Connectez-vous
NDARINFO.COM

Accueil
Envoyer à un ami
Version imprimable
Augmenter la taille du texte
Diminuer la taille du texte

UGB - Cérémonie de Graduation de l'UFR LSH : le discours intégral du ministre Mary Teuw NIANE

Vendredi 14 Avril 2017

Retrouvez sur Ndarinfo.com, le portail de Saint-Louis, le discours prononcé par le ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, le professeur Mary Teuw NIANE à l’occasion de première édition de la cérémonie de graduation des étudiants titulaires de Master de l'UFR des Lettres et Sciences Humaines ( LSH)


C’est avec un grand plaisir que je participe à la cérémonie de Graduation de l’UFR de Lettres et Sciences Humaines. Par amitié, incontestablement, en raison des liens que j’ai noués avec les responsables qui ont porté ou portent encore le projet pédagogique de cette UFR. Par devoir, sans doute, du fait qu’il appartient au ministre que je suis, grâce à la confiance de Son Excellence le Président de la République monsieur Macky Sall et du premier ministre monsieur Mahammed Boun Abdallah Dionne, de soutenir les démarches qui tendent et aboutissent à récompenser des initiatives et comportements dont la portée sur la jeunesse de notre pays est essentielle. Par conviction, certainement, car l’Université Gaston BERGER de Saint-Louis a acquis une notoriété qui impose aux pouvoirs publics de supporter toutes les initiatives destinées à amplifier et étendre la portée de son modèle.

 
Cette cérémonie à laquelle l’Université et l’UFR m’ont associé justifie, certainement, mon séjour à Saint-Louis. C’est aussi l’occasion, pour moi, d’exprimer, à nouveau, à l’Université et à toute sa Communauté l’engagement du Président de la République et du gouvernement à mettre l’enseignement supérieur dans les conditions qui lui permettent de se placer au même niveau que les standards internationaux en matière de formation et de recherche. Il s’agit aussi pour moi de revenir, avec émotion, sur ces terres où j’ai passé le plus important et le plus enthousiasmant de ma carrière académique. Je voulais dire la plus essentiel de ma vie.


Me voici à nouveau et de nouveau, ici, à Saint Louis, la source de mes inspirations, les racines de l’arbre d’émotions et d’intuitions qui structurent et façonnent l’arborescence de mes pensées et l’espace où mon enfance et mon adolescence se sont épanouies. C’est ici, à Pikine, non loin de Gouye Mbargou, que je suis né. J’ai grandi à Dakar Bango, orphelin de père, bordé par le pur et incorruptible amour de feue ma mère, Bigué Sow, avec en ombre portée la figure tutélaire de mon oncle, le charismatique Ngolo Sow, ma tante, pour utiliser un vocable qui altère quelque peu la densité du lieu, donc ma tante Awa Diallo…Et les apprentis de mon oncle, et le daara de Thierno Samba Sow puis celui de Serigne Babacar guèye où j’ai appris à « lier le bois au bois » pour reprendre Cheikh Hamidou KANE. Ce furent ensuite l’Ecole primaire mixte de Dakar Bango, le CEG Cazeilles devenu CEM Abée Boilat et le lycée Charles de Gaule. L’Ecole des blancs que j’ai fréquenté par effraction, un temps où les exhalaisons de la résistance au Toubab imprégnaient les comportements. Je suis allé à « Lécogne », l’Ecole pour apprendre à lier le bois au bois….
 
J’ai aussi façonné des lutteurs de roseaux,
Dessiné des canards sur mon ardoise noire,
Construit des voitures à l’ombre de mécaniciens bavards

 
A Dakar Bango, j’ai grandi entre les deux rivières : celle d’eau douce et celle d’eau saumâtre, entre deex gu neex et deex gu wex, entre une flore aquatique verdoyante enveloppée par l’exubérance d’une biodiversité ornithologique parée des envolées géométriques de nuées de pélicans, de grues cendrées et de temps en temps de flamants roses… Les plongées en apnée des cormorans, la danse suivi de l’attaque en piquet du martin pêcheur et le foisonnement des sarcelles à travers les champs aquatiques fleuris et multicolores de nénuphars ont peuplé une enfance heureuse, un âge d’or qui ne donnait pas autant de valeurs à l’or ou le bonheur était une somme de valeurs réductibles à une chose : penser le bien et faire le bien.
 
