
Abou Fall : Bonjour, je me nomme Abou Fall, je suis mauritanien. Je suis actuellement étudiant en Administration Économique et Sociale (AES) à Toulouse.
2. La poésie et vous? (votre passion pour la poésie, vos influences, etc)
A. F : Tout d'abord, bien que vivant en Mauritanie, j'ai baigné dans un environnement francophone. J'ai fait mon cursus dans le programme français et mon père me parle essentiellement français. J'ai commencé à m’intéresser à la poésie à l'age de 13 ans, je n'en étais pas vraiment passionné mais m'exprimer en vers "m’alléger"! Jusqu'à aujourd'hui, la versification reste une manière de laisser parler l'introverti que je suis! Concernant mes inspirations j’apprécie beaucoup la poésie de Senghor, mais aussi d'autres tel Baudelaire ou Verlaine...
3. Vos projets (projets de recueil, entreprises littéraires etc)
A. F : Hormis le projet de recueils de poèmes avec les rimes du Fleuve ou j'apporte ma maigre contribution avec quelques textes, mon grand projet de cette année serait de terminer mon premier roman InchaAllah avant la fin 2013. S'agissant de publications de recueil de poésie, je ne me sens pas encore apte, peut etre d'ici quelques années...
4. Parlez-nous un peu de votre texte dolce francia?
Bonne lecture!
Dans les affres blanches de mes malheurs
La pluie qui s'abat, gorgeant mon âme
Se substitue sur mes joues aux larmes
Qui dignement coulent à l'intérieur
Et tandis que l'Enfer froid me guette
Rendant encore plus incertain mon avenir
Je demeure Hercule face aux échéances à venir
Obstiné à franchir les travaux sans défaite
Bien que ces propos peuvent paraître sibylles
J'avoue avoir de multiples talons d'Achille
Comme celle de rêvasser à une idylle
Mais si j'ai vu Cléopâtre, je ne suis point César
Je laisse aux plus aptes l'amour et ses arts
Préférant rêver d'acquérir l'infime génie de Sédar