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Portrait : Papa Chimère Diop, digne fils de Saint-Louis, une réussite au service de l’Afrique

Vendredi 1 Août 2014

Un citoyen du monde qui se meut aussi facilement du Canada à l’Afrique en passant par les Etats-Unis, c’est ainsi que REUSSIR vous dresse le profil de Papa Chimère Diop. Un grand-père, pionnier de la fameuse école William Ponty, Commissaire fédéral au Canada et ancien assureur et des oncles qui sont professeur agrégé en neurologie, architecte, juriste ou économiste…


Un séjour, une rencontre… et tout change. Malgré son jeune âge, Chimère fait partie de ces Africains de la Diaspora qui, par leur professionnalisme, sont en train de nous procurer d’immenses satisfactions Outre-Atlantique. C’est parce qu’il n’a pas oublié d’où il vient et par où il est passé… Aujourd’hui encore, il se remémore : «un séjour au daara de Serigne Mouhsine Diop à St-Louis, durant mon enfance, a marqué ma vie à jamais. Les quelques mois passés là-bas m’ont appris le sens de l’humilité, de l’égalité et de l’abnégation», se souvient-il. Une expérience qui lui apprendra le sens du partage, surtout de l’humilité.

Si nombre d’émigrés, devenus de grands «quelqu’un», occultent leurs périodes de traversée du désert, Chimère, lui, raconte, avec fierté, ses galères du début avant d’émerger au grand jour : «durant mes études, j’ai été agent de sécurité lors des manifestations à l’université, préposé à la plonge dans un restaurant, agent au service à la clientèle, vendeur d’équipements électroniques…».

Il décrocha un Bachelor en Finance, un MBA et un Certificat en Gestion des risques, doublé d’un agrément de la «Risk and Insurance Management Society», basée à New York. Chimère sera recruté comme auditeur pour le groupe hôtelier Hyatt. Il sera le premier Africain et le plus jeune directeur de territoire pour le groupe Black & Decker. Ensuite, il sera représentant en services financiers pour la Banque Canadienne Impériale de Commerce (CIBC) et analyste de crédit pour le mouvement Desjardins. «Autant d’expériences qui ont été très riches en enseignements et qui me servent tous les jours», témoigne-t-il.

Toutefois, cela ne l‘empêche pas d’œuvrer pour l’Afrique. Chimère raconte qu’«en 2010, las de travailler pour «Corporate America» (jargon pour désigner les compagnies américaines) et fort du constat que la clientèle investisseuse africaine au Canada était en croissance, j’ai décidé de me lancer en entreprise. J’ai, avec très peu de moyens et beaucoup de prières de mes parents, créé ma société à Montréal que j’ai nommé Cabinet Delta-Sigma».

Des services sur-mesure pour une clientèle haut de gamme

Le Cabinet Delta-Sigma a pour mission de promouvoir l’investissement direct au Canada et en Afrique, d’accompagner les porteurs de projets dans tous les domaines vers la recherche de partenaires à l’international, de conseiller la clientèle vers des choix avertis, logiques et tendant à accroitre leur valeur nette, de leur assurer un suivi professionnel et légal et de compléter l’offre de services des partenaires en étant flexible, dynamique et innovateur. Pour y arriver, M. Diop met en branle son carnet d’adresses et ses compétences pour convaincre les investisseurs de miser sur le continent qui présente le plus fort taux de rentabilité du monde actuellement.

«Pour accomplir cette mission, nous avons scellé des partenariats avec des institutions bancaires canadiennes et signé des ententes avec d’autres acteurs au Canada et de par le monde. Nous disposons d’un réseau pluridisciplinaire composé de spécialistes des systèmes financiers et fiscaux mondiaux, des promoteurs et experts immobiliers, d’avocats, de spécialistes en immigration, de gestionnaires de projets, de gestionnaires de risques et beaucoup d’autres…», explique notre très réseauté entrepreneur.

Depuis la création du Cabinet, M. Diop s’occupe de superviser sa croissance et de trouver de nouvelles opportunités d’affaires. «Cela m’a permis, ces quatre dernières années, de beaucoup voyager et de réaliser combien le monde regorge d’opportunités et combien nous, les jeunes Africains, sommes impliqués», avance-t-il.

