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Les autorités, conscientes de l’enjeu de l’événement et de la notoriété du parrain de cette 21ème édition de la Journée mondiale du livre, ont répondu présentes en la personne du Gouverneur de la région, l’adjointe au Maire, Aïda Mbaye Dieng, auxquelles viendra s’ajouter une importante Délégation du ministère de la culture composée de Amadou Ndiaye, Représentant du Directeur du Livre et de la Lecture, de Souleymane Ngom, Conseiller technique du Ministre de la Culture et de la Communication et Awa Cheikh Diouf, Coordonatrice des Centres culturels régionaux.
Suite à la note introductive de Monsieur Alpha Amadou SY, portant sur le dialogue interculturel à distance, entre Socrate de Platon et Thierno de Cheihh Hamidou Kane, l’auteur de L’Aventure ambiguë a dit toute sa joie de séjourner à nouveau à Saint-Louis et d’avoir l’opportunité de s’adresser à la jeunesse. Révélant qu’il s’est retrouvé à Saint-Louis à l’âge de huit ans, il s’exercera à un bref survol historique pour montrer que la vieille ville offre à l’Afrique d’aujourd’hui, par son métissage, un bel exemple de citoyenneté négro-africaine.
Interpellé à plusieurs reprises sur le sort réservé à Samba Diallo, sur les Gardiens du Temple et sur l’actualité qu’est l’émigration clandestine, il montrera toute sa tristesse de voir le continent en souffrance. Cette situation, soulignera t-il, s’explique par le triomphe des échanges inégaux dont l’Afrique a toujours fait les frais et par le morcellement du continent, qui le rend vulnérable à toutes les formes d’agression. Aussi, invitera-t-il les jeunes à militer, par-delà leurs convictions idéologiques, politiques et confessionnelles divergentes, pour l’unité africaine.
Auparavant, il aura insisté sur le fait que Samba Diallo n’a jamais renié sa culture. Son conflit avec le fou est celui de deux types de rencontres : une rencontre du premier jour avec une perception réductrice d’un visage de l’Occident et celle plus ouverte résultant de la connaissance et du vécu avec l’expérience historique des peuples d’Europe. Samba Diallo prône une manière plus ouverte de vivre l’Islam, là où le fou, obsédé par cette violence inouïe qui a gouverné son séjour dramatique en Europe, est plutôt porté vers l’enfermement. De ce point de vue, d’ailleurs, le fou est sans doute l’ancêtre insoupçonné du djihadiste d’aujourd’hui.
Pour édifier sur la pertinence de cette lecture de sa propre œuvre, il fera remarquer qu’en vérité, Salif Ba prolonge Samba Diallo en proposant des éléments de réponse à des questions laissées telles quelles dans le premier roman.
Il a terminé son intervention en invitant les autorités à soutenir de manière conséquente le Cercle des Ecrivains et Poètes de Saint-Louis dont les membres font preuve d’un dynamisme remarquable en contribuant constamment au rayonnement culturel et intellectuel de la ville.
S’ensuivra la proclamation des résultats suivie de la remise des prix aux lauréats. Pour contourner la routine consistant à ne proposer qu’une dissertation ou un commentaire, soulignera Mme Penda Sow du Lycée de NGalélle, présidente du jury, renforcée par Ousmane Kanté du Lycée Omar Oumar Foutyouh Tall et Docteur Boubacar Thierno Barry de l’UGB, ce sujet a été proposé pour le concours littéraire: « Vous avez lu l’aventure ambiguë et/ou les Gardiens du Temple » de Cheikh Hamidou Kane.
Vous lui écrivez une lettre ouverte dans laquelle vous portez un regard critique sur ses œuvres. Rédigez la lettre». En est sorti premier, Malé Fall Sarr, suivi d’Ibrahima Kane Sy, tous deux du Prytanée Militaire de Saint-Louis, puis, Wilfred Goula, du lycée privé Aimé Césaire.
