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[Témoignages] Jean Michel Schmit parle de Christophe Magny.

Samedi 20 Avril 2013

[Témoignages] Jean Michel Schmit parle de Christophe Magny.
Pour Christophe,

Christophe était l’ami de tous.
Il était aussi , pour certains d’entre nous, un complice, un confident…un frère.
Brillant esprit, il a toujours refusé d’emprunter les chemins tracés. Plus que toute autre chose, il chérissait son libre arbitre et son indépendance.
Il a mis son sens de la perfection au service des passions qui l’animaient.
La musique tout d’abord…

Sa tante, Colette Magny qu’il a accompagné comme bassiste , était une chanteuse connue pour son anticonformisme et son militantisme et lui a sans doute transmis cette amour de la « bonne musique »quelle qu’en soit sa provenance.

Son oncle avait co écrit le texte du fameux « comme d’habitude », interprété par claude Francois et repris entre autres par Franck Sinatra ou Elvis Presley avec le succès planétaire qu on connait…

Christophe avait donc ,tout d abord consacré s a vie professionnelle à la musique, prenant la direction artistique de maisons de disques internationales et participant aux carrières de légendes du rock comme Franck Zappa ou les clashs.

Il partagera même la vie de Shinead O Connor , qui avait connu un succès international en interprétant un titre écrit par prince.
Il est convié un jour à une manifestation culturelle impliquant les indiens d’Amérique du nord de la tribu des Navajos.
Cela sera le deuxième choc de sa vie.

Il partira vivre auprès d’eux sur plusieurs années, se nourrissant de leur spiritualité.
Il écrira son premier livre, qui sera édité ,sur cette expérience et effectuera sa conversion professionnelle vers l’écriture et la traduction d’auteurs hispanophone et anglophone.

Ce travail lui donnait cette liberté de pouvoir voyager.
C est ainsi, qu’il connut saint louis qui fut sa dernière passion.
Il était avide des souvenirs des anciens avec qui il passait de longs moments se nourrissant de faits historiques ou anecdotiques dont ils sont les détenteurs.

Il fragmentait ses journées par des rituels auquel rien ne le faisait déroger :
Sa visite matinale a son ami Ousmane Fall,son café pris a l'Hotel du palais ou a la Résidence, son déjeuner chez sa sœur Peggy, l'achat de son kilo de Clémentine dont il prélevait la part pour son frère Jules Ndiaye, la sieste, la partie de Rami avec moi-même au Spoutnik , le dîner chez Malick et Marie à la pirogue, un petit retour au spoutnik et il regagnait son appartement à l’heure ou les noctambules sortent de chez eux. Tout cela sans oublier de saluer ou de causer avec les connaissances au gré des rencontres .

Il était bien sur mon complice dans le festival métissons et live en ville auquel il a participe grandement à la réussite .
Cependant , nous ses proches, connaissions sa fragilité.

Nous le moquions parfois au sujet de ses maladies imaginaires ou de ses craintes non fondées.
Pour moi-même, qui le côtoyait quotidiennement, abordant avec lui tous les sujets, même les plus intimes, je ne peux que regretter de n avoir pas su comprendre l essentiel .

Cet essentiel qui l’a conduit , ce lundi dernier , a commettre l’incompréhensible et l’irréparable.
Tu as souhaité, Christophe, reposer ici, a saint louis que tu aimais, et qui, peut être ne l’as-tu pas assez compris, t'aimait aussi.

Jean Michel Schmit


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