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Malick Gakou tire sur le régime «Le pays va très mal et il faut se garder des fausses solutions»

Jeudi 25 Juin 2015

Malick Gakou tire sur le régime «Le pays va très mal et il faut se garder des fausses solutions»
Le président de la nouvelle formation politique «Grand Parti», Malick Gakou a été investi comme candidat du mouvement G100. A l’issue de cette rencontre, Malick Gakou a violement critiqué la gestion du président Macky Sall et de son gouvernement qui, selon lui, ne font qu’aggraver les problèmes, avec leurs fausses solutions.

«Nous ne réussirons pas à faire émerger notre pays, si nous ne mettons pas en avant une approche globale de la productivité et si nous ne réaffirmerons pas une volonté d’associer toutes les forces vives de la nation à la définition et à la mise en œuvre d’une stratégie collective. Une bonne partie de la solution des problèmes des Sénégalais est à nous. Il faut se garder des fausses solutions qui ne font qu’aggraver les problèmes, au lieu de les résoudre. On ne tirera pas le pays vers l’émergence, si nous ne donnons pas la priorité à l’agriculture.»
Les failles du PSE
«Je suis convaincu que le Pse n’aura pas les résultats escomptés, parce qu’il ne donne pas aux agriculteurs et aux éleveurs l’occasion de jouer pleinement leur rôle dans la construction d’un Sénégal émergent. C’est la raison pour laquelle, je souhaite que vous travaillez davantage sur des pistes de réflexion inclusive autour de projets de réforme de notre modèle économique, de notre administration, de nos universités pour permettre au Sénégal de regagner la croissance à deux chiffres. Ne pas engager une réflexion sur notre économique entrainerait, sur le long terme, une perte incalculable, en compromettant la croissance future.»

Les difficultés que traverse le pays

Depuis des années, le monde a beaucoup changé. Notre pays a aussi beaucoup changé. Il traverse une crise sans précédent. Notre modèle économique est en panne, là où d’autres pays de la sous-région font d’énormes bonds en avant. Notre tissu social s’est déchiré sous l’effet néfaste de la pauvreté qui étend ses tentacules dans nos villes. Un sentiment légitime de désespoir, de désaroi et de peur de l’avenir envahit les esprits des Sénégalais de tout horizon. A l’inverse de beaucoup d’hommes politiques, l’épreuve du pouvoir ne m’a pas convaincu de l’impuissance de la politique. Comme vous, je crois qu’il est possible de faire mieux que ce qui a été fait jusque-là. Je suis convaincu qu’une autre alternative est possible. Je la souhaite pour mon pays. Je la veux pour les générations futures. Ensemble, nous pouvons faire ce que les générations qui nous ont précédés n’ont pas pu faire. Et c’est à ce travail que je vous appelle. Nous devons faire des efforts pour pousser notre croissance à des niveaux jamais atteints.
Le Secteur privé va mal
En vérité, le Sénégal a besoin d’une nouvelle politique économique. Pour dire les choses autrement, il a besoin d’autres choses que le Pse. Il a besoin d’une véritable politique de système de production. Il a besoin d’une capacité d’innovation. Il a besoin de spécialisation. Il a besoin d’un ancrage territorial. Il a besoin de se faire confiance en lui-même. Je souhaite que le secteur privé national soit davantage soutenu et associé à l’élaboration de nos politiques publiques. Partout et en tout, il faut encourager nos chefs d’entreprises qui créent de la richesse en même temps qu’ils augmentent notre potentiel de croissance et de création. Alors que partout dans le monde, les Etats s’activent dans la défense de leurs intérêts nationaux, nos dirigeants restent immobiles.»
Sa candidature pour la prochaine présidentielle
L’élection présidentielle, c’est un moment exceptionnel. C’est aussi un moment de vérité pour notre nation, le Sénégal et pour l’ensemble des Sénégalais. C’est le moment où nous devons nous prononcer sur tout : sur les projets de société, sur les contrats de gouvernance, sur les valeurs et sur le destin de chacun d’entre nous. Je suis d’accord avec vous que nous devons à nos fils, à nos frères, à nos sœurs, à nos mères à nos pères de se tenir debout, d’être à la hauteur, dans une situation aussi difficile pour notre pays, face à un horizon qui s’assombrit de jour en jour, devant le désarroi des couches défavorisées fatiguées d’appeler au secours. Et je veux dire solennellement à l’assistance, que le Grand Parti ne baissera jamais la garde, que nous serons présents à chaque fois que le pays aura besoin de nous. Le Grand Parti a été créé avec une volonté inébranlable de faire face aux défis qui interpellent notre pays.»