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Attentats à Paris: des perquisitions partout et des hommes identifiés

Lundi 16 Novembre 2015

Cinq des assaillants morts vendredi à Paris ont été identifiés. La plupart sont des Français. Parmi eux, Omar Ismaïl Mostefaï, qui s’est fait exploser au Bataclan. Bilal Hadfi, Français âgé de 20 ans, s’est pour sa part fait exploser près du Stade de France. Salah Abdeslam (photo), dont l’un des frères, Brahim, s’est fait exploser devant un restaurant sans faire de victime, pourrait avoir été arrêté mais l'information n'est pas encore confirmée.


Une photo de Abdeslan Salah diffusée par la police française, qui a émis un mandat de recherche le concernant ce dimanche 15 novembre 2015.
Une photo de Abdeslan Salah diffusée par la police française, qui a émis un mandat de recherche le concernant ce dimanche 15 novembre 2015.
Alors que l'enquête et les perquisitions continuent en Belgique, 168 perquisitions se sont déroulées en France la nuit dernière, dans « 19 départements et toutes les grandes agglomérations » du pays, a déclaré lundi le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. Ces perquisitions ont eu lieu sous l'autorité du préfet et non d'un magistrat. Par exemple à Toulouse (sud-ouest), Grenoble (Alpes), Bobigny (région parisienne) et Jeumont (nord). C'est le Premier ministre Manuel Valls qui rapporte le chiffre. En temps normal, les forces de l'ordre doivent attendre 6 h du matin pour entrer au domicile de quelqu'un.

Vingt-trois personnes ont été interpellées et 31 armes ont été saisies, ajoute M. Cazeneuve, qui précise qu'en 48 heures, 104 personnes ont été assignées à résidence. A Toulouse, quelque 200 hommes armés ont été mobilisés dans le quartier de La Reynerie à Miraille, où vivait Mohamed Merah, auteur des attentats de 2012. A Grenoble, les forces de l'ordre ont visé une quinzaine de sites et auraient interpellé, selon nos confrères de la radio RTL, sept ou huit personnes. Enfin, à Bobigny et à Jeumont, les objectifs n'ont pas été précisés.

Il faut noter qu'il s'agit là de perquisitions administratives permises par l'instauration de l'état d'urgence, même si les autorités précisent qu'elles n'ont pas forcément de lien direct avec les attentats de vendredi. Elles ciblent principalement les milieux radicalisés. Les autorités évoquent des opérations antiterroristes, mais ne font pas le rapprochement avec l'avis de recherche lancé dimanche. A priori, pas de lien direct avec l'homme qui est désormais le plus recherché de France, Salah Abdeslam.
 
 
Les forces de l'ordre sont à la poursuite de ce Français résidant en Belgique. Il avait loué à son nom l'une des voitures retrouvées dans Paris et qui ont servi aux assaillants lors des attentats. Son frère s'est fait exploser vendredi soir dans Paris. Par ailleurs, selon un journal flamand, le Belge Abdelhamid Abaaoud, 27 ans, actuellement en Syrie, est soupçonné d'être le planificateur des attentats. Ci-dessous, le point sur les personnes identifiées formellement à ce stade de l’enquête.

■ Un homme arrivé parmi le flot des réfugiés

Ce lundi matin, le procureur de la République de Paris, François Molins, a indiqué que deux auteurs supplémentaires des attentats de vendredi ont été identifiés, dont un kamikaze du Stade de France. Il s'appellerait Ahmed Almohammad, serait né à Idleb, en Syrie, en 1990. C'est en tout cas ce qu'indique le passeport syrien retrouvé sur le lieu de l'une des explosions au stade.

Les empreintes du corps retrouvé à cet endroit correspondent bien à celles d'un migrant, déposées en Grèce, même si l'authenticité du passeport, et l'identité de son détenteur, peuvent encore faire l'objet d'un doute. Ce que l'on sait, c'est que l'homme qui est mort au Stade de France est entré sur le territoire grec par l'île de Leros le 3 octobre dernier, au milieu des réfugiés.

Selon le ministre grec Yannis Mouzalas, ce jeune homme de 25 ans est arrivé à Leros avec 198 autres personnes dans un bateau en provenance de Turquie. Après avoir été enregistré, il aurait pris le ferry pour le port du Pirée cinq jours plus tard. Il aurait ensuite choisi la route des Balkans. Il a été enregistré à son entrée Serbie, puis en Croatie, et on perd ensuite sa trace jusqu'en France.

■ Samy Amimour : l'un des meurtriers du Bataclan

L'autre assaillant identifié ce lundi est mort au Bataclan. Celui-ci est né à Drancy, en région parisienne, en 1987. En France, donc. Il s'appelle Samy Amimour et faisait l'objet d'un mandat d'arrêt international après avoir violé son contrôle judiciaire en 2013. Il avait fait l'objet d'une mise en examen en 2012. Il était alors soupçonné de vouloir se rendre au Yémen et en avait été empêché.

Les services de renseignement avaient donc perdu sa trace en 2013. Trois de ses proches sont actuellement en garde à vue. Anmimour se serait rendu en Syrie après avoir échappé à la vigilance des services, selon des membres de sa famille repris par l'Agence France-Presse. Les autorités turques ont déclaré l'avoir signalé à la rance à deux reprises ce n'est qu'après les attentats qu'elles ont reçu une réponse, disent-elles.

RFI.FR


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