
J'ai mal, en ces jours sombres
Je ne pense pouvoir me retenir de tomber dans les pénombres
Pénombres d'Ishtar, les chanceux ont vu cupidon
Moi, condamnée par l'écclésia, dans ma prison
Je pleure, enchaînée par la culpabilité
Essuyant toute espérance de vitalité
Le poids de mes sentiments déforment mon organe
Ce tissus musclé, implore ma déesse Valériane
Je ne dois pas, ne peut, ni ne devait, non !
A moi l'emprisonnement éternel, les souffrances à jamais
Le voir ne devrait pas suffire comme sanction?
J'abandonnais mes vivantes marais salées
Pour un pays lointain fait de repentis
Remords assaillants encombrant cette existence
Je me fais petite pour Sémiramis
Ma foi s'en voit augmentée à lui, Puissance
Je demande pardon à ma personne
J'implore secours pour toute saison
Une vie, désormais chantée en martyr
Les muses m'ont quitté m'empêchant de fleurir
Les fantaisies, telles une averse
Autrefois créatrices d'arts pittoresques
S'en vont de jour en jour
Mon corpus fond dans ce four
Chaleur cuisante de Lucifer
Cet être qui me fait me sentir légère
Dans ces passions interdites accumulées
Belzébuth en un court instant m'a fumé
J'eus une présence satanique dans ma lancée
Longtemps tant de vulgaires chansons consumées
Reviennent au grand jour muries
Ma plume vivante ressuscite pour l'infini