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Sénégal: Abdou Guité Seck membre d'un Collectif pour l'interdiction de la mendicité des enfants

Mardi 19 Août 2014

Divers acteurs de la société dont des artistes et éducateurs ont lancé mardi à Dakar le Collectif "stop à la mendicité des enfants-doyna-(ça suffit en langue wolof)" pour l'interdiction totale de ce "fléau" avec l'application de la législation faite dans ce sens, a constaté APA.



"Notre seul et unique objectif est l'interdiction pure et simple du fléau de la mendicité. Et de ce fait, le collectif n'accepte aucune justification d'aucune sorte (ni religieuse, ni culturelle, ni éducative...) de la mendicité", a expliqué l'éducatrice Hulo Guillabert, membre dudit collectif au cours du lancement.



La structure regroupe des artistes comme le chanteur Abdou Guite Seck, des bonnes volontés, de simples citoyens, les associations et les organisations non gouvernementales.



"Il y a beaucoup de gens qui profitent de la mendicité des enfants. C'est pourquoi notre collectif veut libérer ces enfants mendiants de leur asservissement. Une fois que ce but sera atteint, nous nous érigerons en veille sociale sur leur devenir en collaborant de manière active avec les autorités", a poursuivi Mme Guillabert.



Sur la démarche à adopter pour parvenir à ce résultat, elle a souligné que la "contestation se fera dans la rue, à travers des débats et manifestations publiques en profitant de tous les événements ou dates symboliques, de toutes les tribunes".



Selon Ndaraw Seck, pour combattre le fléau de la mendicité, l'Etat doit simplement appliquer les lois qui l'interdisent. "Il y a une législation dans ce sens. Il faut l'appliquer. L'Etat doit faire son travail", a-t-il dit.



La loi, datée de 2005, stipule : "Quiconque organise la mendicité d'autrui en vue d'en tirer profit, embauche, entraîne ou détourne une personne en vue de la livrer à la mendicité ou exerce sur elle une pression pour qu'elle mendie ou continue à le faire est punie d'un emprisonnement de 2 à 5 ans et d'une amende de 500.000 à 2.000.000 de francs. Il n'y aura pas de sursis à l'exécution de la peine lorsque le délit est commis à l'égard d'un mineur, d'une personne particulièrement vulnérable en raison de son âge ou de son état de santé ayant entraîné une déficience physique ou psychique, de plusieurs personnes, de recours ou d'emploi de la contrainte, de violence ou manéuvres dolosives sur la personne se livrant à la mendicité.''



En 2010, le Premier ministre d'alors, Me Souleymane Ndene Ndiaye avait interdit la mendicité dans les rues de Dakar qui en plus des enfants talibés, est aussi pratiquée par des adultes venus pour la plupart des pays limitrophes du Sénégal.



A la suite à une polémique née de cette décision, le président Abdoulaye Wade l'avait désavoué en soutenant lors d'une audience avec des religieux, n'avoir jamais été au courant d'une telle mesure.


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1.Posté par Pharoah le 19/08/2014 22:44 | Alerter
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Enfin une initiative citoyenne pour éradiquer ce fléau et faire avancer le Sénégal ......et tant pis pour les religieux