Ayant eu l’honneur de prononcer le mot de la fin, Monsieur Amadou Ndiaye, de la Direction du Livre et de la Lecture, au nom du Ministre de la Culture et de la Communication, saluera le succès de la manifestation, encouragera le CEPS à persévérer et, enfin, remerciera toux ceux qui ont sacrifié de leur temps, pour venir partager avec les acteurs culturels ces moments sublimes.
NDARINFO.COM
Suite à la note introductive de Monsieur Alpha Amadou SY, portant sur le dialogue interculturel à distance, entre Socrate de Platon et Thierno de Cheihh Hamidou Kane, l’auteur de L’Aventure ambiguë a dit toute sa joie de séjourner à nouveau à Saint-Louis et d’avoir l’opportunité de s’adresser à la jeunesse. Révélant qu’il s’est retrouvé à Saint-Louis à l’âge de huit ans, il s’exercera à un bref survol historique pour montrer que la vieille ville offre à l’Afrique d’aujourd’hui, par son métissage, un bel exemple de citoyenneté négro-africaine.
Interpellé à plusieurs reprises sur le sort réservé à Samba Diallo, sur les Gardiens du Temple et sur l’actualité qu’est l’émigration clandestine, il montrera toute sa tristesse de voir le continent en souffrance. Cette situation, soulignera t-il, s’explique par le triomphe des échanges inégaux dont l’Afrique a toujours fait les frais et par le morcellement du continent, qui le rend vulnérable à toutes les formes d’agression. Aussi, invitera-t-il les jeunes à militer, par-delà leurs convictions idéologiques, politiques et confessionnelles divergentes, pour l’unité africaine.
Auparavant, il aura insisté sur le fait que Samba Diallo n’a jamais renié sa culture. Son conflit avec le fou est celui de deux types de rencontres : une rencontre du premier jour avec une perception réductrice d’un visage de l’Occident et celle plus ouverte résultant de la connaissance et du vécu avec l’expérience historique des peuples d’Europe. Samba Diallo prône une manière plus ouverte de vivre l’Islam, là où le fou, obsédé par cette violence inouïe qui a gouverné son séjour dramatique en Europe, est plutôt porté vers l’enfermement. De ce point de vue, d’ailleurs, le fou est sans doute l’ancêtre insoupçonné du djihadiste d’aujourd’hui.
Pour édifier sur la pertinence de cette lecture de sa propre œuvre, il fera remarquer qu’en vérité, Salif Ba prolonge Samba Diallo en proposant des éléments de réponse à des questions laissées telles quelles dans le premier roman.
Il a terminé son intervention en invitant les autorités à soutenir de manière conséquente le Cercle des Ecrivains et Poètes de Saint-Louis dont les membres font preuve d’un dynamisme remarquable en contribuant constamment au rayonnement culturel et intellectuel de la ville.
S’ensuivra la proclamation des résultats suivie de la remise des prix aux lauréats. Pour contourner la routine consistant à ne proposer qu’une dissertation ou un commentaire, soulignera Mme Penda Sow du Lycée de NGalélle, présidente du jury, renforcée par Ousmane Kanté du Lycée Omar Oumar Foutyouh Tall et Docteur Boubacar Thierno Barry de l’UGB, ce sujet a été proposé pour le concours littéraire: « Vous avez lu l’aventure ambiguë et/ou les Gardiens du Temple » de Cheikh Hamidou Kane.
Vous lui écrivez une lettre ouverte dans laquelle vous portez un regard critique sur ses œuvres. Rédigez la lettre». En est sorti premier, Malé Fall Sarr, suivi d’Ibrahima Kane Sy, tous deux du Prytanée Militaire de Saint-Louis, puis, Wilfred Goula, du lycée privé Aimé Césaire.
Ayant eu l’honneur de prononcer le mot de la fin, Monsieur Amadou Ndiaye, de la Direction du Livre et de la Lecture, au nom du Ministre de la Culture et de la Communication, saluera le succès de la manifestation, encouragera le CEPS à persévérer et, enfin, remerciera toux ceux qui ont sacrifié de leur temps, pour venir partager avec les acteurs culturels ces moments sublimes.
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