Le matin en allant à l’école coranique, en marchant sur la digue du Barrage, il nous arrivait souvent de recueillir des tilapias sautillant qui, pour échapper aux poissons carnassiers, sautaient désespérément hors de l’eau pour retomber sur le sol au bord de la digue. Ainsi ramassions-nous waas et caxat, des tilapias, de temps en temps room, dagga deem et même parfois deem, des sortes de mulets de toute taille. Nous faisions corps avec la nature, concurrençant certains oiseaux dans la quête d’une pitance que les eaux charriaient en abondance.
 
Je suis comme le Pélican
Ma terre n'est de nulle part,
Je suis de celle qui est hospitalière
J'aime le couscous de nénuphar,
J'adore le tilapia braisé,

 
Dakar Bango était aussi entouré d’une belle petite forêt d’acacias, de sëng et de prosopices, de baobabs, de ngow volumineux et comme couchés sur le sol, de beer, arbres géants solitaires. Nous laissions libre cours à nos envies. Nous allions dans la forêt pour courir après les singes, leur jetant des projectibles qui ne les touchaient jamais…Au loin, ils marchaient, l’air de nous toiser. Quand aux phacochères, espèce nuisible pour l’homme, que ne donnerai-je pour les entendre à nouveau grogner …  Au bord de la rivière d’eau douce, deex gu neex, entre les roseaux, nous nous époumonions, les après-midi, à tenter d’attraper de gros canards sauvages noirs. Nous étions désespérés, ils finissaient toujours par nous échapper.
 
N'eut été Camara Laye, qui me ramena au monde féerique des vacances passées entre Peul-Djoss et Diama, à courir, à arracher, après la pluie, des garce, ces racines gorgées de sève que nous sucions à l'image des singes que nous ne manquions pas de déranger, j’aurais dressé des barricades de bois morts.
 

Le vendredi était notre jour de défi, petits talibés, nous allions sur la digue du barrage sur la grosse butte d’argile aménagée pour combler le barrage à la prochaine fin d’hivernage. Nous plongions nos frêles bras dans les gros trous où de temps en temps sortaient de grosses vipères. La frayeur de se souvenir m’a un moment hanté. Un choix de vie, tout choix de vie implique des renoncements.
 
Y-a-t-il pire que l'hésitation des élites
Et la peur née d'un renoncement coupable
Nous sommes les enfants d'une terre arable
L'humus généreux, seule notre charrue est petite

 
Dakar Bango était à la lisière des grandes étendues vertes du côté de Diama où j’allais passer les vacances chez mon grand père maternel Samba Sow. Je découvrais une autre vie, celle du berger peul, du cultivateur de manioc, du spectateur de combats sanglants de taureau aux cornes aiguisés qui passionnaient mes parents fiers de la victoire de leur taureau sur celui du voisin. En dépit de la sédentarité à nous imposée par la modernité, nous avions gardé veaux et génisses, bœufs et chèvres, koɗli et gnaagnoodji…flûtes et tams-tams
 
J'aime répéter Ɓokki Jawe, Seeno Paalel
Même Kanel, je les sens mieux
Futilités d'un esprit sensuel
D'une génération amoureuse
De belles vaches à la pelure blanche
De juments altières couleur d'argile
De taureaux aux cornes symétriques en U
Et de belles femmes aux tresses tombantes
 
 
J’aime Saint-Louis.
J’aime l’Université Gaston BERGER.

 
Mesdames, messieurs,
La cérémonie qui nous réunit ce matin fait partie de celles qui contribuent, en raison de leur caractère symbolique et hautement académique, à magnifier le parcours de personnes, d’étudiantes et d’étudiants par la reconnaissance d’un mérite qu’il n’appartient qu’à l’Université de décerner.  Elle met en évidence le prestige et la dignité qui caractérisent l’effort tendant à faire ce qu’on doit faire, la légitime fierté de l’avoir bien fait en dépit de toutes sortes de contraintes et la paisible jouissance attachée à la satisfaction de ne pas s’être trompé en choisissant le chemin difficile mais combien exaltant de se mettre au travail, des études pour faire partie de ceux qui comptent et sur lesquels on compte pour le rayonnement de l’Université, de l’UFR de rattachement et du système d’Enseignement supérieur et de la Recherche du Sénégal.
 
