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Sénégal: Enquête démographique et de santé continue 2014 - La mortalité infantile passe de 65 à 54 pour mille naissances vivantes

Samedi 28 Février 2015

L'Enquête démographique et de santé (Eds) continue de 2014 révèle que la mortalité infantile a connu une baisse de 11 points au Sénégal. Le taux passe ainsi de 65 à 54 décès pour mille naissances vivantes.
Les résultats de l'Enquête démographique et de santé (Eds) continue réalisée en 2014 au Sénégal ont été présentés hier. Fatou Bintou Niang Camara de l'Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) a révélé que le taux de mortalité infantile y est passé de 65 à 54 décès pour mille naissances vivantes.
Ces progrès sont dus au fait que 96 % des femmes en état de grossesse consultent un professionnel de santé. Mieux, 3 naissances sur 4, soit 75 %, se déroulent dans une structure sanitaire.
L'enquête souligne aussi que le Programme élargi de vaccination (Pev) se porte bien au Sénégal. Car 74 % des enfants de 12 à 23 mois ont reçu tous les vaccins, soit 7 enfants sur 10. L'Eds continue a confirmé les acquis notés en matière de planification familiale. Le taux de prévalence contraceptive est passé de 16 à 20 % entre 2013 et 2014.
L'enquête a souligné la disponibilité des méthodes modernes de planification familiale dans les structures de santé. Par contre, le nombre moyen d'enfants par femme (Indice synthétique de fécondité) reste stationnaire. Il est toujours de 5 enfants par femme.
Le paludisme ne constitue plus un problème de santé publique au Sénégal, selon l'Eds continue 2014, car plus de 8 ménages sur 10, soit 82 %, possèdent au moins une moustiquaire.
Mieux, les enquêteurs ont signalé que neuf femmes sur dix ont pris des antipaludéens à titre préventif au cours de leur dernière grossesse. Le directeur de la Santé, Dr Papa Amadou Diack, a indiqué que cette enquête va permettre de disposer de données de base. « Ce qui nous aidera à définir les orientations en matière de politique sanitaire », a-t-il soutenu.
 
 
Pour cette enquête, plus de 500 millions de FCfa ont été mobilisés. Afin de la pérenniser, la directrice du Bureau des programmes de l'Usaid, Sharon Carter, a encouragé le ministère des Finances et de l'Economie à renforcer son appui financier et organisationnel dans le but d'améliorer le fonctionnement du cadre de suivi des activités et de collecte des données.
Pathologies non transmissibles : Les maladies chroniques touchent plus les femmes
Les résultats de l'Enquête démographique et de santé continue 2014 ont montré que les femmes sont plus touchées par les maladies chroniques que les hommes.
Environ 20 % d'entre elles ont une pathologie non transmissible contre 13 %. L'hypertension artérielle est la principale plainte des femmes (45 % contre 27 % d'hommes hypertendus).
Par contre, le diabète touche plus les hommes avec une proportion de 9 % contre 6 % pour les femmes. L'asthme est aussi fréquent dans nos structures sanitaires avec un taux de 12 % chez les hommes et 10 % chez les femmes.
L'enquête a aussi révélé que près de 9 personnes sur 10 souffrant de pathologies chroniques ont été informées par un médecin. Malheureusement, seuls deux tiers (environ 66 %) bénéficient d'un traitement.


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