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ENSEIGNEMENT SUPERIEUR : UN ENGAGEMENT PRESIDENTIEL SANS FIN. Par Ibrahima DIAO

Vendredi 7 Août 2015

Les réformes universitaires entreprises par l’Etat du Sénégal à la suite des Concertations Nationales sur l’Enseignement Supérieur et la Recherche connaissent des avancées significatives.


Sous l’éclairage des recommandations, la tutelle a entrepris la réorientation du système d’enseignement supérieur vers les sciences, la technologie et les formations professionnelles courtes ainsi que la mise en place des technologies de l’information et de la communication au cœur du développement de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Il s’agit d’instaurer un système fiable, stable et efficient grâce à l’amélioration du pilotage par la réforme de la gouvernance des établissements publics d’enseignement supérieur, avec pour objectif l’amélioration des conditions académiques et sociales des étudiants. Cette nouvelle politique mise en œuvre par le Professeur Mary Teuw NIANE que nous encourageons dans ses initiatives parfois difficiles, mais toujours pertinentes et opportunes, instaure nos valeurs académiques émoussées.

Notre système d’enseignement supérieur et de recherche reconstruit à partir d’une réflexion endogène génitrice d’un programme assis sur nos réalités socioéconomiques et conforme aux normes internationales, retrouve une identité articulée au Plan Sénégal Emergent qu’il irrigue en ressources humaines de qualité. L’Université du Sine Saloum Kaolack (USSK) illustre parfaitement l’ancrage territorial par l’implantation des UFR dans les zones de productions, selon le cadre conceptuel de la sécurité alimentaire en lien avec le potentiel des zones éco géographiques.


Par un relèvement du niveau de compétence des acteurs, l’Université, pourvoyeuse de savoir et de savoir faire, de savoir être et de savoir devenir, contribue à la mise en valeur et à l’exploitation rationnelle des ressources locales, dans une perspective de développement national. La multipolarité des sites de formation essaime des UFR adaptées à leur terroir, sans préjudice pour l’harmonie administrative et académique malgré la dispersion spatiale.
Ainsi se conçoit la quatrième génération d’Universités dont l’axe principal renvoie à l’élargissement de l’accès à l’Enseignement supérieur qualitatif et de proximité avec la construction de la deuxième université de Dakar à Diamniadio ; l’Université du Sine Saloum de Kaolack (USSK) avec ses campus de Kaolack, Kaffrine, Fatick, Diourbel et Toubacouta ; L’Université du Sénégal oriental à Tambacounda (USOT) avec ses campus de Tambacounda, Bakel et Kédougou ; les antennes délocalisées de l’Université Gaston Berger (UGB) à Guéoul et Matam ; les antennes délocalisées de l’Université Assane SECK de Ziguinchor à Sédhiou et Kolda ; les Instituts Supérieurs d’Enseignement Professionnel (ISEP) dans chaque région ; l’Université Virtuelle du Sénégal (UVS) avec des Espaces Numériques Ouverts (ENO). Créer autant d’universités dans un pays du tiers-monde avec la certitude de trouver à suffisance des nationaux en capacité d’assurer les enseignements requis, couronne l’option sénégalaise de promotion des ressources humaines.


Trois Cent Deux (302) milliards de FCFA sont entrain d’être investis dans l’Enseignement supérieur et la recherche pour combler Cinquante cinq ans de déficit et mettre sur orbite le label « ETUDIER AU SENEGAL ». Qui a fait mieux que le Président Macky SALL, de l’indépendance à nos jours ? La gestion participative, transparente et vertueuse sera assurée grâce aux nouvelles dispositions introduites par la « Loi Cadre sur l’Enseignement Supérieur ».
Le Président Macky SALL pur produit de l’Ecole publique, pérennise ces acquis de manière obsessionnelle, parfaitement en phase avec les aspirations évolutives des étudiants. Sa volonté d’engager et d’agir devient une cruelle nécessité contre les soubresauts inhérents aux changements réducteurs de privilèges.

En esprit libre ouvert à tous les possibles, il assume la responsabilité, laissant aux autres l’irresponsabilité : une bonne gouvernance adaptée, pragmatique et évolutive, pour un développement endogène.

Faire la paix s’avère souvent plus difficile et plus contraignant que faire la guerre, particulièrement chez les cerveaux malades. Un espace universitaire en perpétuel ébullition exacerbe l’adversité, détourne les esprits de l’essentiel, rabaisse le niveau des formations, annihile les efforts pour finalement instaurer la médiocrité. Nous sommes tous à des niveaux différents, responsables de l’échec ou de la réussite du système. L’excellence académique n’est pas une donnée fortuite. Elle repose sur un ensemble de facteurs incluant inéluctablement la paix sociale.


Si nous voulons paisiblement évoluer dans le jardin des délices académiques, il nous faut accepter la cruelle nécessité des réformes. Pas de réforme sans rupture et pas de rupture sans contestation. Inhérente à la nature humaine, la contestation peut bien se concevoir sans violence. Loin d’être une marque de faiblesse, le pacifisme est une force tranquille, réfléchie et pénétrante qui privilégie la concertation au détriment de la confrontation.
La vie étant un exercice de liberté, personne ne doit empêcher la contestation de l’inacceptable. Aussi personne ne doit approuver la contestation des bonnes solutions, aussi difficiles et douloureuses soient-elles. D’ailleurs la difficulté s’accompagne souvent de sa facilité. Honneur à ceux qui jouissent du privilège d’avoir su, voulu et agi avant les autres.

La récente visite du Président Macky SALL à l’Université Cheikh Anta Diop prouve à suffisance sa volonté de faire bouger les lignes pour amener les caciques au constat d’une bataille perdue d’avance. « Ça a toujours l’air impossible jusqu’à ce que cela se réalise » disait Nelson Mandela.
En homme d’actions, le Président avance, mu par sa foi dans la justesse de ses choix et l’effort surhumain pour améliorer l’existant. Une noble motivation triomphe sur les inerties qu’engendrent la peur de l’inconnu ou l’instinct de conservation qui plombent les volontés.


« Les choses sont difficiles parce qu’on ose pas ». Cette constatation de Sénèque justifie l’audace d’une démarche porteuse de développement, matérialisant des préoccupations longtemps ressassées. Ici le rêve est permis pour un peuple conscient que l’utopie d’hier devient réalité.
Le respect de l’Autorité est une recommandation divine. Lorsqu’Allah le créateur envoya le prophète Moussa chez le Pharaon, il lui enjoignit, malgré son statut d’envoyé de Dieu, l’ordre de témoigner à ce dernier la plus grande considération en raison de l’Autorité incarnée. Ne devons – nous pas nous en inspirer ? Le pouvoir temporel ne renferme – t – il pas une part de spiritualité fécondée par sa provenance divine ?
Incarnation de la légitimité populaire et de la légalité constitutionnelle, le Président de la République, calme et confiant malgré le tumulte, conduit sa barque vers la destination promise.

Tel un îlot de sérénité dans un magma en pleine ébullition.
« Man ken duma xoqatal » lançait le Président Senghor à ses détracteurs. Idem pour l’actuel locataire du palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor. La caravane doit passer et elle passera, en échos à la formule de Victor Hugo : « Rien n’est plus puissant qu’une idée dont le temps est venu ». La réforme est un impératif catégorique.


Ibrahima DIAO Auditeur International Diplômé
Coordonnateur APR de la Commune de Fass NGOM





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