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Richard-Toll: plaidoyer pour la vulgarisation des blocs de mélasse produits pour l’alimentation du bétail.

Vendredi 14 Novembre 2014

La présidente du groupement féminin Walo de Richard-Toll, Korka Diao, a plaidé, jeudi, pour une vulgarisation accrue des blocs de mélasse produits pour l’alimentation du bétail, insistant sur leur valeur nutritive par rapport aux pierres à lécher venant de l’étranger.

‘’Tout ce que nous regrettons, c’est l’absence de marketing dont souffre ce produit très prisé par le bétail et qui possède des avantages certains’’, a dit Mme Diao.

Elle s'exprimait à l’occasion de la visite de l’unité de fabrication des blocs de Richard-Toll par une mission conjointe de la Banque mondiale et du Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAO), en tournée dans la zone Nord.

Selon Mme Diao, ‘’grâce à ces blocs vendus 1.000 francs l’unité contre 5.000 pour le produit importé, environ une centaine de femmes et leurs enfants formés à cette technique de fabrication artisanale par l’ISRA, trouvent une activité rémunératrice’’.

''Le GIE est confronté à un problème d’emballage pour mieux vendre ce produit fait à base de mélasse de canne à sucre et de son de riz, des résidus de récolte souvent jetés ainsi recyclés'', a indiqué Mme Diao plus connue dans la culture et la transformation du riz.

''Depuis qu’elles ont commencé cette activité plus aucune femme ne quitte ce quartier de Richard-Toll pour aller chercher du travail domestique'', a dit Mme Diao qui a abordé cette question avec le ministre de l’Elevage.

Récemment lors de sa visite, le président de la République Macky Sall a été sensibilisé, selon Mme Diao qui a présenté ce produit dans toutes les foires auxquelles elle participe.

L’ingénieur formateur de l’ISRA, le Docteur Cheikh Sall, a soutenu que ce produit multivitaminé est plus qu’un complément alimentaire et peut à lui seul donner au bétail tous les éléments nutritifs dont il a besoin.

''Il reste à améliorer la méthode de fabrication encore artisanale, les femmes préférant faire usage de leur main plutôt que d’une machine construite uniquement pour mouler les blocs et à faire mieux connaitre ce produit'', a souligné le Docteur Sall.

''Certes des commandes viennent de toutes les régions et de l’extérieur mais il est convaincu que ce produit mérite d’être mieux connu pour faire le bonheur des braves femmes du Walo qui ont été réceptives à cette technique'', a-t-il encore dit.

APS