Chères étudiantes et Chers étudiants,
 
Le destin vous a offert l’inestimable opportunité d’être recrutés à l’Université Gaston BERGER de Saint-Louis au moment où l’incertitude d’une orientation hantait le sommeil de tout nouveau bachelier. Il y avait du mérite de votre part, incontestablement. Beaucoup d’espoir aussi chez vous, vos parents et amis. Et vous avez tenu. Vous n’avez jamais abdiqué. Avec la qualité de tous vos enseignants et de l’administration de l’Université, vous vous en êtes sortis. Je dois dire avec brio. Non sans talent. Grâce à de multiples soutiens dont la généreuse sollicitude ne vous a jamais fait défaut. Je n’oublie pas la vigilance de vos parents, l’indulgence de vos maîtres et le soutien de l’Etat. Probablement aussi avec cette caractéristique toute sénégalaise d’accueil dans les familles qui permet aux étudiantes et étudiants qui se trouvent dans une situation de quasi-exil de trouver une base de repli qui permet de se  régénérer pour retourner, à nouveau, assumer les contraintes et servitudes d’une vie au Campus dont il ne faut, sans doute, pas sous-estimer les difficultés mais dont on mesure pas assez l’impact sur les trajectoires individuelles. A tous, je dis tout simplement « bravo et félicitations ». Vous avez du mérite. Et vous méritez ce jour.


Je remercie l’UFR des Lettres et Sciences Humaines d’avoir porté son choix sur ma personne comme parrain de la première cérémonie de graduation de ses diplômés. Ces remerciements vont, d’abord et au premier chef, aux étudiantes et étudiants, qui, semble-t-il m’ont choisi sur une liste d’autres illustres Sénégalais qui leur était proposé. N’ayant rien fait de spécifique pour eux, je pense, j’ai la faiblesse de le penser, que c’est en raison de l’affection qu’ils ont  pour moi. En dépit de l’augmentation du montant des inscriptions, en dépit de l’assainissement des modalités d’attribution des bourses, en dépit de la réorientation de l’enseignement et de la recherche vers les STEMS, ils m’ont conservé leur affection. Je vous demande de continuer à m’en faire bénéficier. Je n’ai d’ailleurs pas de doute à cet égard. Je le dis pour qu’on sache que je le souhaite. Je le dis parce que nous partageons des principes et des valeurs.
Venant de la plus grande UFR de l’UGB par son effectif de personnels, d’étudiantes et d’étudiants, ses résultats, ce choix me touche sincèrement.


Il s’agit de la première cérémonie de graduation, de votre première cérémonie de graduation. L’UFR de Lettres et Sciences Humaines a su poser son modèle pédagogique. C’est la première UFR à avoir basculé dans le LMD à une époque où la réforme suscitait plus d’hostilité que d’adhésion. Des difficultés ont été rencontrées et finalement surmontées. Le cap vers l’Excellence a été maintenu. Mais pouvait-il en être autrement ?  Nous sommes, vous êtes les héritiers d’une lignée d’hommes de lettres et d’enseignants qui ont eu la conviction qu’il fallait faire autre chose à Saint-Louis et, surtout, bien le faire.


Je pense au premier Directeur d’UFR devenu, plus tard, Recteur, le Pr. NDIAWAR SAAR, au Pr. Isaac Prosper LALEYE, au Pr. GORA MBODJ, au Recteur Baydallaye KANE, ancien Directeur de l’UFR LSH, au Pr. Omar DIOP et à vous Pr.  Boubacar CAMARA… Je pense aussi aux premiers anciens de l’UFR : feu MWAMABA CABAKOULOU, feu Hilaire BOUKA, feu Madické DIOP, feu MOREAU qui est resté très peu de temps avec nous, de même que feu El Hadj Mansour NIANG. C’était à l’époque préhistorique où il fallait se battre contre les reptiles pour faire cours, c’était les périodes de manques, de grande pénurie, où il fallait faire beaucoup avec peu…Ils acceptaient de venir de Dakar, de l’UCAD pour faire cours : feu Pr Oumar SANKHARE, le Pr. Samba DIENG, le Pr. DIANE… Ils sont nombreux à être venus apporter leur soutien à la première femme enseignante de l’Université, Pr Binta DIOP, à Banda FAAL, Serigne Modou FALL, Cheikh SAAR, André d’ALMEIDA, Oumar SOUGOU, Abdoulaye NIANG, Maguette Ndiaye ... Et il y a eu, plus tard, le Pr. Fatou Diop SALL, Badara SALL, votre Directeur…. Beaucoup de ceux qui sont avec nous ce matin n’étaient pas nés. Mais tel est la magie de l’Université.


