Au rythme de ces agissements inciviques, la durabilité de la digue de protection de la Langue de Barbarie est fortement mise en péril. Ce matin, des piroguiers ont fait traverser leurs pirogues sur l’ouvrage pour les protéger de la houle alors que des voies de passage spéciales ont été créées.
« C’est un ouvrage flexible. Le fait de faire passer les pirogues peut dégrader gravement la structure », a expliqué Aly TOUNKARA, chef de projets à l’Office des Lacs et Cours d’Eau (OLAC) qui assure la maitrise d’œuvre de ce programme.
« Ces comportements peuvent déstabiliser de manière rapide nos dimensionnements techniques », a ajouté l’ingénieur, en rappelant que des « zones de passages ont été frayées pour ces besoins, conformément aux indications de l’étude d’impact environnement ».
Le responsable de la cellule de communication et des relations extérieures de l’OLAC renseigne que les autorités de la ville seront saisies sur cette affaire et que des sanctions seront prises contre les commendataires de ces actes d’indiscipline.
« L’État a consenti des investissements massifs pour construire cette digue afin de protéger les populations menacées de la langue de barbarie menacées par l’érosion. Celles-ci ont, en retour, le devoir de la protéger », a précisé Madické DIAGNE.
M. DIAGNE a souligné par ailleurs que des activités de sensibilisation seront déroulées en appui avec les leaders d’opinion de cette partie de Saint-Louis « pour informer les pêcheurs sur la nécessité de sauvegarder ce bien qui leur appartient ».
>>> Suivez les explications des experts ...
« C’est un ouvrage flexible. Le fait de faire passer les pirogues peut dégrader gravement la structure », a expliqué Aly TOUNKARA, chef de projets à l’Office des Lacs et Cours d’Eau (OLAC) qui assure la maitrise d’œuvre de ce programme.
« Ces comportements peuvent déstabiliser de manière rapide nos dimensionnements techniques », a ajouté l’ingénieur, en rappelant que des « zones de passages ont été frayées pour ces besoins, conformément aux indications de l’étude d’impact environnement ».
Le responsable de la cellule de communication et des relations extérieures de l’OLAC renseigne que les autorités de la ville seront saisies sur cette affaire et que des sanctions seront prises contre les commendataires de ces actes d’indiscipline.
« L’État a consenti des investissements massifs pour construire cette digue afin de protéger les populations menacées de la langue de barbarie menacées par l’érosion. Celles-ci ont, en retour, le devoir de la protéger », a précisé Madické DIAGNE.
M. DIAGNE a souligné par ailleurs que des activités de sensibilisation seront déroulées en appui avec les leaders d’opinion de cette partie de Saint-Louis « pour informer les pêcheurs sur la nécessité de sauvegarder ce bien qui leur appartient ».
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