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Pêche: Licences de pêches mauritaniennes

Samedi 26 Mars 2011

Les pêcheurs veulent la révision - Trouvant insuffisantes les 300 licences de pêche octroyées par la Mauritanie, les pêcheurs de Saint-Louis demandent une révision des modalités d'attribution. Le secrétaire général du Collectif national des pêches artisanales, Sada Fall, est monté au créneau lundi dernier, à Saint-Louis, pour déplorer avec la dernière énergie le nombre de licences de pêche que les autorités mauritaniennes viennent d'octroyer aux pêcheurs sénégalais pour une durée de trois mois. Au cours d'une assemblée générale des pêcheurs et autres professionnels de la pêche domiciliés à Guet-Ndar, Gokhou-Mbathie, Santhiaba, à l'Hydrobase et dans d'autres localités de la Langue de Barbarie, M. Fall a laissé entendre que ce nombre de licences de pêche doit être revu à la hausse. Il a rappelé que les pêcheurs de la capitale du Nord doivent au moins disposer de 3000 licences pour opérer dans la zone maritime mauritanienne.


Pêche: Licences de pêches mauritaniennes
De l'avis de M. Fall, si l'on tient compte du nombre de pirogues concernées par la pêche des espèces pélagiques, 300 licences ne suffisent pas. D'autres intervenants ont abondé dans le même sens en déplorant avec véhémence le fait que les grandes pirogues des sennes tournantes soient les seules à bénéficier de ces licences de pêche.

Après avoir réaffirmé leur farouche volonté de poursuivre leur collaboration avec la Chambre de commerce de Saint-Louis, les pêcheurs ont invité les pouvoirs publics à intercéder en leur faveur auprès des autorités mauritaniennes en vue d'une augmentation du nombre de ces licences de pêche, d'une révision des modalités de leur délivrance, d'une libération des pirogues saisies par les gardes-côtes mauritaniens.

Mbagnick Kharachi Diagne


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