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Le 13 mai 1930, Jean Mermoz à bord d'un hydravion Latécoère, reliait Saint-Louis du Sénégal à Natal(Brésil), en 52 heures

Dimanche 13 Mai 2012

Le 13 mai 1930,  Jean Mermoz à bord d'un hydravion Latécoère, reliait Saint-Louis du Sénégal à Natal(Brésil), en 52 heures
Le 13 mai 1930, s’achève la première traversée aéropostale de l’Atlantique Sud. Un hydravion Latécoère, piloté par Jean Mermoz, relie Saint-Louis du Sénégal à Natal, au Brésil, en 52 heures. Trois ans plus tôt, le même aviateur avait réalisé la première liaison Toulouse Dakar.

En hommage à l'aéropostale, un musée portant son nom a été implanté au syndicat d'initiative et de tourisme de Saint-Louis.
l'Hôtel de la Poste, relais de l'Aéropostale, conserve sa "relique" : la chambre qu'occupait Jean Mermoz à chacun de ses passages dans l'ancienne capitale de l'Afrique Occidentale Française (AOF).


A quelques mètres de l'hôtel, les Saint-Louisiens peuvent, à travers maquettes, affiches, panneaux explicatifs et vidéos, se rendre compte de ce que fut le rôle de leur ville dans la grande aventure de la "Ligne" : un havre de paix pour les pilotes, après le long survol du Sahara et de la Mauritanie, et une base technique avant le grand saut au-dessus de l'Atlantique.

C'est de Saint-Louis que le 12 mai 1930 Mermoz et ses deux co-équipiers Dabry et Gimié relient, à bord d'un Laté 28, pour la première fois, Saint-Louis du Sénégal à Natal, au Brésil, en plus de 21 heures. Fin 1927, accompagné de Negrin, Mermoz avait effectué, avec un Laté 26 baptisé "Spirit of Montaudran", le premier vol sans escale entre Toulouse et Saint-Louis.

Avec le musée de Saint-Louis, baptisé tout naturellement Jean Mermoz, l'association Mémoire d'Aéropostale, présidée par Catherine Gay, épingle un petit drapeau de plus le long de l'itinéraire de plus de 13.000 km entre Toulouse et Santiago du Chili. Pour l'inauguration qu'il avait été décidé de faire coïncider avec le passage dans l'ex-capitale de l'AOF des 25 équipages du rallye aérien Toulouse-Saint-Louis-Toulouse, le maire de la Ville rose, Jean-Luc Moudenc avait fait le déplacement.

L'Association, animée par un groupe de passionnés d'aviation, de descendants des grands pionniers de la "Ligne" et soutenue, entre autres, par la Mairie de Toulouse, Airbus ou encore Air France, a décidé de faire revivre à travers des musées personnalisés les grandes escales de ce que furent les Lignes aériennes Latécoère et la Compagnie Générale Aéropostale.

Point de départ de la "Ligne", l'aérodome toulousain de Montaudran accueillera un musée de l'Aéropostale au sein d'un espace de mémoire dédié à l'épopée de l'aviation.

La grande aventure des lignes Latécoère puis de l'Aéropostale aura duré moins de 15 ans (1919-1933) mais, avec les Latécoère, Daurat, Mermoz, Saint-Exupéry ou encore Guillaumet, elle a marqué à jamais l'histoire de l'aviation.

Un industriel visionnaire, Pierre-Georges Latécoère, un chef d'exploitation d'une rigueur extrême, Didier Daurat, et quelques têtes brûlées ont fait entrer la "Ligne" dans la légende.

"J'ai refait tous les calculs. Notre idée est irréalisable. Il ne nous reste qu'une chose à faire, c'est la réaliser". En faisant ce pari, Latécoère misait sur ses capacités à réaliser des avions de plus en plus performants et sur des pilotes prêts à prendre tous les risques pour acheminer le courrier.

La grande aventure s'achèvera en 1933 lorsque impératifs politiques et financiers prendront le pas sur les défis techniques et humains.

Ndarinfo et sources Internet


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