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Ndiael : 27 millions pour la revitalisation

Mardi 26 Avril 2011

La Réserve Spéciale d'Avifaune du Ndiael, selon le colonel Makhtar Wade, responsable de l'encadrement technique du projet Compact/Fem dans cette zone, a été choisie pour accueillir un des 15 projets de Compact, qui a consisté à réhabiliter de décembre 2008 à novembre 2010, le réseau hydrographique de cette localité.


Ndiael : 27 millions pour la revitalisation
La Réserve Spéciale d'Avifaune du Ndiael, selon le colonel Makhtar Wade, responsable de l'encadrement technique du projet Compact/Fem dans cette zone, a été choisie pour accueillir un des 15 projets de Compact, qui a consisté à réhabiliter de décembre 2008 à novembre 2010, le réseau hydrographique de cette localité.

Ce projet, a-t-il souligné, a été financé à hauteur de 27 millions 118.000 F dont 10 millions 570.000 F représentant l'apport personnel de l'AIV et 16 millions 548.000 F du Compact.

Parlant de la justification de ce projet, le colonel Wade a précisé que le Ndiael est l'une des zones les plus affectées par les aménagements hydro agricoles. Ce long processus avait abouti à l'assèchement progressif de la cuvette communément appelée la Dépression du Ndiael. Il avait également entraîné la raréfaction de plusieurs espèces d'oiseaux migrateurs.

En dépit de l'existence de l'unité de coordination chargée de rétablir l'équilibre écologique du Ndiael, ces problèmes (asséchement de la cuvette, suppression des plans d'eau) persistent et sont devenus plus complexes avec les mutations socio économiques au niveau du delta. Aujourd'hui, avec les possibilités de maîtrise de l'eau, le Ndiael est devenu un enjeu important, parce que cristallisant des intérêts divers.

Avant l'intervention du projet Compact, la situation de la conservation de cette réserve, selon le colonel Wade, était marquée par le manque d'eau, qui avait beaucoup affecté l'habitat des oiseaux. Les voies d'eau d'alimentation naturelle du site étaient obstruées. Le Ndiael était confronté à de véritables contraintes environnementales qui tournaient autour du manque d'eau (qui a été à l'origine de la désertion du milieu par l'avifaune), de la pression anthropique sur les espèces forestières et fauniques, la dégradation des terres.

Ainsi, a-t-il laissé entendre, le projet a pu relever les défis de la restauration des milieux naturels dégradés, de l'accroissement des revenus des bénéficiaires et du renforcement des capacités des populations.

En l'espace de deux ans, a-t-il rappelé, il a pu collaborer étroitement avec l'AIV de Ndiael, pour faucarder les plantes aquatiques envahissantes qui bouchent les axes hydrauliques menant à la grande mare, curer le chenal de Yéty Yone qui était ensablé, reprofiler le marigot de Yéty Yone pour faciliter l'écoulement de l'eau vers la grande mare, dégager les bouchons ou seuils d'obstruction de la fluidité de la crue vers la grande mare.




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