ACCUEIL
(Correspondance) - Le coup d‘envoi est donné. La 19e édition du Festival international de jazz de Saint-Louis a été officiellement lancée hier. L’institut culturel français Jean Mermoz a abrité la cérémonie d’ouverture. Venu représenter Awa Ndiaye et assurant par la même occasion l’ouverture du festival, le directeur de cabinet du ministre de la Culture voit dans cet événement international un pari relevé par les initiateurs et la population saint-louisienne. ‘La pérennisation d’une telle rencontre prouve que les initiatives privées bien pensées doivent être encouragées par le secteur privé et le public’, croit savoir Saïd Sarr Samb. ‘Saint-Louis Jazz est le plus grand rendez-vous du jazz africain’, ajoute-t-il. Aussi le ministère de la Culture compte-t-il pérenniser l’appui apporté à cette initiative.
Le festival est en train de consolider son pôle d’excellence dans le domaine de l’expression. Et en collaboration avec le ministère de la Santé, une campagne de sensibilisation sur genre et Vih est épinglée à cet événement. Une occasion de partage sur les questions de développement, a indiqué Saïd Sarr Samb.
‘La musique n’est pas seulement l’harmonie et le rythme, elle est également l’économie’, soutient Alioune Badara Cissé, représentant du maire de la vieille ville. A l’en croire, Saint-Louis Jazz a fait renouer la vieille ville avec une tradition de culture et d’hospitalité. Il a aussi invité les sponsors à soutenir davantage le festival.
Implantée dans la capitale du Nord depuis 50 ans, si on se fie aux propos de son président directeur général, la Bicis accompagne le festival depuis quatre ans, contribuant ainsi à son envol. Amadou Kane et son groupe n’entendent pas abréger ce compagnonnage. ‘Nous avons réussi à associer la Bicis à l’organisation matérielle de cet événement en sponsorisant certains artistes et à renforcer le plateau technique. Nous n’allons pas baisser les bras’, a fait savoir son président. ‘C’est plus justifié aujourd’hui qu’hier ce à quoi nous avons contribué pour que ça soit connu internationalement, nous continuerons à le soutenir’, a-t-il laissé entendre. Il a également souhaité que ce festival batte tous les records d’affluence et de joie.
La cérémonie d’ouverture a aussi été rehaussée par les notes de musique jouées par Assane Mbaye, l’Orchestre Téranga et la Chorale de Saint-Louis.
POUR L’AN 20 : Pourquoi pas un best off ?
Elle en est à sa 19e édition. Mais, d’ores et déjà, l’association Saint-Louis Jazz se prépare à souffler sa 20e bougie, l’année prochaine, de fort belle manière. Les idées trottent déjà dans la tête des initiateurs. Vingt ans, c’est l’âge de l’adolescence, pense Fara Tall, membre de l’association. ‘Et pourquoi pas un best off du festival Jazz ?’, s’est-il demandé. Selon lui, c’est une des grandes idées que compte concrétiser l’association à l’an 20 du Jazz de Saint-Louis. Ce qui lui fait dire que ‘le plus dur reste à venir’. Ainsi, les organisateurs pensent réaliser un best off pour faire repasser les grands noms déjà connus par le festival, tels que Manu Dibango, Waziz Diop, etc. La tâche s’annonce lourde, elle ‘nécessite beaucoup de moyens et d’engagement’, mais Fara Tall et Cie comptent l’accomplir. ‘Si les gens nous appuient, nous allons faire de la 20e une édition inédite’, a-t-il confié.
Aïda Coumba DIOP
Le festival est en train de consolider son pôle d’excellence dans le domaine de l’expression. Et en collaboration avec le ministère de la Santé, une campagne de sensibilisation sur genre et Vih est épinglée à cet événement. Une occasion de partage sur les questions de développement, a indiqué Saïd Sarr Samb.
‘La musique n’est pas seulement l’harmonie et le rythme, elle est également l’économie’, soutient Alioune Badara Cissé, représentant du maire de la vieille ville. A l’en croire, Saint-Louis Jazz a fait renouer la vieille ville avec une tradition de culture et d’hospitalité. Il a aussi invité les sponsors à soutenir davantage le festival.
Implantée dans la capitale du Nord depuis 50 ans, si on se fie aux propos de son président directeur général, la Bicis accompagne le festival depuis quatre ans, contribuant ainsi à son envol. Amadou Kane et son groupe n’entendent pas abréger ce compagnonnage. ‘Nous avons réussi à associer la Bicis à l’organisation matérielle de cet événement en sponsorisant certains artistes et à renforcer le plateau technique. Nous n’allons pas baisser les bras’, a fait savoir son président. ‘C’est plus justifié aujourd’hui qu’hier ce à quoi nous avons contribué pour que ça soit connu internationalement, nous continuerons à le soutenir’, a-t-il laissé entendre. Il a également souhaité que ce festival batte tous les records d’affluence et de joie.
La cérémonie d’ouverture a aussi été rehaussée par les notes de musique jouées par Assane Mbaye, l’Orchestre Téranga et la Chorale de Saint-Louis.
POUR L’AN 20 : Pourquoi pas un best off ?
Elle en est à sa 19e édition. Mais, d’ores et déjà, l’association Saint-Louis Jazz se prépare à souffler sa 20e bougie, l’année prochaine, de fort belle manière. Les idées trottent déjà dans la tête des initiateurs. Vingt ans, c’est l’âge de l’adolescence, pense Fara Tall, membre de l’association. ‘Et pourquoi pas un best off du festival Jazz ?’, s’est-il demandé. Selon lui, c’est une des grandes idées que compte concrétiser l’association à l’an 20 du Jazz de Saint-Louis. Ce qui lui fait dire que ‘le plus dur reste à venir’. Ainsi, les organisateurs pensent réaliser un best off pour faire repasser les grands noms déjà connus par le festival, tels que Manu Dibango, Waziz Diop, etc. La tâche s’annonce lourde, elle ‘nécessite beaucoup de moyens et d’engagement’, mais Fara Tall et Cie comptent l’accomplir. ‘Si les gens nous appuient, nous allons faire de la 20e une édition inédite’, a-t-il confié.
Aïda Coumba DIOP
