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Mali : Mahmoud Dicko, figure de l'opposition, accuse la France d'ingérence dans la crise Mali : Mahmoud Dicko, figure de l'opposition, accuse la France d'ingérence dans la crise

Mardi 11 Août 2020

"Nous ne voulons plus de Boubou Cissé comme Premier ministre", a martelé dimanche l'influent imam, accusant la France d'ingérence en lui apportant son soutien.

Depuis juin, le Mali est ébranlé par une profonde crise socio-politique. Et malgré des tentatives de médiation de la Communauté des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), aucune solution de sortie de crise n'a été trouvée.

Pour la figure de proue de l'opposition malienne Mahmoud Dicko, dimanche, la France est en partie responsable car elle interférait dans la politique locale en apportant son soutien au Premier ministre malien Boubou Cissé, dont il réclame la démission.

"Nous ne voulons plus de Boubou Cissé comme Premier ministre", a martelé dimanche l'influent imam Mahmoud Dicko, lors d'une conférence de presse dans la capitale Bamako. "Boubou Cissé n'est pas avec la majorité, il n'est pas avec l'opposition, encore moins la société civile", a-t-il ajouté.

"La France doit nous respecter"

Sans donner de preuve de ses accusations, Mahmoud Dicko a aussi affirmé que la France est "derrière les décisions de IBK", le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, de maintenir à son poste le Premier ministre. "Je ne suis pas un ennemi de la France mais la France doit nous respecter et nous devons du respect à la France", a-t-il lancé.

Fin avril, la Cour constitutionnelle malienne a invalidé une trentaine de résultats des élections législatives de mars-avril, dont une dizaine en faveur de la majorité du président Keïta. Depuis cette décision, une coalition d'opposants, de chefs religieux et de membres de la société civile réclame le départ du président malien, au pouvoir depuis 2013.

Le Mouvement du 5 juin, étendard de la contestation du pouvoir malien, réclame la démission du président IBK. Le weekend du 10 juillet, une manifestation a dégénéré en trois jours de troubles meurtriers, faisant onze morts. "Nous sommes déterminés, nous n'avons pas peur et nous n'allons pas reculer", a déclaré l'imam Dicko, espérant que la nouvelle manifestation anti-Keïta prévue mardi "s'inscrira dans l'histoire".

Par LEXPRESS.fr avec AFP
 


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1.Posté par Gabar Ndoye le 12/08/2020 00:14
Ainsi parla le wahhabite aux ordres de l'Arabie Saoudite !

2.Posté par Xunxunöor le 13/08/2020 12:48
On ne sait vraiment pas ce que veut cet imam. Trop facile ! On ne peut démettre de cette façon un président élu dans les normes. S'il est vraiment sur de lui, il n'a qu'à attendre les prochaines échéances électorales et présenter
sa candidature comme tout le monde. Pour le moment, il est, et sera responsable de tout sang versé au Mali, du moins dans le cadre de sa contestation informelle, qui du reste, n'a rien de pacifique.

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