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« La traite des enfants commence à prendre de l’ampleur dans ce pays. Elle prend sa source dans les familles avec tout ce qu’il y a comme violences exercées sur les enfants », a signalé lundi Abdoulaye Djiby SAMBOU, le chef de service régional du développement communautaire à Saint-Louis, en marge d’un forum qu’il animait à Mouit GANDIOL.
M. SAMBOU a déploré la propension notoire de la mendicité des enfants de la rue qui s’adonnent à cette pratique, à côté des talibés. Pour lui, la ruée vers la rue s’explique par des défaillances dans l’encadrement familial des enfants.
« Une prise de dispositions nouvelles » chez les populations est l’objectif visé à travers de la mission initiée dans le cadre du Projet Adressing Children’s Basic Rights in Senegal (ABRIS), a-t-il dit. Ce programme financé par PLAN SÉNÉGAL avec l’appui du Département d’État américain est exécuté par Enda Jeunesse.
Pour le chef de service du Développement communautaire, il faut développer le système du « Ndjatiguiat » (parrainage), des Ndéyou Daaras et que les marabouts qui se déplacent avec les enfants rentrent chez eux avec des financements qui leur permettent de gagner honnêtement leurs vies, pour parer au problème de la mendicité.
Il a par ailleurs appelé à l’élargissement des centres d’accueil « pour permettre aux enfants en difficultés dans les familles de se retrouver, être pris en charges, mais également d’être retournés dans les foyers pour les donner l’occasion de mieux s’insérer ».
M. SAMBOU a rappelé par ailleurs que la « mutualisation » des efforts entre acteurs de la protection de l’enfance, est une nécessité pour trouver des « solutions idoines » à la mendicité et faire et faire en sorte que « les enfants ne traient plus et ne souffrent plus dans la rue ».
> Cliquez ici pour visualiser les images de la mobilisation sociale de Mouit GANDIOL
En vidéo les explications de M. SAMBOU
M. SAMBOU a déploré la propension notoire de la mendicité des enfants de la rue qui s’adonnent à cette pratique, à côté des talibés. Pour lui, la ruée vers la rue s’explique par des défaillances dans l’encadrement familial des enfants.
« Une prise de dispositions nouvelles » chez les populations est l’objectif visé à travers de la mission initiée dans le cadre du Projet Adressing Children’s Basic Rights in Senegal (ABRIS), a-t-il dit. Ce programme financé par PLAN SÉNÉGAL avec l’appui du Département d’État américain est exécuté par Enda Jeunesse.
Pour le chef de service du Développement communautaire, il faut développer le système du « Ndjatiguiat » (parrainage), des Ndéyou Daaras et que les marabouts qui se déplacent avec les enfants rentrent chez eux avec des financements qui leur permettent de gagner honnêtement leurs vies, pour parer au problème de la mendicité.
Il a par ailleurs appelé à l’élargissement des centres d’accueil « pour permettre aux enfants en difficultés dans les familles de se retrouver, être pris en charges, mais également d’être retournés dans les foyers pour les donner l’occasion de mieux s’insérer ».
M. SAMBOU a rappelé par ailleurs que la « mutualisation » des efforts entre acteurs de la protection de l’enfance, est une nécessité pour trouver des « solutions idoines » à la mendicité et faire et faire en sorte que « les enfants ne traient plus et ne souffrent plus dans la rue ».
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En vidéo les explications de M. SAMBOU
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