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Audition: Bara Tall admet être actionnaire de la Dahlia S.a.

Mardi 30 Décembre 2014

Audition: Bara Tall admet être actionnaire de la Dahlia S.a.
Convoqué devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) pour s’expliquer, Bara Tall a reconnu en partie les accusations faites par Souleymane Sy, directeur de la société Dahlia devant les magistrats qui l’auditionnaient.



Devant la barre de la Crei où il a été attrait ce matin, le patron de Jean Lefèvre Sénégal (Jls) a avoué qu’il est actionnaire de Dahlia S.a, mais a, cependant, contesté l’idée selon laquelle cette dite société serait domiciliée aux Îles Vierges.



«Je connais la société Dahlia S.a., elle a été crée en 2004 chez moi. Et en principe, domiciliée chez moi, à l’étude de Me Patricia Lake Diop avec pour objet d’exploiter un terrain qui se trouve sur la Corniche Ouest. Je suis actionnaire de cette société et en même temps, je suis le président du Conseil d’administration», a affirmé M. Tall.



Selon lui tout est partie de la visite que lui avait faite Karim Wade pour lui faire part d’un dossier confectionné par l’Institut des sciences de la terre. Lequel indiquait que la mer avançait à 1 mètre par an. Visite au cours de laquelle il lui aurait, selon Bara Tall, confié que son père est déterminé à lui céder le terrain qui jouxte le siège des bureaux de l’architecte Pierre Goudiaby Atepa s’il venait à freiner la dégradation du sol dans cette zone.



«Les travaux engagés, le président Wade est venu me dire qu’apparemment le terrain était un peu trop grand, il m’a demandé qu’on partage le terrain d’une superficie qui avoisine les 33 500 m2 en 3 parties. Il était convenu de construire dans chaque terrain des villas de grand standing», a confié Bara Tall aux juges avant de retracer les raisons à l’origine de la création de Dahlia S.a.



«Pour parvenir à l’obtention des terrains, il fallait créer une société qui va être bénéficiaire du terrain et qui va ensuite procéder au morcellement. Je devais après travaux être payé en nature, avec une partie du terrain. J’avais estimé la valeur des travaux qui devaient être faits sur le site à 1,5 milliard F Cfa. Bibo Bourgi devait se charger de tous les frais affairant aux formalités administratives pour l’obtention du bail.



Et c’est Bibo qui m’a, le 14 mai 2004, amené un bulletin de souscription au 4, Rue Léo Frobenius, mon ancien domicile», dit-il avant de poursuivre : «Pour moi, la récupération du 1/3 du terrain me rémunérait largement. Le but de cette société était de récupérer le terrain, de faire le partage. Mais le but final c’était de construire 3 villas : Une pour moi, une pour Bibo et une pour Karim. C’est Bibo qui a fait les démarches administratives et qui a déboursé de sa poche pour payer les frais affairant à ce dossier. Quant à Kw qui n’a rien apporté à ce projet, il devrait avoir le tiers restant», a indiqué le patron de Jls à la Crei.