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NOUVELLE PARUTION : Fara Boubacar SARR présente « LA TORNADE », ce 23 avril à Saint-Louis.

Jeudi 14 Avril 2016

L'écrivain Fara Boubabacar Sarr en compagnie de Lylian Kesteloot
L'écrivain Fara Boubabacar Sarr en compagnie de Lylian Kesteloot
L’écrivain Fara Boubacar SARR présente son nouvel ouvrage «  LA TORNADE », ce 23 avril 2016 à l’Institut Français de Saint-Louis, renseigne un communiqué transmis jeudi à NdarInfo.com
 
Une forte mobilisation de la famille littéraire Saint-Louisienne et Sénégalaise est attendue à la  cérémonie de dédicaces de ce roman publié par les Editions « Oxyzone » et Préfacé par le Professeur Racine SENGHOR.
 
En avant goût, l’intégralité de la préface du professeur SENGHOR:
Je dois à la littérature l’amitié qui me lie à Fara Boubabcar SARR, et à cette amitié, le privilège qui me vaut d’ouvrir ce roman en en rédigeant le texte liminaire et, ainsi,  d’inviter le lecteur à y entrer, à phrases mesurées, pour d’abord communier avec l’auteur et son texte afin, ensuite, de recréer celui-ci selon son entendement, c’est-à-dire de se l’approprier.

On voit bien qu’il s’agit là, bien plus que d’un regard objectif – ce qui est sans doute nécessaire et normal – il s’agit d’une relation fusionnelle à portée empathique. Cela vaut d’ailleurs pour l’Art, d’une manière générale.

Les Lettres ont donc cette puissance singulière de favoriser, à travers des échos cordiaux, la proximité des auteurs et des lecteurs et l’enrichissement par la différence, par la diversité.

J’ai fait ce détour pour savourer mon plaisir de fourrier et mon espoir. Car voici que nait un Ecrivain, comme les jumeaux de Mané dont la venue au monde ouvre ce roman, et l’on peut légitimement espérer que, quelles que puissent être les vicissitudes du parcours, Fara Boubacar SARR saura nous valoir de grandes satisfactions éditoriales. Les jumeaux, éduqués séparément dans l’ignorance l’un de l’autre, n’ont-ils pas, devenus grands, rétabli l’équilibre dans une communauté déchirée par la violence ?

La violence ! Elle parcourt le roman d’un bout à l’autre, sanglante, sauvage, gratuite ! Elle est parfois aussi morale, secouant, au plus profond de leur être, des femmes et des hommes, souvent des enfants, innocents, « qui ressemblent aux morts qui sont morts  pour être aimés», comme le dit le célèbre vers d’Eluard ! L’envie ne me quitte pas d’ailleurs de poursuivre, sur cette veine, de paraphraser  le poète Français et de dire aussi que « Moi, mon remords, ce furent les malheureux qui restèrent dans la forêt, les victimes raisonnables aux habits déchirés…souillées et qui n’ont pas compris qu’elles sont souillées.» Et, pire encore, elles n’ont pas compris pourquoi elles sont souillées !

Il faut lire Toiles d’Araignées du romancier Malien Ibrahima LY, victime lui-même des pires atrocités dans les geôles de l’autocratie, pour retrouver, dans la littérature africaine francophone, un tel niveau de traitement du thème de la violence.

Il n’aura pas fallu à ces auteurs, dont Fara Boubacar SARR, de faire preuve de grande imagination car, comme dirait l’autre, quelquefois et quelques parts, la réalité dépasse la fiction. Tornade porte donc ce souffle destructeur !

Mais le roman, pour écœurante que soit la violence dont il est porteur, n’en est pas moins enceint d’espoir. Et cela me semble être l’essentiel, ce qu’il y a derrière le mal, ce que le mal engendre comme haine et rejet du mal, comme porteur d’influence exorcisante, comme invitation à une posture humaine.
Sur les débris laissés par la tornade, bâtir une communauté unie dans la paix féconde et créatrice !

Racine SENGHOR
 
 
 


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