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Grogne des travailleurs du stade de Médine confié aux chinois : Magouille, surexploitation et’’ deal sombre’’ freinent le chantier.

Mercredi 12 Octobre 2011

Grogne des travailleurs du stade de Médine confié aux chinois : Magouille, surexploitation et’’ deal sombre’’ freinent  le chantier.
Ils ont refusé de rejoindre les chantiers, ce mercredi, et se sont amassés en nombre consistant sous un soleil torride devant le stade de Médine dont les travaux ont débuté 5 depuis le 15 janvier. Pour motif, ils accusent les employeurs chinois de ne pas respecter leurs droits et dénoncent une « pure esclavage » dont ils seraient victime.

« Nos employeurs chinois nous vendent même nos outils de travail : gants, chaussures, ect. Et pour travailler, nous sommes obligés de les acheter », crie un des employés le visage renfrogné.

« Les chinois refusent toute concertation avec nous et le pire c’est qu’ils ne parlent pas le français ni le wolof. Même nos papiers de pointage et autres documents sont écrits en chinois ».

Pour les manifestants, c’est M. Sidy Doip, l’Inspecteur de Sport et le Directeur du stade de Médine qui seraient à l’origine de toute cette situation », « ils se sont érigés en bouclier entre les chinois et les travailleurs pour barrer toute discussion».

En fait, « Ils ont fait un sombre deal avec les chinois pour avoir des avantages », témoigne Mahmoud Coulibaly, membre du de la Fédération Générale des Travailleurs du Sénégal(DGTS) rencontré sur place.

« Certains travailleurs peuvent en témoigner. Ils vendent les camions gravas à 15 milles et les charrettes à 2000 francs alors que ceci est un bien commun et devrait rentrer dans le compte du trésor publique », a t’il martelé ajoutant ’’qu’il arrive même que le Directeur du stade ordonne aux employés de lui amené du sable chez lui’’

Pour lui, ‘’ces travailleurs sont surexploités’’, « ils travailleurs 9 heures par jour, ils sont là de 07 heures du matin à 18 heures 30 et ne reçoivent que 2630 francs. Les chinois ne paient aucun dommage collatéral et battent parfois leurs employés. Il arrive qu’ils les menacent, arme à la main ».

Interrogé par NdarInfo, l’Inspecteur de Sport se refuse toute déclaration, précisant que ‘’c’est un chantier de l’Etat, c’est le Gouverneur qui doit parler’’.


Cheikh Saad Bou SEYE


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