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Kilifeu à Saint-Louis : « Il n’y a pas de séparation de pouvoirs au Sénégal. Il ne faut pas saboter l’UGB » (vidéo)

Dimanche 10 Février 2019

Le membre du mouvement « Yen a marre » a pris part à une conférence sur la séparation des pouvoirs organisée samedi par l’amicale des étudiants de l’UFR des Sciences Juridiques et politiques. Pour l’activiste, « l’indépendance des pouvoirs n’existe pas au Sénégal ». « Il n’est pas possible de parler de démocratie sans parler de séparation des pouvoirs », a-t-il dit en dénonçant l’influence de l’exécutif sur le dispositif juridique.

« Nous avons constaté un manque de sérieux et considération à l’endroit des universités, sous le régime de Macky SALL », a-t-il ajouté en invitant les étudiants de l’UGB à ne pas se décourager « même s’il y a un manque de volonté de l’État ». 

Kilifeu estime que l’Université Gaston Berger ne perd pas son crédo d’excellence au vu du « sérieux » de ses étudiants avant d’appeler le Gouvernement à ne pas « saboter » ce temple du Savoir.

Le président de l’amicale de SJP appelle la classe politique à faire « un diagnostic » de la démocratie. L’organisation de ce conclave qui associé des acteurs politiques de tous bords, dont l’ancien premier ministre Abdoul MBAYE s’in s’inscrit dans ce cadre. « Depuis 1960 à  nos jours, la situation a dégringolé », a regretté El Hadj Baye NDOUR. 

« Il est inconcevable que le fait qu’être un opposant soit encore un délit dans ce pays  », a-t-il estimé. Il invite le pouvoir et l’opposition à « impliquer les universitaires » pour trouver des pistes de solution.

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1.Posté par Tintin le 10/02/2019 11:40
Il faudrait commencer par séparer le pouvoir religieux du pouvoir politique pour avoir une vraie république laïque comme inscrit dans la Constitution !.....c'est pitoyable cette mascarade des candidats à la Présidentielle qui vont quémander des prières aux Khalifes généraux !
Quand à croire que l'UGB soit toujours une université d'excellence ça fait sourire , il suffit de voir son classement : 248è en Afrique !!!!

2.Posté par Momo le 11/02/2019 09:27
Soyons sérieux, dans quel pays africain la séparation des pouvoirs s'exerce-t-elle? Les vieilles démocraties européennes ont déjà du mal à la faire respecter, alors pourquoi l'Afrique y arriverait-elle mieux alors que ses bases sont claniques et clientélistes depuis les indépendances?
2ème point: "s'opposer est un délit"...Kilifeu confond le fait de ne pas faire de cadeau à un adversaire politique qui ne respecte pas la loi avec le fait de l'emprisonner pour l'empêcher de s'opposer!
3ème point; "faire un diagnostic de la démocratie": pour quoi faire, ça fait 7 ans que l'opposition le fait chaque jour...
4ème point: le manque de considération pour l'université et les étudiants: Macky a fait plus pour l'université en 7 ans que Wade en 12, certes sans démagogie et avec un esprit de donnant-donnant.

3.Posté par ASKAN WI le 11/02/2019 16:09
Les Keur Door Kat gui ne sont dans le processus électoral que pour "manger", parce qu’ils n’ont pas d’autres moyens de vivre de leur soupe qu’ils appellent Musique rap.