Le Cabinet Delta-Sigma, aujourd’hui, gère, de concert avec des institutions financières canadiennes, un actif global de presque 55 millions de dollars. Cet actif est à 75% la propriété d’investisseurs africains désirant diversifier leur portefeuille et en reverser les profits dans leurs économies respectives. Dans le contexte actuel lourdement dominé par la traque des biens mal acquis, M. Diop ne s’inquiète guère. «Nos affaires se portent à merveille. Nous n’avons jamais été inquiétés par cet exercice de justice. Depuis le début, j’ai mis en place un processus de sélection de notre clientèle, basé sur des paramètres de risques et mettant une emphase particulière sur la justification de l’origine des fonds que nous gérons. Je ne saurai compter, parmi notre clientèle, aucune personne politiquement exposée ou qui ne soit pas respectable. Notre Cabinet est régi par des normes de confidentialité strictes, conformes aux standards nord-américains. D’ailleurs en 2013, j’ai été sélectionné pour faire partie du panel d’ouverture de la 1ère Foire Africaine de Montréal, un événement parrainé par le gouvernement fédéral du Canada et la province du Québec», explique-t-il.

Depuis mai 2013, à la faveur d’une «joint-venture», M. Diop assume cumulativement la fonction de Directeur Régional pour l’Afrique Francophone pour Pace Law Firm, un grand cabinet d’avocats canadien, basé à Toronto. Il a aussi l’insigne honneur de conseiller l’Honorable Gerry Weiner, ancien Secrétaire d’État et ancien Ministre de la Citoyenneté, de l’Immigration et du Multiculturalisme du Canada.

Pace Law Firm offre des solutions de mobilité globale à une clientèle spécifique, répondant à des critères prédéfinis, en leur assurant une confidentialité à toute épreuve avec un service dévoué et personnalisé, selon les besoins. Ces solutions englobent, entres autres, des programmes de résidence et de citoyenneté à travers le monde pour des investisseurs désirant obtenir, pour leur famille et eux-mêmes, des alternatives aux longues files dans les ambassades, des moyens d’envoyer, gratuitement ou à moindre frais, leurs enfants étudier à l’étranger ou bien bénéficier de soins de santé gratuits.

«Pace Law Firm est, depuis très longtemps, présent en Afrique anglophone. Le Nigéria, tout seul, nous apporte 22 millions de dollars de recettes/ an. Depuis un peu plus d’un an, j’ai défini la stratégie de pénétration du marché en forte croissance de l’Afrique francophone. Et je suis soutenu par le staff à Toronto, composé de plus de 160 avocats et beaucoup plus d’employés. Nous avons cinq bureaux, tous au service de la clientèle. De plus, j’ai inspiré la création d’une filiale nouvelle, Pace Global Advantage, spécialisée dans les investissements et la gestion privée de patrimoine avec des services taillés sur mesure. Nous avons une dotation globale d’environ 300 millions de dollars pour faire du capital-investissement, de la mise en relation d’affaires et des montages intéressants. Je compte en faire bénéficier à mon pays…».

Avec ce parcours digne d’un jeune premier, Chimère souhaite faire bénéficier son savoir et son expérience à la jeunesse africaine et sénégalaise, en particulier. Avec 200 millions de jeunes âgés de 15 à 24 ans, l’Afrique est le continent le plus «jeune» du monde. Et si les gouvernements saisissent cette opportunité unique qui leur est offerte pour bien valoriser et dynamiser cette jeunesse, dont il fait partie, ils peuvent en profiter pour booster la croissance de nos économies…

«Il y a énormément d’entrepreneurs au Sénégal et ils sont brillants. Récemment, j’ai fait partie d’un panel de sélection de projets. Une journée durant, 60 jeunes nous ont exposé des idées tout aussi innovantes. Aussi, je me demande pourquoi ces projets n’arrivaient pas à voir le jour ? La raison est simple : un manque de capital initial. Je ne parle pas de milliards, ni même, pour certains, de millions. Nos aînés doivent cultiver le mentorat et aider les jeunes à prendre notre envol. Me concernant, si ce n’était pas ces adultes africains qui m’ont fait confiance, il y a 4 ans, en me confiant la charge de faire fructifier un investissement, je ne serai pas là aujourd’hui. Je leur en suis infiniment reconnaissant et je salue leur vision, le respect et la confiance qu’ils continuent de me témoigner», plaide le 1er Africain et plus jeune directeur de territoire pour le groupe Black & Decker.

L’actualité économique du pays ne lui échappe pas. Ainsi, il porte un regard optimiste sur le Plan Sénégal Émergent (PSE) qu’il considère comme «la bonne formule au bon moment». M. Diop compte apporter sa pierre à la construction d’un Sénégal prospère. Pour cela, celui qui n’a jamais vraiment quitté le Sénégal et qui porte un nom typiquement ndar-ndar, nourrit le doux rêve, à terme, d’un retour définitif au Sénégal.

reussirbusiness.com


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1.Posté par Pharoah le 02/08/2014 00:02
Digne fils de St Louis c'est bien mais qu'a fait pour St Louis ce business-man ?

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