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Fary Seye avec Mbaye Boye en 2011
C'est un témoignage émouvant que la saint-louisienne, championne de Judo, a livré à Ndarinfo.com, depuis Marseille (France) où elle réside. Un entretien entrecoupé par des larmes de chagrin, à travers une voix triste et larmoyante. Fary parle de son père « spirituel »
« Je suis la seule perdante. Me voilà plongée dans une profonde solitude sans fin. Prési, m'a accompagné et épaulé durant les 13 longues années de ma carrière. Il ne s'est jamais jeté les éponges. Il m'a accompagné dans la joie comme dans les difficultés », a-t-elle dit d'une voix tremblante.
« Je peux dire qu'il m'aimait plus qu'il aimait ses enfants. J'étais sa petite princesse, il m'a beaucoup soutenu. Il a beaucoup fait pour moi et tout le monde le sait. J’écrirai un livre si je dois dire tout ce que je sais de lui. On avait parfois quelques malentendus, comme tout père et sa fille mais on s'aimait. Il avait décidé de venir se soigner à Marseille, là où je suis. Nous avons passé beaucoup de temps ensemble à échanger sur ma carrière et ma vie. J'étais avec lui matin, midi, soir. Cela, n'est pas le fruit du hasard », assure Faye Seye, les larmes aux yeux.
Elle ajoute : « Il n’a jamais voulu que je sois dans des difficultés et qu'une chose me fasse mal. Il voulait que je sois une championne Olympique, il croyait en moi, il m'a accompagné partout...A Cuba, il m'accompagnait à 5h du matin pour aller m'entrainer. Avant de quitter Marseille, il m'avait demandé de reprendre la compétition et qu'il allait même m'envoyer un billet pour le tournoi international de Judo. Cela veut dire qu''il croyait toujours en moi. Je ne peux pas citer le nombre de fois qu'il a sauté, crié pour moi, dans des compétitions. J'ai perdu, il a laissé un grand vide en moi, mon père à moi. Il sera toujours gravé dans mon cœur. Que Dieu l'accueille au paradis ».
C.S.SEYE
« Je suis la seule perdante. Me voilà plongée dans une profonde solitude sans fin. Prési, m'a accompagné et épaulé durant les 13 longues années de ma carrière. Il ne s'est jamais jeté les éponges. Il m'a accompagné dans la joie comme dans les difficultés », a-t-elle dit d'une voix tremblante.
« Je peux dire qu'il m'aimait plus qu'il aimait ses enfants. J'étais sa petite princesse, il m'a beaucoup soutenu. Il a beaucoup fait pour moi et tout le monde le sait. J’écrirai un livre si je dois dire tout ce que je sais de lui. On avait parfois quelques malentendus, comme tout père et sa fille mais on s'aimait. Il avait décidé de venir se soigner à Marseille, là où je suis. Nous avons passé beaucoup de temps ensemble à échanger sur ma carrière et ma vie. J'étais avec lui matin, midi, soir. Cela, n'est pas le fruit du hasard », assure Faye Seye, les larmes aux yeux.
Elle ajoute : « Il n’a jamais voulu que je sois dans des difficultés et qu'une chose me fasse mal. Il voulait que je sois une championne Olympique, il croyait en moi, il m'a accompagné partout...A Cuba, il m'accompagnait à 5h du matin pour aller m'entrainer. Avant de quitter Marseille, il m'avait demandé de reprendre la compétition et qu'il allait même m'envoyer un billet pour le tournoi international de Judo. Cela veut dire qu''il croyait toujours en moi. Je ne peux pas citer le nombre de fois qu'il a sauté, crié pour moi, dans des compétitions. J'ai perdu, il a laissé un grand vide en moi, mon père à moi. Il sera toujours gravé dans mon cœur. Que Dieu l'accueille au paradis ».
C.S.SEYE
