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Mévente de l’oignon dans l’arrondissement de Rao: D’importantes quantités pourrissent dans le Gandiolais

Vendredi 15 Juillet 2011

Mévente de l’oignon dans l’arrondissement de Rao: D’importantes quantités pourrissent dans le Gandiolais
La situation qui prévaut actuellement dans le Gandiolais, liée aux difficultés auxquelles les producteurs d’oignon sont confrontés pour commercialiser leurs produits, est devenue préoccupante.

Au cours d’une visite guidée des champs et des points de vente de l’oignon local situés à Fass Dièye, Ricotte, Mboumbaye, Rimbax, Gouye Rén, Dégou Niaye et Mbao Gandiole, les paysans ont montré des quantités d’oignon stockés depuis trois mois et dont une bonne partie est devenue impropre à la consommation.

Selon le président régional du comité national de développement de l’horticulture, El Hadj Niang, le responsable départemental, Mamadou Ndiaye et le représentant de Ricotte, Aliou Sow, cette pourriture est due au blocage tardif des importations d’oignon.

Ces paysans ont précisé que cette année ils ont été obligés de brader à vil prix une partie des récoltes (à 125 F/kg) alors que l’année dernière ils avaient pu commercialiser l’oignon à 350 F/kg.

Aujourd’hui, ils ont laissé entendre qu’ils ne sont pas en mesure de payer les dettes contractées auprès des mutuelles d’épargne et de crédit et autres institutions financières.

Dans cette zone de forte production maraîchère, les paysans tirent l’essentiel des ressources financières dont ils ont besoin pour survivre de la commercialisation de l’oignon local.

Plus de 100.000 ha sont emblavés en oignon chaque année dans le Gandiolais, devenu un important pôle de convergence de centaines d’ouvriers agricoles qui viennent des quatre coins du pays et de la sous-région.

Ces maraîchers du Gandiolais qui ne disposent pas de séchoirs et autres magasins de stockage, sont cependant confrontés à d’énormes difficultés pour conserver ces quantités importantes d’oignon.

A l’issue de cette visite guidée, ils ont encore invité l’Etat à tout mettre en œuvre pour maintenir les mesures de blocage des importations en vue de les aider à sauver le stock restant et à préparer dans de bonnes conditions la prochaine campagne de commercialisation de l’oignon local.

Mbagnick Kharachi Diagne


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1.Posté par Alioune diakhaté le 09/02/2012 15:45
Bon soir je m'appelle Alioune Diakhaté Technicien Supérieur en Commerce International et Manager de projet. J'avoue que je suis vraiment touché par ce problème et on est entrer de créer un bureau d'étude à Rao pour régler un certain nombre de problèmes liés à la commercialisation des produits agricoles. Je vous invite à travailler ensemble pour relever le défi du développement.

2.Posté par FALL AMADOU le 03/04/2012 00:51
Sensible a cet article.VOUS prie de m/informer.Je suis de saint-louis je vis en france. il y/a possibilites de partenariat.mon tel est 0033/615426636.Passez moi vos coordonnees je vous appellerai.merci.

3.Posté par TALL le 02/10/2012 12:24
Et si on arrêtait un peu d'importer de l'occident.
Il est temps aussi que la ménagère sénégalaise apprenne à consommer sénégalais.
Les mentalités doivent changer.
C'est pareil pour le riz.