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En gestation depuis 2005, le système intégré de transport multimodal (Sitram) qui vise principalement à rendre navigable le fleuve Sénégal en toute saison de Saint-Louis à Ambidédi, au Mali, est en train de prendre forme. Il a fait hier l’objet d’un échange, au siège de l’Omvs, en présence du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement du Sénégal Oumar Guèye.
Mis en œuvre par le biais de la Société de gestion de la navigabilité du fleuve Sénégal (Sogenav), pour un coût estimé à environ 200 milliards de francs Cfa, il vise principalement à rendre navigable le fleuve afin de permettre le transport des personnes et des biens sur environ un millier de kilomètres.
Une flotte de deux navires déjà acquise
Revenant sur certains aspects du projet tels que l’application du Code international de la navigation et des transports sur le fleuve Sénégal, le haut commissaire de l’Omvs, Mohamed Salem Ould Merzoug, a révélé que sur fonds propre de l’organisation, deux bateaux d’une capacité de 1.100 tonnes de fret ont été déjà acquis. Ces navires qui seront mis à la disposition des opérateurs sous forme de location-vente attendent la réalisation d’autres volets du programme pour jeter l’ancre. Il n’a pas manqué de magnifier l’intérêt que les bailleurs de fonds ont déjà manifesté depuis la table ronde de mai 2011 tenue à Dakar, dans le cadre de la mobilisation des fonds destinés à la réalisation du volet navigabilité et des projets afférents. A ce propos, le directeur général de la Sogenav Solomani Diakité a indiqué que la première étape du projet qui consiste à rendre effectif le balisage de la voix fluviomaritime de Saint-Louis à Ambidédi et la modernisation de la travée tournante du pont Faidherbe, a été déjà réalisée.
Pour la seconde étape, l’Omvs a fini de soumettre aux bailleurs le programme de construction d’un port fluviomaritime à Saint-Louis et la réalisation d’une dizaine d’escales portuaires sur les deux rives du fleuve en Mauritanie et au Sénégal ainsi que le dragage du bassin de la capitale du Nord à la cité malienne d’Ambidédi, sur une distance de 1000 kilomètres environ, selon M. Diakité.
Pour soutenir cette dynamique, l’Omvs est en train d’édicter de nouvelles instructions nautiques concernant le fleuve afin d’instaurer un cadre règlementaire sous-régional articulé autour du Code international de la navigation et des transports. Ces initiatives développées par les autorités de l’Omvs, selon le ministre sénégalais de l’Hydraulique et de l’Assainissement Oumar Guèye, par ailleurs président du Conseil des ministres de l’Omvs, s’inscrivent dans une dynamique globale et structurante qui traduit en réalité l’objectif de développement durable du bassin pour le bien-être des populations.
Il n’a pas manqué de saluer l’implication des autorités administratives et des collectivités locales riveraines des berges du fleuve dans cet ambitieux programme. Après la réalisation des ouvrages hydro-électrique de Manantali et de Diama suivie de la mise en œuvre du Programme de gestion intégrée des ressources en eaux et des usages multiples du fleuve Sénégal (Pgire), sans oublier le projet «Fonds pour l’environnement mondial/Bassin du fleuve Sénégal» et des aménagements structurants majeurs réalisés au bénéfice des populations des deux rives, l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (Omvs) vient ainsi de poser un nouveau jalon dans la valorisation du bassin du fleuve Sénégal.
Le Soleil
Mis en œuvre par le biais de la Société de gestion de la navigabilité du fleuve Sénégal (Sogenav), pour un coût estimé à environ 200 milliards de francs Cfa, il vise principalement à rendre navigable le fleuve afin de permettre le transport des personnes et des biens sur environ un millier de kilomètres.
Une flotte de deux navires déjà acquise
Revenant sur certains aspects du projet tels que l’application du Code international de la navigation et des transports sur le fleuve Sénégal, le haut commissaire de l’Omvs, Mohamed Salem Ould Merzoug, a révélé que sur fonds propre de l’organisation, deux bateaux d’une capacité de 1.100 tonnes de fret ont été déjà acquis. Ces navires qui seront mis à la disposition des opérateurs sous forme de location-vente attendent la réalisation d’autres volets du programme pour jeter l’ancre. Il n’a pas manqué de magnifier l’intérêt que les bailleurs de fonds ont déjà manifesté depuis la table ronde de mai 2011 tenue à Dakar, dans le cadre de la mobilisation des fonds destinés à la réalisation du volet navigabilité et des projets afférents. A ce propos, le directeur général de la Sogenav Solomani Diakité a indiqué que la première étape du projet qui consiste à rendre effectif le balisage de la voix fluviomaritime de Saint-Louis à Ambidédi et la modernisation de la travée tournante du pont Faidherbe, a été déjà réalisée.
Pour la seconde étape, l’Omvs a fini de soumettre aux bailleurs le programme de construction d’un port fluviomaritime à Saint-Louis et la réalisation d’une dizaine d’escales portuaires sur les deux rives du fleuve en Mauritanie et au Sénégal ainsi que le dragage du bassin de la capitale du Nord à la cité malienne d’Ambidédi, sur une distance de 1000 kilomètres environ, selon M. Diakité.
Pour soutenir cette dynamique, l’Omvs est en train d’édicter de nouvelles instructions nautiques concernant le fleuve afin d’instaurer un cadre règlementaire sous-régional articulé autour du Code international de la navigation et des transports. Ces initiatives développées par les autorités de l’Omvs, selon le ministre sénégalais de l’Hydraulique et de l’Assainissement Oumar Guèye, par ailleurs président du Conseil des ministres de l’Omvs, s’inscrivent dans une dynamique globale et structurante qui traduit en réalité l’objectif de développement durable du bassin pour le bien-être des populations.
Il n’a pas manqué de saluer l’implication des autorités administratives et des collectivités locales riveraines des berges du fleuve dans cet ambitieux programme. Après la réalisation des ouvrages hydro-électrique de Manantali et de Diama suivie de la mise en œuvre du Programme de gestion intégrée des ressources en eaux et des usages multiples du fleuve Sénégal (Pgire), sans oublier le projet «Fonds pour l’environnement mondial/Bassin du fleuve Sénégal» et des aménagements structurants majeurs réalisés au bénéfice des populations des deux rives, l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (Omvs) vient ainsi de poser un nouveau jalon dans la valorisation du bassin du fleuve Sénégal.
Le Soleil