Ils étaient  tous présents pour ce pays et cette Université qui leur sera toujours redevable, à jamais redevable. Ils étaient soutenus par une administration particulièrement compétente, jeune et engagée. Je me souviens encore des Bakhoum, du préfet DIALLO, etc. Et encore les chauffeurs… Tous sont à la retraite.


PER, PATS, Etudiantes et Etudiants ont tous permis cette cérémonie de graduation. Ils ont amené l’UFR à un niveau de performance exemplaire à force de sacrifices, d’abnégation et de rigueur. Ce management moderne et efficace a abouti à des réalisations de très haut niveau animées et rendues possibles par des personnels enseignants de qualité, des personnels administratifs, technique et de service compétents et dévoués.


Nous avons fêté les vingt-cinq (25) ans de l’Université Gaston BERGER. Le temps des bilans. Au moment des réformes.
Beaucoup de choses ont été faites au niveau des infrastructures. Il y a des chantiers partout. Les investissements que son Excellence le Président de la République monsieur MACKY SALL a réalisés sont massifs et sans précédent. Ils s’inscrivent dans le cadre d’une feuille de route élaborée à partir des onze Décisions Présidentielles qui ont fait suite à la Concertation Nationale sur l’Avenir de l’Enseignement Supérieur. Il est indispensable d’en tenir compte pour l’appréciation des réformes en cours.
 
 
 
Mesdames,
Mesdemoiselles,
Messieurs,
Chères étudiantes et Chères étudiants

Comme vous le savez, la question de l’emploi des jeunes constitue une préoccupation centrale dans les actions du Gouvernement. C’est pourquoi, en élaborant le Plan Sénégal Emergent (PSE), Son Excellence le Président de la République Monsieur Macky SALL,  a été très sensible à la question de la professionnalisation et de l’adéquation  entre l’offre de formation nationale et les besoins du monde du travail, car convaincu que l’émergence économique d’un pays ne peut être réalisée sans la pertinence du capital humain national. C’est ce qui explique d’ailleurs le fait que 3 des 17 réformes phares du PSE concourent à l’adéquation entre les filières de formation et les exigences du monde du  travail.
Il s'agit de :

1. l'alignement des formations de l'enseignement supérieur avec les besoins de l'économie ;
2. le développement des formations techniques et professionnelles ;
3. la structuration et la promotion de la formation continue.
Et c’est là tout le sens des réformes que je mets en œuvre à travers la décision présidentielle n° 1 « réorienter le système d’enseignement supérieur vers les sciences, la technologie, les formations professionnelles courtes ».
 

Mais il ne faut pas s’y méprendre. Cette politique n’exclut personne. Même s’il y a actuellement une crise des études littéraires et une certaine remise en cause de leur légitimité, nous nous devons de l’intégrer dans l’offre de formation des débouchés accessibles à tous les baccalauréats. L’UFR de Lettres et Sciences Humaines de l’UCAD s’y essaie avec succès. L’UVS a mis en place une Licence MIC autour des TICS…  Il faut replacer les études littéraires dans le cadre plus général des sciences : Pascal n’était-il pas un génie et un humaniste ? Pour ma part, avec toute humilité, j’ai conscience  de ce que l’étude des Lettres et des Humanités peut apporter, doit apporter à la société. Il est juste question de rééquilibrer les grandes masses : ne pas infléchir cette tendance qui nous impose de gérer des effectifs de bacheliers constitués de   75 % de littéraires nous sera reproché.

Mais d’ores et déjà et en attendant que les politiques publiques produisent des résultats, nous encourageons les Universités à réorienter les formations vers les métiers dont notre économie aura besoin en maintenant et renforçant les UFR ou Facultés à vocation littéraire. Je sais que votre directeur Professeur Boubacar Camara a de grandes idées sur la question. Votre Recteur à qui j’avais confié l’élaboration du projet pédagogique de l’UFR CRAC est un expert reconnu sur ces questions.
 
