Sénégalais nous ne devons plus accepter qu’il y est une perte humaine au sein du campus.
Mais aussi il faut éviter de politiser cette affaire. Ce n’est pas la démission de Mr Mary Teuw NIANE qui va régler cette situation, au contraire ce sera le pire. Parce qu’on risque de repartir à zéro, comme d’habitude.
Nul ne doute de la compétence de ce Ministre, il faut comprendre aussi que tout début est difficile et surtout quand on parle de reforme.
Prenons le temps de bien réfléchir et soyons solidaire pour régler ce problème définitivement.
Je pense que les étudiants devront être les premiers à y penser comme l'a si bien fait ce jeune ce jeune juriste, auteur de cet article alhamdoulilah donc l’espoir est permis.Mais aussi il ne faut pas se laisser faire.Bon courage frères et sœurs!
Merci.

5.Posté par fall Momar le 04/09/2014 21:50
Bien dit. Le problème de l'éducation au Sénégal reste entier et il faut engager des réformes en vue de donner une meilleur image à notre système qui pour l'heure est une école qui forme des chômeurs. Cependant, il faut y mettre la manière et donner le temps nécessaire à nos étudiants pour s'adapter et payer les bourses à temps. IL faut aussi reconnaitre comme l'a dit VIEUX ALY démettre MARIE TEUW n'est pas la solution au problème, il est peut être l'homme de la situation.

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