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Manoeuvres militaires - Lutte contre les organisations extrémistes violentes : 33 Nations s’exercent à Saint-Louis.

Mardi 9 Février 2016

L’exercice multinational «Flintlock 2016» a démarré hier à Thiès, et devra se poursuivre jusqu’au 29 février 2016 dans les régions de Saint-Louis et Kédougou, les départements de Bakel et Podor. En partenariat avec le Commandement américain en Afrique (Africom), l’édition de cette année regroupe une trentaine de pays européens, américains et africains, et des agences et organisations gouvernementales des Etats-Unis.


Une trentaine de pays s’exercent depuis hier au Sénégal. Ce, dans le cadre de l’exercice multinational «Flintlock 2016». Et pour la 3ème fois, le Sénégal organise ce rendez-vous opérationnel majeur, le plus grand jusqu’ici jamais organisé en Afri­que. Un évènement qui, cette année, a la particularité, selon le chef d’état-major de l’armée de terre, d’«être organisé dans un contexte marqué par la recrudescence des activités terroristes dans la sous-région». Le Géné­ral de Brigade Mamadou Kane soutient que «tous les pays, actuellement, s’investissent pleinement pour renforcer leurs capacités dans la lutte contre le phénomène mais, également, leur coopération dans le domaine de la prise en compte de la menace». Cela, estime l’officier supérieur, est «la particularité qui fait qu’il y a beaucoup de pays participants. Soit un total de 33 pays participants, à travers l’Europe, l’Amérique du Nord et l’Afrique». Pour le Général Kane, «c’est un record de participation depuis le début de l’organisation de Flintlock».


Estimant au terme de la cérémonie d’ouverture, tenue à la base militaire de Thiès, que le «terrorisme est une menace insidieuse et très complexe», le chef d’état-major de l’armée de terre, le Général Mamadou Kane, de souligner : «Nous ne faisons pas de fixation sur un groupe terroriste, sachant qu’ils ont les mêmes modes d’actions, les mêmes objectifs. Donc, pour ce qui nous concerne, nous travaillons à faire face à la menace globalement, et d’où qu’elle vienne.»
Sur la même lancée, il informe que dans le cadre du programme d’entraînement, «il y a beaucoup de nouveaux modules qui ont été programmés pour permettre à toutes les unités participantes, d’acquérir toutes les connaissances et le savoir-faire nécessaire à la prise en compte efficace de la menace». «L’objectif d’un tel exercice étant de renforcer la coopération entre les pays de la sous-région, pour leur permettre de mieux prendre en compte les menaces», indique l’officier supérieur qui précise qu’il s’agit «concrètement d’échanger des renseignements entre pays parce que la menace est transfrontalière. Nous développons des formes de coopération avec les pays voisins mais, également, échangeons des renseignements et menons des activités conjointes de patrouilles, d’opérations particulières, etc.». Et aussi de poursuivre : «Nous développons également le renseignement aussi bien pour la collecte que l’exploitation du renseigné.» Un exercice qui a pour objectif d’améliorer la capacité des Nations partenaires à contrer les différentes menaces telles que celles liées aux Organisations extrémistes violentes (Oev) et les trafics illicites tout en renforçant l’interopérabilité entre les troupes des pays participants.


Embouchant la même trompette, le chef des forces spéciales d’Africom, Donald Bolduc, de soutenir : «L’exercice Flintlock renforce les capacités d’opération au niveau régional, notamment sur les aspects administratifs, outre le renforcement des capacités et les relations avec la population locale, mais aussi des experts au profit d’une bonne gouvernance au niveau régional». Il dit savoir les «conditions dans lesquelles les terroristes travaillent de con­cert. Se basant sur l’aspect de la liberté, de la flexibilité des mouvements entre les différents pays au niveau régional». Le Général de Brigade, Mamadou Kane, se dit d’avis que pour combattre le phénomène, «il faut renforcer les capacités pour limiter la flexibilité. C’est-à-dire ne pas donner aux terroristes, le temps nécessaire de se promener et de se déplacer d’un pays à l’autre. Mais également renforcer la coopération avec la population locale et créer des éléments nécessaires afin d’engendrer la bonne gouvernance». Il pense que «c’est avec cela qu’on peut donner la possibilité aux gouvernements régionaux de combattre ce phénomène».


Exercice annuel de formation, «Flintlock» est conçu, selon le général Donal Bolduc, pour soutenir une stratégie de lutte contre les organisations extrémistes violentes à travers le confinement et la dégradation. Aussi, définir une approche globale gouvernementale de lutte contre ces organisations extrémistes violentes. Egalement, établir, former et mettre en œuvre un Etat-major inter-armée pour la coordination, le commandement et le contrôle des opérations civiles et militaires des Nations partenaires. Enfin, il s’agit de conduire les exercices de lutte contre le terrorisme, les opérations de sécurité frontalière et celles civilo-militaires d’information et de communication, et d’affaires civiles.
nfniang@lequotidien.sn


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