Mesdames, messieurs,
L’UGB peut et doit retrouver sa place si tant est qu’elle l’a perdue. L’environnement est devenu très concurrentiel. A la fois sur le marché de l’emploi, les ressources publiques et l’attention des autorités. L’Excellence tourne. Elle tourne. Elle s’attache à qui sait la retenir par le travail, l’innovation et surtout … ne pas abdiquer. Ce que je dis, je ne le dis pas seulement pour l’Université, je le dis aussi pour vous étudiantes et étudiants, nouveaux gradués pour qui tout est possible, pour vous PER et PATS en vous encourageant pour tout ce qui a été fait et qui reste encore à faire.
 
Mesdames, messieurs,
Notre pays est entrain de changer, tous les problèmes de l’enseignement su
périeur et de la recherche ne sont pas encore résolus mais des actes tangibles, réels sont posés.
Ce n’est parce que notre pays n’est pas riche que nous devons être  d’éternels « vois-petit » ? J’aime ce soupçon de folie saine, ce zeste de déraison rationnelle, cet air de  liberté d’esprit et ce goût démesuré pour les défis qui habitent les américains. J’apprécie et je relis souvent cette partie du discours que le Président John Fitzgerald Kennedy prononça le 12  septembre  1962 à l'université Rice, après le succès du satellite Spoutnik et du lancement de Youri Gagarine, le premier homme dans l’espace, par les soviétiques. Il y dit ces mots qui sont restés célèbres : « nous choisissons d’aller sur la Lune. Nous choisissons d’aller sur la Lune dans cette décennie et faire d’autres choses encore, non parce que c’est facile, mais bien parce que c’est difficile, parce que ce but servira à organiser et mesurer le meilleur de nos énergies et de nos savoir-faire, parce que c’est un défi que nous sommes prêts à relever, que nous ne voulons pas remettre à plus tard, et que nous avons l’intention de gagner, et les autres aussi». Le Président Kennedy le dit et le 11 juillet 1969, Neil Alden Amstrong fut le premier homme à marcher sur la lune.

Le président de la République monsieur Macky Sall nous invite à relever des défis dont la résolution contribuera au renouveau de notre enseignement supérieur et de notre recherche.
C’est une révolution copernicienne qu’il nous faut opérer !
 
 
ENGAGEMENT
La parole forte et absolue s'élève
Les nuages d'indécisions s'évanouissent
Mon cœur s'attendrit au son de mon Afrique qui se lève
Et ma voix communie avec des chansons qui me réjouissent
Y-a-t-il pire que l'hésitation des élitesEt la peur née d'un renoncement coupable
Nous sommes les enfants d'une terre arable L'humus généreux, seule notre charrue est petite
Personne n'imagine nos messies aller au Paradis
Et bientôt, ils seront des milliers nos prophètes sacrés
Et la Terre, à l'unisson, célébrera notre Afrique consacrée
L'extase d'un soir de combat victorieux et le peuple ragaillardi
Ai-je chaque jour la main à l'ouvrage, l’effort dans la constance
Le courage d'exister et la témérité du refus de la soumission
Ouvrir larges les fenêtres d'espérance sans aucune permission
Et, enfin, oser construire Notre Afrique, en toute impertinence.

 
Je vous remercie de votre aimable attention.

►►► Suivez, en vidéo, la déclaration  du Ministre à la presse ...

►►► Retrouvez les images de la cérémonie en cliquant ici

NDARINFO.COM



NDARINFO.COM


Réagissez ! Vos commentaires nous intéressent. Cliquez ici !

1.Posté par Tintin le 14/04/2017 20:17 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
Beau discours mais on ne sait toujours pas quand l'année scolaire à l'Université va reprendre .....!

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter

Merci d'éviter les injures, les insultes et les attaques personnelles. Soyons courtois et respectueux et posons un dialogue positif, franc et fructueux. Les commentaires injurieux seront automatiquement bloqués. Merci d'éviter les trafics d'identité. Les messages des faiseurs de fraude sont immédiatement supprimés.