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OPINION: Il ne faut pas brûler les Lions !

Jeudi 26 Janvier 2012

OPINION: Il ne faut pas brûler les Lions !
L’équipe nationale du Sénégal, malgré son potentiel enviable ne reviendra pas à Dakar avec le trophée de la Coupe d’Afrique des nations (CAN). Des supporters déçus en appellent déjà à la révocation du coach Amara Traoré, auteur d’un parcours sans faute en éliminatoires et curieusement très mal inspiré pour le tournoi final.

Faudrait-il pour autant suivre ces voix au risque de recommencer avec un autre qui va venir tout chambouler ?

Lors de l’élimination des lions au Caire en 1986, le doyen Abdouaye Diaw attirait l’attention des mordus du ballon rond sur l’importance de bien gérer cette déception qui, à bien des égards, ressemble à celle-ci par la qualité des deux groupes concernés.

En 1986 également, le Sénégal avait le meilleur buteur du championnat français dans ses rangs, l’attaquant le plus rapide (Thierno Youm), l’un des meilleurs milieux de terrain du championnat français (Omar Guèye Sène). Cette année, le Sénégal a Moussa Sow, Demba Bâ et Pape Demba Cissé tous des buteurs au meilleur de leur forme et qui font courir les plus grands recruteurs du football professionnel.

Le Sénégal a entamé une reconstruction par le sommet, avec l’arrivée des binationaux qui adhérent massivement au discours de l’encadrement technique en venant renforcer le groupe.

La qualification à la CAN 2012 a été acquise avant terme. Tous les observateurs sont convaincus de la qualité du groupe d’Amara. Très prochainement vont s’ouvrir les éliminatoires pour 2013. L’arrivée d’un autre technicien va entrainer une reprise de tout le travail déjà fait par l’actuelle équipe.

Au lieu de tout remettre en cause, les sportifs sénégalais doivent avoir à l’esprit qu’actuellement les meilleurs joueurs sont dehors et que le championnat professionnel balbutiant ne peut pas encore fournir à l’équipe nationale des joueurs de haut niveau.

Cependant, il faut reconnaitre que les centres de formation et autres écoles de football sont en train d’abattre un travail important. La petite catégorie en bénéficie et les équipes nationales cadette et junior ont récemment effectué des sorties brillantes.

Les olympiques sont à un match de la qualification pour les Jeux olympiques. Changer d’attelage en plein gué voudrait dire bouleverser tout ce dispositif parce que les A n’ont pas atteint les objectifs.

Le groupe grandit dans ces circonstances et une remise en cause serait un éternel recommencement. Amara a été ouvert aux critiques et a su suivre les observations techniques faites sur ses choix.

En ne cédant au déballage inutile sur un groupe dont les contreperformances sont difficiles à comprendre, le Sénégal va conserver une chance d’éviter certains errements préjudiciables.

En écoutant le staff et les joueurs, on constate que la flamme vit toujours eux. Ils ont envie de donner le sourire aux amoureux du football.

AMD


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1.Posté par Pabi le 27/01/2012 05:21
C'est bien de défendre ton ami et plus que frère Amara Traoré. Qui va défendre les intérêts du Sénégal? Il faut reconnaître d'abord et avant tout que l'entraîneur n'a pas le niveau de la haute compétition, et arrêtez de toujours vouloir se faire l'avocat du diable, surtout que vous savez et tout le monde sait que votre papier est loin d'être désintéressé. Wa salam!

2.Posté par OMAR le 27/01/2012 12:32
On a beau vouloir défendre Amara Traoré, mais le sélectionneur national est indéfendable après le naufrage de son équipe. Car, il avait tout pour hisser notre football national vers les sommets : joueurs de renom, excellentes conditions de travail, un bon salaire (après un chantage bien entendu). Si Amara, qui dit aimer les raccourcis, a réussi à qualifier l’équipe avant terme, force est de reconnaître que Amara Traoré a réussi la prouesse de faire éliminer l’équipe nationale après seulement deux rencontres. Du jamais vu dans l’histoire du football sénégalais ! Car, Depuis l’instauration des phases de poule, le Sénégal a été éliminé à deux reprises au premier tour (1986 et 2008), mais jamais après deux matchs. Kasperczak, qui a mené la pire campagne, n’avait fait pire. En 1986, le Sénégal avait dans son rang, une belle génération de joueurs, mais quoique éliminé au premier tour dans une poule très relevée (Egypte et Cote d’Ivoire), les joueurs ont fait honneur à leur rang, en battant le pays organisateur (Egypte), et en se payant aussi le Mozambique. Il faut donc comparer ce qui est comparable.
Aujourd’hui, vouloir défendre Amara, qui dit ne pas savoir comment expliquer la défaite (1-2) face à la Guinée Equatoriale, relève de la pure fumisterie. Car, une équipe ne peut pas faire partie des grands favoris d’une compétition dévaluée de ses cadors (Egypte, Cameroun, Nigeria, Algérie) et se faire éliminer par une équipe d’amateurs. C’est dire donc qu’Amara a brillé par son incompétence, son inaptitude à diriger cette équipe et ne doit même pas attendre d’être démis. Sa fierté devait lui permettre de passer la main, puisqu’il n’a même pas atteint son objectif alors que toutes les conditions étaient réunies. Mais, comme au Sénégal et même en Afrique le verbe démissionner n’existe pas dans le langage des dirigeants, il ne faut pas être surpris de revoir le « seigneur des raccourcis » perdurer sur le banc jusqu’au terme de son contrat. 2013 et 2015 risquent d’être hypothéqués.

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