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ENJEUX POLITIQUES DE LA PRESIDENTIELLE A SAINT-LOUIS: Un scrutin pour laver un « affront » et…survivre

Mercredi 8 Février 2012

Le Président Abdoulaye Wade pourrait-il se permettre de perdre la commune de Saint-Louis en 2012, surtout au regard de l’armada de ministres et hauts responsables du régime qui militent dans la commune? Voilà une question qui que l’on se pose dans le landerneau politique Saint-louisien, lequel se demande également si les ministres d’Etat, Madiké Niang, Ousmane Ngom, Cheikh Tidiane Sy, voire la ministre d’Etat, Awa Ndiaye et le président du Conseil économique et social, Ousmane Masseck Ndiaye vont laver l’affront de la cuisante défaite des Locales de 2009 à Saint-Louis ?


ENJEUX POLITIQUES DE LA PRESIDENTIELLE A SAINT-LOUIS: Un scrutin pour laver un « affront » et…survivre
Quoiqu’elle vote depuis 1847, la commune tricentenaire de Saint-Louis risque pour cette élection présidentielle de 2012 d’être confrontée à l’un de ses scrutins les plus engagés, où les acteurs politiques du terroir mettront nécessairement les pieds dans le plat sans retenue, question de survie politique. Pour cause, la ville est le terrain d’expression politique de mastodontes du pouvoir libéral qui ont été défaits lors des élections locales de 2009. Parmi ceux-ci, les ministres d’Etat, Madické Niang, Ousmane Ngom, Cheikh Tidiane Sy, respectivement ministres des Affaires étrangères, de l’Intérieur, de la Justice, voire le ministre d’Etat, ministre de la Culture et du cadre de vie Awa Ndiaye, et le président du Conseil économique et social, par ailleurs ancien maire libéral de la ville, Ousmane Masseck Ndiaye.

Paradoxe en effet : tous ces ténors du régime Wade ont été battus à plate couture, lors des élections locales de 2009, par la coalition Bennoo Siggil Senegaal. Un véritable camouflet pour le Parti démocratique sénégalais (Pds), qui avait permis à la coalition de l’opposition non seulement de remporter les élections municipales à Saint-Louis, avec 17.241 voix (soit 50 sièges, en raison de 35 pour la liste majoritaire et 15 pour la proportionnelle). Mais encore d’installer à la tête de la mairie un jeune édile, en l’occurrence Cheikh Bamba Dièye, le leader du Front pour le socialisme et la démocratie/ Bennoo Jubbo.

Les résultats de la commission de recensement de vote plaçaient derrière la coalition Sopi 2009 avec seulement 11.834 voix, soit 11 sièges. Ces Locales de 2009 perdues par la Coalition Sopi à Saint-Louis, malgré l’implication de tous ces ministres en question, secondés d’ailleurs par Ameth Fall Braya, le leader de l’Unacois Jappo, avait beaucoup fait jaser dans la zone comme partout au Sénégal. De là à penser que les ministres sus mentionnés useront de toute leur stratégie d’occupation du terrain politique comme des moyens matériels et financiers dont ils disposent, du fait de leur position dans l’appareil du pouvoir, pour laver l’affront de 2009, il n’y a qu’un pas que les observateurs du champ politique franchissent facilement.

DE L’ECLATEMENT DU BENNOO AU SURSAUT DU …PDS


D’ailleurs, la tâche leur aurait été facilitée par la rupture de la dynamique Bennoo qui avait gagné la commune en 2009. Cette fois-ci, la Coalition Sopi dénommée aujourd’hui FAL 20012 aura en face d’elle un cadre écartelée de l’opposition. Le maire de Saint-Louis Cheikh Bamba est candidat à la présidentielle au même titre que ses anciens alliés de 2009, à savoir Moustapha Niasse ou Ousmane Tanor Dieng, candidats à la présidentielle sous les bannières de Bennoo Siggil Senegaal et de Bennoo ak Tanor. Quid de Me Alioune Badara Cissé dont l’implication au sein de la coalition Bennoo en 2009 avait été déterminante pour la conquête de la commune de Saint-Louis ! L’avocat est aujourd’hui un des maillons essentiels du directoire de campagne du candidat Macky Sall, leader de l’Alliance pour la république (Apr).

Qui plus est, pour cette fois-ci, c’est le Président Abdoulaye Wade en personne qui est en campagne électorale. Et même si le contexte politique diffère largement de 2009 comme de 2007, année de la dernière présidentielle (au cours de laquelle Wade avait gagné et la commune et le département avec quelque 47 450 voix sur les 87 802 valablement exprimés), il serait très difficile d’imaginer, selon certaines indiscrétions, que les partisans de Wade ne reconquièrent pas la vieille ville. Surtout s’ils essaient de se retrouver, en tirant à juste titre la leçon des élections locales passées. Le branle-bas de combat sembe en tout cas sonné, avec les libéraux qui étaient hier, mardi, en grande concertation au siège du Pds, sis à Léona, sur la Nationale. Histoire de structurer le combat et de baliser le terrain à Wade attendu incessamment.


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1.Posté par abdou aziz sow le 08/02/2012 23:16
la zone rurale est complètement oubliée par nos responsable de Saint-Louis.Nos responsables de zone rurale ne sont pas associés ni dans la convention régionale , ni dans la fédération, nos sections ignorées . Les informations venant du parti toujours en retard ,nous venons d'êtres informés l'arrivé de notre candidat à l'instant même k j'écris cette commentaire , et nos militant ne sont pas encore informés et pourtant nous sommes décidés a avoir une victoire éclatante le 26 février à 18 heures , souhaitons nous anciens du parti des années 1974 a1996 d'êtres reçus par le frère secrétaire général national du Parti a Gandon ou a Saint-Louis pour exposer nos doléances qui ne seront que pour l’intérêt du parti et pour la réélection de notre candidat : vive Wade vive le Sénégal vive le P D S

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