4.Posté par AMADOU S. KANE le 13/02/2019 12:28
Il faut d'abord souligner que ce sempiternel débat sur la séparation des pouvoirs n'est pas nouveau au Sénégal, comme presque un peu partout dans le monde; et un peu partout à travers le globe le questionnement voire la remise en cause du système de la démocratie représentative est à l'ordre du jour (cas récents en France avec le mouvement des Gilets Jaunes; l'irruption sur la scène politique de mouvements populistes souvent décrits comme "anti -système", etc.). En outre, il faudrait comprendre que la "séparation des pouvoirs" est une théorie politique qui a été développé notamment par des penseurs comme Montesquieu (auteur "De l'esprit des lois") et comme toute théorie elle a nécessairement des limites et son application diffère d'un pays et d'une époque à l'autre, connaissant ainsi des évolutions notables dans un même pays : il suffit à cet égard de prendre simplement l'exemple de la France qui a connu une évolution constitutionnelle et politique marquée par des phases successives qui ne sont pas linéaires; et notre pays a quasiment suivi les pays de notre ancienne puissance coloniale qui a formaté notre Etat - nation.
Maintenant quant aux déclarations d'un certain agitateur politique , Kilifeu pour ne pas le nommer, c'est à verser dans le registre de la manipulation politicienne, ce qui se comprend aisément en cette période électorale et nul n'ignore les démêlés de son organisation avec les autorités publiques par rapport à la question du financement des associations sénégalaises par des entités étrangères. ses prises de positions outrancières et sans fondement aucun, venant da la part d'un véritable ignare qui n'a aucune expertise en la matière prêtent simplement à sourire.
Nous sommes disposés, pour notre part, à participer à un débat sérieux et constructif sur cette question le moment opportun, après la présidentielle, lorsque les esprits se seront apaisés.
Pour terminer par rapport à la situation difficile de l'UGB, nous la déplorons tous surtout en tant qu'alumni de cette institution de référence; mais il faut reconnaître que le régime actuel a fait des efforts considérables et sans précédents pour la communauté universitaire du Sénégal en général et de l'UGB en particulier et l'achèvement des différents chantiers en cours viendra régler durablement la question de l'enseignement supérieur dans notre pays.

Amadou S. Kane, Sanar 2 (P2) Sciences Juridiques et Politiques; ancien Coordonnateur de l'amicale des Etudiants de l'UFR SJP (1996), ancien délégué COM. SOC. et CESL (1993-1995)

5.Posté par AMADOU S. KANE le 13/02/2019 12:29
Il faut d'abord souligner que ce sempiternel débat sur la séparation des pouvoirs n'est pas nouveau au Sénégal, comme presque un peu partout dans le monde; et un peu partout à travers le globe le questionnement voire la remise en cause du système de la démocratie représentative est à l'ordre du jour (cas récents en France avec le mouvement des Gilets Jaunes; l'irruption sur la scène politique de mouvements populistes souvent décrits comme "anti -système", etc.). En outre, il faudrait comprendre que la "séparation des pouvoirs" est une théorie politique qui a été développé notamment par des penseurs comme Montesquieu (auteur "De l'esprit des lois") et comme toute théorie elle a nécessairement des limites et son application diffère d'un pays et d'une époque à l'autre, connaissant ainsi des évolutions notables dans un même pays : il suffit à cet égard de prendre simplement l'exemple de la France qui a connu une évolution constitutionnelle et politique marquée par des phases successives qui ne sont pas linéaires; et notre pays a quasiment suivi les pays de notre ancienne puissance coloniale qui a formaté notre Etat - nation.
Maintenant quant aux déclarations d'un certain agitateur politique , Kilifou pour ne pas le nommer, c'est à verser dans le registre de la manipulation politicienne, ce qui se comprend aisément en cette période électorale et nul n'ignore les démêlés de son organisation avec les autorités publiques par rapport à la question du financement des associations sénégalaises par des entités étrangères. ses prises de positions outrancières et sans fondement aucun, venant da la part d'un véritable ignare qui n'a aucune expertise en la matière prêtent simplement à sourire.
Nous sommes disposés, pour notre part, à participer à un débat sérieux et constructif sur cette question le moment opportun, après la présidentielle, lorsque les esprits se seront apaisés.
Pour terminer par rapport à la situation difficile de l'UGB, nous la déplorons tous surtout en tant qu'alumni de cette institution de référence; mais il faut reconnaître que le régime actuel a fait des efforts considérables et sans précédents pour la communauté universitaire du Sénégal en général et de l'UGB en particulier et l'achèvement des différents chantiers en cours viendra régler durablement la question de l'enseignement supérieur dans notre pays.

Amadou S. Kane, Sanar 2 (P2) Sciences Juridiques et Politiques; ancien Coordonnateur de l'amicale des Etudiants de l'UFR SJP (1996), ancien délégué COM. SOC. et CESL (1993-1995)

6.Posté par Xunxunöor le 13/02/2019 16:45
Kilifeu(?) et compagnie, de vrais maîtres chanteurs et manipulateurs qui, quand on les ignore, font feu de tout bois, crachent toutes sortes de saletés, et s'érigent en donneurs de leçons. De vrais'' grenouilleurs'' ! Cette conférence, ce fut du vrai ''gnamou tâlibé'', un fourre-tout sans tête ni queue de ces soi-disant intellectuels... Des saltimbanques!...Il est vrai que le ridicule ne tue pas...

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