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SOLUTION A LA BRECHE: vers la construction d’une digue "pour controler l'eau qui quitte la mer" ( expert)

Vendredi 14 Novembre 2014

L’Etat est dans une dynamique de recherche de solutions pour asseoir des actions durables dans le long terme face aux impacts de l’ouverture de la brèche à Saint Louis, a assuré, vendredi, le conseiller spécial en environnement du président de la République, Boubacar Mbodj.

Face à la problématique de la brèche, ''le chef de l’Etat a fait appel à l’expertise des Pays-Bas qui maintient une bonne partie de son territoire à quelque 60 centimètres en dessous de la mer’’, a indiqué M. Mbodj.

Il intervenait au cours de la réunion de restitution de la mission néerlandaise à Saint-Louis, pour s’enquérir de la situation de la brèche, cette ouverture artificielle, créée en 2003, au niveau de la Langue de Barbarie, pour permettre aux pirogues de passer en mer.

De quelques centaines de mètres initialement, elle est passée à plus de plusieurs kilomètres, empêchant les pêcheurs d'ccéder à la mer. Des accidents sont souvent notés sur place.

''La brèche de la Langue de Barbarie à Saint-Louis est un lieu de passage pour les pécheurs qui vont en mer. Dans le passé, des actions ont été entreprises sans être accompagnées par des mesures de conservative et de précaution qui ont entraîné l’évolution de la brèche dans un scénario irréversible'', a rappelé Boubacar Mbodj.

Revenant sur les diverses options proposées par les experts, le conseiller a indiqué que certaines comme la fermeture de la brèche ne sont pas envisageables.

‘‘La solution radicale serait de fermer la brèche. Mais si on la ferme, un autre problème se posera car, c’est l’exécutoire en tant de crue du fleuve’’, a-t-il fait observer.

Il a expliqué en outre que la brèche recueille le surplus d’eau en cas d’inondation pour la déverser en mer. ‘’On ne peut pas fermer certes mais d’autres solutions alternatives seront explorées pour répondre à cela’’, a assuré le conseiller spécial en environnement du chef de l’Etat.

Selon lui, ''d’autres options notamment la construction d’une digue peuvent être expérimentées, pour contrôler l’eau qui quitte la mer pour le fleuve et vice versa''.

‘’Nous aurons la chance d’avoir une lagune sur le bras mort du fleuve qui permet d’infiltrer l’eau douce de la mer, ainsi développer des activités agricoles’’, a souligné Boubacar Mbodj.

''Cependant, a-t-il averti, toutes ces options, demandent une étude minutieuse pour répondre durablement à cette situation''. ‘’La problématique de la brèche fait intervenir beaucoup de ministères. C’est pourquoi, nous devons nous organiser pour la solutionner’’ a suggéré le conseiller.

''Si l’on perturbe le court normal du fleuve, les activités agricoles tout au long du fleuve, ne prospéreront pas'', a signalé M. Mbodj, relevant que les experts ''ont relevé que des parties inondables du fleuve ne le sont plus parce que l’essentiel de l’eau se reverse en mer’’.

APS


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