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Déthé Fall, Directeur des structures de "Rewmi": "Le parti n'acceptera pas le désordre";

Vendredi 24 Mai 2013

Les renouvellements des instances de base de « Rewmi » qui seront lancés, le 01 juin prochain, à Thiès, se dérouleront sous le sceau de la transparence. L’assurance est de Déthé Fall, Directeur des structures et Président des cadres dudit parti. Dans l’entretien qu’il nous accordé, hier, M. Fall, réagissant aux violences qui ont eu lieu dans la cité du Rail, avant-hier, a averti tous les protagonistes de ces opérations que le parti n’acceptera pas le désordre.


Déthé Fall, Directeur des structures de "Rewmi": "Le parti n'acceptera pas le désordre";

Récemment il y a eu des affrontements à Thiès, peut on dire dire que Rewmi connait encore des remous et cette fois dans son fief ?


D'abord, je voudrai dire à l'endroit de tous les responsables du parti que nous n’accepterons pas le désordre et que nous déplorons toute forme de violence.
Je comprends cependant cette grande effervescence à Thiés. Comme vous le savez, le parti est entrain de structurer dans tout le Sénégal et les commissaires déployés à Thiés commenceront la mise en place des secteurs à partir du 01 Juin 2013. Le lien très fort qui lie les thiessois au Président Idrissa explique cette volonté qu'ont les militants de vouloir, chacun en ce qui le concerne, amener trés loin le parti dans cette partie du Sénégal. Mais, je tiens à dire aux différents responsables qu'ils n'ont pas besoin de s'engager dans des invectives et menaces pour se faire entendre. Ils doivent concentrer leurs énergies dans la vente des cartes car l'installation des secteurs se fera de la manière la plus transparente et la plus démocratique. De la même manière que s'est passée l'installation des commissions et la vente des cartes, se déroulera l'installation des secteurs dans toutes les collectivités locales. Notre crédo est la transparence et la démocratie. Chacun aura son mot à dire et les plus représentatifs seront naturellement choisis pour représenter le parti dans leur localité. L’objectif à terme est d'avoir un parti fort et moderne qui se mesurera aux plus grands partis du monde du point de son organisation et de structuration.

Votre structuration que vous venez de décrire n'est elle pas très ambitieuse. On sait que d'autres partis l’avaient annoncé avant vous et ne l’ont pas réussi ?

Vous savez, à l'image du leader du parti, en l’occurrence Monsieur Idrissa Seck, Rewmi est un parti méthodique, qui fonde son action sur la rigueur scientifique et ne dit ou ne fait rien au hasard. Nous avons bien étudié la stratégie de structuration que nous sommes entrain de dérouler et je puis vous assurer que nous la réussirons telle que énoncée. C’est vrai qu'aucun parti politique ne l'a réussi jusqu'ici et d'ailleurs j'avoue que nombreux d'entre nous étaient pessimistes à l'entame de la restructuration et pourtant nous réussissons avec une cadence bien maîtrisée à installer sur une très bonne partie du territoire national des commissaires qui vendent actuellement les cartes aux militants. Comme je vous l'ai annoncé, nous serons à Thiés dés le début du mois de Juin pour installer les secteurs et les bureaux des trois communes d’arrondissement. Les autres départements suivront dans les prochains jours.

Revenons sur votre proposition de lois sur le retour du mandat du Président de l'Assemblée à cinq ans. On vous prête de vouloir saper la coalition BBY. Que répondez-vous ?

Ceux qui le disent n'ont rien compris et veulent encore divertir les sénégalais e et détourner Rewmi de l'essentiel. Rewmi est connu dans la défense des principes. Nous avions fustigé la loi Ezzan, notre leader a subi toute sorte d'injustices et de complots dans son combat pour la défense des principes républicains et dans sa lutte contre la dévolution monarchique du pouvoir. . C'est dans cette même logique qu'il faut comprendre notre proposition de loi Nous connaissons l'historique de la loi communément appelée « loi Sada Ndiaye » ramenant le mandat du Président de l'assemblée nationale à un an renouvelable. A son adoption, toutes les personnes éprises de vérité, de justice et de dignité s'en étaient offusquées. Le débat sur l’architecture constitutionnelle, la durée des mandats devrait être dépassé car le Sénégal est un pays où l'on vote depuis plus de cent cinquante ans. Aujourd'hui le Président de l'Assemblée est la deuxième personnalité de l’Etat. C’est dangereux pour la stabilité et la continuité de l’Etat qu’on limite le mandat de ce dernier à un an alors que la durée de la législature est de cinq ans. Ce fut une injustice qu’il faut très rapidement car les défis sont ailleurs et méritent toute notre attention.


Le Populaire