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La SAES constate, une fois de plus, avec amertume, le non paiement des salaires du mois de juillet 2015 aussi bien pour les personnels enseignants chercheurs que pour les Personnels Administratifs, Techniques et de Services (PATS).
Le SAES exprime toute son indignation face à cette situation récurrente et d’une extrême gravité. Une fois de plus, l’Université infantilise et humilie les enseignants à qui les autorités universitaires et ministérielles servent un éternel refrain d’appel au sacrifice tout en étant incapables de leur payer leurs salaires dans des délais raisonnables. Le SAES exige le paiement immédiat des salaires du mois juillet 2015.
Cette situation, en plus de constituer une honte pour l’UGB et l’université sénégalaise, est non conforme avec tous les discours pompeux servis à l’opinion publique par les autorités de l’enseignement supérieur. En même temps, le minimum n’est pas assuré pour le personnel des universités qui sont les seuls fonctionnaires à ne pas avoir perçu leur salaire à la date d’aujourdhui.
Le SAES a toujours dénoncé l’insuffisance du budget de l’UGB qui couvre à peine sept (07) mois de salaires des enseignant-chercheurs et avait même appelé au rejet de ce budget le jeudi 28 janvier 2015. En effet, la dotation de 4 milliards 600 millions de l’Etat est insuffisante et elle n’a pas suivi l’augmentation des effectifs des Personnels Enseignants et de Recherche (PER), des Personnels administratifs, Techniques et de Service (PATS) ainsi que la massification incontrôlée des effectifs d’étudiants.
Le SAES fustige l’attitude du Gouvernement qui, au lieu d’un accompagnement budgétaire conséquent pour les universités existantes, préfère les asphyxier au profit des projets de création de nouvelles universités ou de promoteurs non universitaires d’universités privées.
Pour rappel, le Ministre de l’Économie et des Finances avait annoncé en grande pompe l’engagement pris par le Gouvernement devant l’Assemblée Nationale de sécuriser les salaires des personnels des universités sur (douze) 12 mois ;
Le Recteur de l’UGB complétement dépassé par la situation, devrait s’atteler à assainir la gouvernance financière de l’Université en supprimant les indemnités indues octroyées par son prédécesseur en l’occurrence l’actuel Ministre de l’enseignement supérieur mais aussi les niches de gaspillages.
L’augmentation substantielle, la consolidation, l’équilibrage et la sécuristion des budgets des universités, demeurent des urgences impérieuses à traiter pour stabiliser les universités.
Vive l’Université sénégalaise, vive le SAES.
Fait à Saint-Louis le 12 aout 2015
Le SAES exprime toute son indignation face à cette situation récurrente et d’une extrême gravité. Une fois de plus, l’Université infantilise et humilie les enseignants à qui les autorités universitaires et ministérielles servent un éternel refrain d’appel au sacrifice tout en étant incapables de leur payer leurs salaires dans des délais raisonnables. Le SAES exige le paiement immédiat des salaires du mois juillet 2015.
Cette situation, en plus de constituer une honte pour l’UGB et l’université sénégalaise, est non conforme avec tous les discours pompeux servis à l’opinion publique par les autorités de l’enseignement supérieur. En même temps, le minimum n’est pas assuré pour le personnel des universités qui sont les seuls fonctionnaires à ne pas avoir perçu leur salaire à la date d’aujourdhui.
Le SAES a toujours dénoncé l’insuffisance du budget de l’UGB qui couvre à peine sept (07) mois de salaires des enseignant-chercheurs et avait même appelé au rejet de ce budget le jeudi 28 janvier 2015. En effet, la dotation de 4 milliards 600 millions de l’Etat est insuffisante et elle n’a pas suivi l’augmentation des effectifs des Personnels Enseignants et de Recherche (PER), des Personnels administratifs, Techniques et de Service (PATS) ainsi que la massification incontrôlée des effectifs d’étudiants.
Le SAES fustige l’attitude du Gouvernement qui, au lieu d’un accompagnement budgétaire conséquent pour les universités existantes, préfère les asphyxier au profit des projets de création de nouvelles universités ou de promoteurs non universitaires d’universités privées.
Pour rappel, le Ministre de l’Économie et des Finances avait annoncé en grande pompe l’engagement pris par le Gouvernement devant l’Assemblée Nationale de sécuriser les salaires des personnels des universités sur (douze) 12 mois ;
Le Recteur de l’UGB complétement dépassé par la situation, devrait s’atteler à assainir la gouvernance financière de l’Université en supprimant les indemnités indues octroyées par son prédécesseur en l’occurrence l’actuel Ministre de l’enseignement supérieur mais aussi les niches de gaspillages.
L’augmentation substantielle, la consolidation, l’équilibrage et la sécuristion des budgets des universités, demeurent des urgences impérieuses à traiter pour stabiliser les universités.
Vive l’Université sénégalaise, vive le SAES.
Fait à Saint-Louis le 12 aout 2015
