Connectez-vous
NDARINFO.COM

Accueil
Envoyer à un ami
Version imprimable
Augmenter la taille du texte
Diminuer la taille du texte

Africadoc examine 28 projets de films à Saint-Louis

Mardi 10 Décembre 2013

Africadoc examine 28 projets de films à Saint-Louis
Vingt-huit projets de films documentaires africains sont actuellement étudiés par des réalisateurs et des producteurs européens et africains qui séjournent à Saint-Louis depuis le 4 décembre dernier. C’est dans le cadre de la 11ème édition des Rencontres internationales du documentaire africain.

Selon Dominique Olier, coordonnateur du programme Africadoc, 16 ou 17 de ces projets pourraient être intéressés par des bailleurs de fonds qui seront contactés par les producteurs pour les besoins du financement.

Le programme Africadoc, a-t-il rappelé, développé en France par l’association Ardèche Images, mène différents types d’actions visant à créer un réseau humain dans les domaines de la formation, de la réalisation, de la production et de la diffusion de films documentaires de création africaine.

Africadoc organise tous les ans au Sénégal, depuis 2002, les Rencontres « Tenk » qui est l’un des rares rendez-vous professionnels de la coproduction documentaire en Afrique.

Ce programme, à en croire Dominique Olier, a permis en dix ans d’aider à l’écriture, puis à la production d’une centaine de films documentaires à travers une dizaine de pays.

Ainsi, a-t-il poursuivi, ces rencontres « Tenk » de coproduction réunissent à Saint-Louis, depuis 2007, des professionnels africains et européens autour de la découverte de nouveaux projets de films documentaires africains. Des projets qui ont été préalablement développés dans le cadre de résidences d’écriture coordonnées tout au long de l’année par Africadoc dans quatre à cinq pays d’Afrique. L’objectif est qu’à l’issue de ces rencontres, la plupart des projets présentés aient trouvé des partenaires africains et européens qui les accompagnent dans leur processus de réalisation et de production. De ces rencontres de coproduction est né le désir de produire ensemble des documentaires qui sont par la suite réunis dans la collection « Lumière d’Afrique ».

Courts métrages des étudiants de Master 2
Il est prévu cette année de plancher à Saint-Louis sur une vingtaine de films documentaires de création venant du Sénégal, du Burkina Faso, de la Rdc, du Cameroun, du Togo et du Bénin. Un hommage sera rendu à la cinéaste Khady Sylla. Les nouveaux courts-métrages réalisés à Saint-Louis par les étudiants de Master 2 en Réalisation documentaires de création de l’Université Gaston Berger seront également projetés.

Jean Marie Barbe, Responsable du secteur international d’Ardèche Images et du Développement international de Doc Monde, a laissé entendre que Saint-Louis dispose de nombreux atouts (dont l’Ugb qui développe une filière sur la réalisation de films documentaires) qui pourraient lui permettre d’abriter bientôt un grand festival du film documentaire.

La rencontre de Saint-Louis a permis à Abdoul Aziz Cissé du ministère de la Culture de présenter le Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle du Sénégal, estimé à 1 milliard de FCfa.

Ce fonds Fopica est un mécanisme d’appui à la production de projets de films cinématographiques et audiovisuels, portés par des cinéastes (auteurs, réalisateurs, producteurs) désirant tourner un film au Sénégal. Les aides sont sélectives et prennent en compte tous les genres (documentaires, fiction, web création, vidéo d’art) et durées (court, moyen et long-métrage).

Ce système d’appui, selon M. Cissé, prend en charge les différentes étapes de la production et de la postproduction. L’appel à projets a été lancé le 23 septembre 2013 et la date de clôture est fixée au 31 janvier 2014.

Mbagnick Kharachi DIAGNE
Le Soleil


Nouveau commentaire :
Facebook Twitter

Merci d'éviter les injures, les insultes et les attaques personnelles. Soyons courtois et respectueux et posons un dialogue positif, franc et fructueux. Les commentaires injurieux seront automatiquement bloqués. Merci d'éviter les trafics d'identité. Les messages des faiseurs de fraude sont immédiatement supprimés.