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Manifs à Dakar : des ministres avaient pris la fuite

Mardi 9 Mars 2021

Spectre du chaos deSuite à un mandat d’amener dans le cadre de plainte pour viol et menaces de mort le visant, Ousmane Sonko s’est présenté, hier, devant le doyen des juges Samba Sall. Un face-à-face dans un tribunal de Dakar ceinturé par une poudrière humaine prête à atomiser le centre-ville. Après la lecture des chefs d’accusation, le doyen des juges lui a posé une seule et une unique question : Reconnaissez-vous les faits ? « Non seulement je conteste les faits, mais je ne les connais pas.


Manifs à Dakar : des ministres avaient pris la fuite
Et je ne les reconnaitrai jamais ! » a soutenu Ousmane Sonko. A l’issue de cette très brève audience, le doyen des juges d’instruction l’a inculpé avant de le mettre sous contrôle judiciaire alors que le procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, avait requis un mandat de dépôt. Selon un avocat d’Ousmane Sonko contacté par « Le Témoin » quotidien, pour la première fois dans l’histoire judiciaire du 1e cabinet de Samba Sall, une personne accusée de crime comme le « viol » est repartie sous contrôle judiciaire c’est-à-dire en liberté.

Et l’histoire retiendra que cette personne n’est autre qu’un certain Ousmane Sonko qui a réussi à faire reculer l’Etat, sa puissance militaire, sa bombe carcérale et ses chars de combat. « Heureusement que le président de la République Macky Sall, Chef suprême des armées, a vite décrypté le signal de cette marée humaine qui avait pris en pris otage le Tribunal de Dakar et la Prison de Rebeuss dès les premières de la matinée.

Car si jamais le juge s’était aventuré à placer Ousmane Sonko sous mandat de dépôt, ce serait un carnage ! » jure un magistrat qui a eu du mal à accéder à son bureau hier avant de rebrousser chemin. « Cette foule que j’ai vue était prête à marcher sur le Palais ou détruire la Prison de Rebeuss.

Dans ce cas, les forces de défense et de sécurité seraient obligées de tirer à balles réelles pour sauver leur peau et les institutions de la République. Heureusement que le président Macky Sall a sauvé, hier, le Sénégal du chaos. Il faut saluer sa grandeur ! » nous confie ce magistrat, parquetier au Tribunal de Dakar.s ministres et des responsables de l’APR en fuite

N’est-ce pas dans le malheur que l’on compte ses vrais amis et souteneurs ? En tout cas, « Le Témoin » quotidien vous file qu’il y a des ministres et responsables de l’APR qui ne vont jamais sombrer avec le navire battant pavillon « Macky ». Et pourtant, ce sont des jusqu’au-boutistes du Palais qui tiraient les ficelles depuis l’éclatement de l’affaire Ousmane Sonko. Ce, avec des discours incendiaires du genre : « Force restera à la loi ! » « Personne ne peut bruler ce pays ! » « La Justice ira jusqu’au bout » « Ces voyous de Pastef seront traqués » etc… Tout cela, ce n’était que des déclarations à caractère populiste.


Pour preuve, durant ce week-end de tous les dangers, « Le Témoin » a appris que certains ministres, responsables de Bby, députés APR et autres magistrats en compagnie de leurs familles sont allés se réfugier aux hôtels King Fahd Palace, Radisson etc. D’autres sont allés dans des résidences secondaires à Saly Portudal pour se mettre à l’abri d’un chaos. Et pour éviter que leurs rutilantes voitures 4×4 ou 8×8 soient brulées ou saccagées, ces autorités étatiques et responsables de l’APR sont allés les confier à des amis et parents c’est-àdire loin du quartier où ils habitent. Message : Président Sall, vous voyez comment tes « proches » sont des rats qui savent quitter à temps le navire… Blessé par une grenade.

 


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